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Etat de la végétation ligneuse dans trois unités d’utilisation des terres d’une zone agropastorale au Sénégal (région de Kaffrine)
L’étude est réalisée dans les parcours communautaires du département de Koungheul. Cette zone constitue la partie centrale d’un axe de transhumance de saison sèche des ruminants. Sa végétation naturelle, ligneuse en particulier, contribue à l’entretien du cheptel durant les mois de saison sèche et du coup, subit d’importantes pressions d’ordres diverses. Ainsi, l’objectif de l’étude est de caractériser la végétation ligneuse dans trois unités d’utilisation occupation des sols en utilisation une méthode d’échantillonnage aléatoire par des relevés de végétation ligneuse, pour une contribution à la prise de décisions, dans le cadre de la gestion des ressources dans la localité. Les résultats montrent au total la présence de 40 espèces ligneuses relevant de 33 genres et 21 familles avec une proportion importante des espèces de la famille des Combretaceae. Les paramètres étudiés montrent une nette différence entre ces entités témoignant de leur hétérogénéité, mais avec un plus grand niveau de stabilité du peuplement dans la forêt. Le peuplement est globalement jeune avec une importante proportion des individus dans les premières classes de diamètre et de hauteur. Les champs présentent la proportion d’individus adultes la plus importante mais la régénération dans cette entité est faible. Développer des moyens participatifs de gestion des ressources par la régénération assistée peut être un atout considérable de conservation des espèces ligneuses et des écosystèmes.Mots clés : Ligneux, champs, jachères, forêt, hétérogénéité, régénération
Développement des unités de croissance de jeunes plants d’essences sahéliennes : Acacia tortilis (Forsk.) Hayne subsp.raddiana (Savi) Brenan, de Balanites aegyptiaca (L.) Del et de Zizyphus mauritiana Lam., (Dakar, Sénégal)
Malgré les usages multiples des plantes ligneuses du Sahel, peu d’études se sont intéressées au suivi de la mise en place des différents segments de tige de jeunes plants de Acacia tortilis (Forsk.) Haynesubsp.raddiana (Savi) Brenan, de Balanites aegyptiaca (L.) Del et de Zizyphus mauritiana Lam. Notre objectif était alors de représenter les différents ordres, leur nombre en fonction de leur période d’apparition et le rapport entre le développement successif des Unités de Croissance (UC) des jeunes plants de A. tortilis, de B. aegyptiaca et de Z. mauritiana a été suivi en milieu semi-contrôlé par une approche visuelle globale à l’échelle du houppier entre octobre 2002 et octobre 2004. Les processus de ramification à l’échelle du houppier révèlent 5 ordres différents d’UC chez A. tortilisà 16 mois, 7 chez B. aegyptiaca à 24 mois et 5 chez Z. mauritiana à 9 mois. Les UC3 et UC4 sont les plus nombreuses chez les jeunes plants de B.aegyptiaca et Z.mauritiana alors que chez ceux de A.tortilis, le nombre des UC2 est nettement supérieur. L’UC1 est la plus longue chez les trois espèces. Le diamètre de l’UC1 à 24 mois est de 79 mm chez B. aegyptiaca, de 39 mm chez Z. mauritiana et de 20 mm chez A. tortilis avec un nombre de noeuds nettement plus important chez A. tortilis. La longueur et le nombre de noeuds feuillés varient d’une espèce à l’autre.Mots-clés : Acaciatortilis, Balanites aegyptiaca, Zizyphusmauritiana, jeune plant, unité de croissance (UC),noeuds