3 research outputs found

    Exploring the validity and reliability of online assessment for conversational, narrative, and expository discourse measures in school-aged children

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    The COVID-19 pandemic has created novel challenges in the assessment of children's speech and language. Collecting valid data is crucial for researchers and clinicians, yet the evidence on how data collection procedures can validly be adapted to an online format is sparse. The urgent need for online assessments has highlighted possible the barriers such as testing reliability and validity that clinicians face during implementation. The present study describes the adapted procedures for on-line assessments and compares the outcomes for monolingual and bilingual children of online and in-person testing using conversational, narrative and expository discourse samples and a standardized vocabulary test. A sample of 127 (103 in-person, 24 online) English monolinguals and 78 (53 in-person, 25 online) simultaneous French-English bilinguals aged 7–12 years were studied. Discourse samples were analyzed for productivity, proficiency, and syntactic complexity. MANOVAs were used to compare on-line and in-person testing contexts and age in two monolingual and bilingual school-age children. No differences across testing contexts were found for receptive vocabulary or narrative discourse. However, some modality differences were found for conversational and expository. The results from the study contribute to understanding how clinical assessment can be adapted for online format in school-aged children

    Beyond vocabulary size: Depth of vocabulary in bilingual children and the role of language experience

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    A strong vocabulary is necessary for academic learning but research shows that lexical performance is lower for bilingual children compared to monolingual peers when measuring their performance in each language separately. This has been shown for breadth of vocabulary, but few studies have looked at vocabulary depth. Breadth measures how many words are known, while depth considers the degree of word knowledge. Several large-scale studies show that many bilingual students struggle to keep up with monolingual peers in academic settings. Examining bilingual performance on depth of vocabulary would offer insights on supporting word learning for bilinguals and facilitating academic success. Amount of exposure has been shown to affect vocabulary breadth but few studies have examined depth in relation to bilingual language experience. It is likely that the relationship between language experience and vocabulary depth will be discordant with that of breadth. Yet this is not clearly understood and neither are the consequences for vocabulary learning and use in bilingual children. The focus of the present thesis was to examine depth of vocabulary in bilingual French-English school-age children and the effect of language experience, measured as exposure and age of acquisition. Study 1 examined depth of semantic representations in third-graders with the task of formal word definitions, a multi-dimensional and academic task found to predict literacy skills. Study 2 focused on use of vocabulary in first and third-graders by employing the task of verbal fluency. Finally, Study 3 examined the learning of complex vocabulary in an incidental word learning task in grade 3, specifically examining whether bilinguals were helped or hindered by bilingual input. The findings revealed areas of strength in the bilingual children, in that, despite significantly smaller vocabulary breadth, they performed on par with the monolingual children on several tasks. Study 1 found no significant differences between groups on word definitions. Study 2 found equal performance on phonemic fluency but not semantic fluency, where the bilinguals performed lower. Study 3 found that bilinguals and monolinguals performed on par on the word learning task under monolingual conditions. However, in bilingual conditions, children with lower exposure (<40%) were helped by bilingual input. An overall trend was that amount of language exposure, either cumulative or current, appeared to not have as strong an influence on depth of vocabulary in contrast to what been shown for vocabulary breadth. In conclusion, the present work suggests that, to help bilingual children compensate for a smaller L2 vocabulary, academic support could focus on multi-dimensional word learning strategies and building depth of vocabulary by tapping into areas of strength in bilinguals. The findings also show a nonlinear relationship with amount of language exposure and suggest that quantity and quality vary in importance at different points in your lexical development.Un vocabulaire important s'impose pour maîtriser les apprentissages scolaires, mais les recherches démontrent que, en termes de performance lexicale, les enfants bilingues ont de moins bons résultats que ceux monolingues, et ce, dans leurs deux langues. Ceci a été largement démontré pour l'étendue du vocabulaire mais rares sont les études de profondeur du vocabulaire. L'étendue évalue le nombre de mots connus, tandis que la profondeur prend en compte le degré de connaissance lexicale. Plusieurs études montrent que les étudiants bilingues ont des difficultés à se lier à leurs camarades monolingues à l'école. L'étude de la performance des jeunes bilingues en matière de profondeur du vocabulaire pourrait donc ouvrir de nouvelles perspectives d'étayage de leurs apprentissages lexicaux et ainsi favoriser leur réussite académique. Il existe de nombreuses études sur la profondeur du vocabulaire mais seules quelques-unes se sont penchées plus précisément sur le lien entre la profondeur du vocabulaire et l'expérience du langage bilingue. Il est probable que le lien entre l'expérience linguistique et la profondeur du vocabulaire ne soit pas comparable avec celui qui existe avec l'étendue du vocabulaire mais il n'y a pas de conclusions claires à ce sujet. De plus, les conséquences concernant l'apprentissage et l'usage du lexique pour les enfants bilingues ne sont pas non mieux définies. Dans cette thèse, nous nous sommes attelés à étudier la profondeur du vocabulaire chez les enfants bilingues français-anglais en âge d'être scolarisés et les effets de leur expérience langagière, en évaluant leur exposition et l'âge d'acquisition. Dans l'étude 1, nous avons évalué la profondeur des représentations sémantiques d'élèves de 3ème année, en les faisant travailler sur des définitions de mots formels avec une tâche scolaire multidimensionnelle permettant d'estimer les capacités de lecture et d'écriture. L'étude 2 a mis l'accent sur l'usage du vocabulaire par les élèves de 1ère et 3ème année en utilisant une tâche mesurant la fluidité verbale. Enfin, dans l'étude 3, nous avons étudié le processus d'acquisition d'un vocabulaire complexe lors d'une tâche implicite d'apprentissage lexical donnée en 3ème année, tout en observant si le bilinguisme des enfants a constitué une aide ou une entrave à l'apprentissage. Les résultats de nos études ont révélé les domaines dans lesquels les enfants bilingues excellent. Bien que leur vocabulaire soit sensiblement plus pauvre, ils sont plus performants que les enfants monolingues dans plusieurs tâches. L'étude 1 n'a révélé aucune différence notable entre les deux groupes pour ce qui est des définitions lexicales. L'étude 2 a révélé une performance équivalente sur la maîtrise de fluidité phonémique, mais les bilingues ont été moins performants pour la fluidité sémantique. Enfin, l'étude 3 a montré que les bilingues et les monolingues ont des résultats comparables pour la tâche d'apprentissage lexical dans des conditions monolingues. En revanche, dans des conditions bilingues, seuls les enfants avec une exposition plus faible (<40%) ont été aidés par leur bilinguisme. De l'ensemble de ces études, il ressort une tendance générale : le degré d'exposition linguistique, soit cumulatif ou intensif, n'a visiblement pas eu beaucoup d'influence sur la profondeur du vocabulaire, contrairement à ce qui était ressorti des études concernant l'étendue du vocabulaire. Pour conclure, cette thèse montre que pour aider les enfants bilingues à compenser leur vocabulaire moins riche (L2), le soutien scolaire pourrait s'appuyer sur des stratégies d'apprentissage linguistique multidimensionnelles et pourrait permettre de construire la profondeur du vocabulaire en exploitant des domaines dans lesquels les bilingues excellent. Les résultats montrent aussi un lien non linéaire avec le degré d'exposition à la langue et indiquent que l'importance de la quantité et de la qualité varient à différents stades du développement lexical
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