48 research outputs found

    On The Sustainability Of Urban Institutional Dynamics: Capitalization, Decentralization, And The Case Of Two Alpine Cities

    Get PDF
    L’objet de cet article, qui s’appuie sur une étude comparative des processus de capitalisation – compris comme la transformation d’une localité en chef-lieu – et de décentralisation, porte sur la dimension institutionnelle des dynamiques urbaines. Observée dans plusieurs contextes urbains, la concomitance de ces deux processus nous conduit à nous interroger sur le degré de durabilité des configurations spécifiques générées par ces dynamiques. Une exploration mentale des conséquences potentielles de la prédominance de l’une sur l’autre a été menée afin de vérifier cette hypothèse. À partir d’une étude de cas réalisée sur deux villes alpines italiennes – Turin et Bolzano – nous avons recueilli des données empiriques et établi une comparaison entre les deux cadres théoriques. Les résultats des analyses montrent que les processus de capitalisation et de décentralisation trop extrêmes ne favorisent pas la durabilité. Par conséquent, des mesures politiques doivent être prises par les institutions urbaines pour parvenir à contrôler ces processus de sorte à éviter les extrêmes et réduire les problèmes qu’ils entraînent.The focus of this article is on the institutional dimension of urban dynamics, particularly on the twin processes of capitalization – defined as the transformation of a place into a capital city – and decentralization. We observe that they co-exist in several urban contexts. A study was conducted addressing the inherent level of sustainability for each configuration produced by the dynamics. This hypothesis was tested by performing a mental experiment to assess the consequences of the prevalence of one dynamic over the other. To do so, a case study was undertaken on two Italian Alpine cities – Turin and Bolzano – in order to empirically ground the experiment and compare the two conceptual models. From our analysis, both extreme centralization and decentralization seem unsustainable. The broader policy implications are clear: urban institutions must seek to control these processes by avoiding the extremes and mitigating their impacts

    5. Dénoncer l’économie politique de la production urbaine durant les Trente Glorieuses

    No full text
    En juillet 1964, un scandale éclate à Marseille. Il implique les dirigeants d’une société de construction de logements — l’Urbaine immobilière — accusés d’avoir exigé de leurs clients, acquéreurs d’appartements, des sommes indues en complément du prix de vente. L’enquête met à jour une comptabilité occulte alimentée par ces « soultes » et dans laquelle apparaissent des noms qui pourraient être ceux des destinataires des sommes. Des fonctionnaires du ministère de la Construction et du service ..

    Villes sanctuaires versus État fédéral à l’ère de Trump : des politiques étrangères locales dissidentes

    No full text
    International audienceDonald Trump's accession to the White House January 2017 and his first migration policy initiatives provoked opposition from a number of American cities and states. The challenge to federal measures resulted in the revival of a "sanctuary movement" that shows a return of dissident strategies in the field of city diplomacy. The purpose of this text is to highlight the variety of registers of opposition to central state policy that draw inspiration from the spaces of politics (electoral struggles), policies (production of public policy in the fields of security and economic development), as well as polity (principles and values). These controversies raise the question of broader dynamics of power relations between the State and local authorities.L’accession de Donald Trump à la Maison-Blanche en janvier 2017 et ses premières initiatives en matière de politique migratoire ont provoqué une opposition de la part d’un certain nombre de villes et d’États fédérés américains. La contestation de mesures fédérales prises par la nouvelle Administration renforçant la lutte contre l’immigration clandestine s’est traduite par la réaffirmation d’un « mouvement sanctuaire » qui manifeste un retour des stratégies dissidentes dans le champ de la diplomatie des villes. L’objet de ce texte sera de souligner la variété des registres d’opposition à la politique de l’État central qui s’inspirent des espaces de la politics (affrontement partisan), des policies (production des politiques publiques, en particulier dans les domaines de la sécurité et du développement économique) et de la polity (principes et valeurs). Ces controverses contribuent à interroger la dynamique plus large des rapports de force entre les États et les autorités locales au-delà de l’objet de la polémique

    Marseille, l’élection introuvable

    No full text
    L’absence de Jean-Claude Gaudin, maire depuis 25 ans, faisait des municipales à Marseille une élection particulièrement scrutée. Mais le décalage entre l’apparente ouverture de la configuration politique et l’étroitesse des propositions et visions tenues durant la campagne s’est révélé trop béant pour ne pas susciter d’interrogations. Le confinement a étiré les négociations et tractations, et demain la deuxième commune de France pourrait bien s’avérer ingouvernable

    Marseille 2013 Off : l’institutionnalisation d’une critique ?

    No full text
    International audienceMarseille-Provence Capitale européenne de la culture (MP 2013) a suscité l’expression d’une contestation plus ou moins radicale de l’organisation et de l’orientation du projet. La marginalisation des artistes dans la mobilisation en faveur de la candidature et, plus largement, des représentations alternatives des fonctions sociales de la « culture » se sont traduites par la formation de groupes qui revendiquent une autre approche de l’événement Capitale ou en refusent le principe. Ces critiques soulèvent la question de l’ancrage social et, plus largement, de la légitimité d’une opération exemplaire du « tournant culturel » pris par les politiques urbaines depuis une décennie. A partir d’une enquête comparant des registres et des conditions d’expression de la critique, nous nous demanderons dans quelle mesure elles s’insèrent dans des conflits plus larges, relatifs à la représentation de l’ordre social urbain

    Contre Euralille, pour des villes habitables

    No full text
    International audienceDans Contre Euralille, Antonio Delfini et Rafaël Snoriguzzi s’attaquent à une « utopie métropolitaine » tertiaire, en tant que négation de la ville et de ses habitants. Bien au-delà du cas particulier de Lille, la critique invite à imaginer de nouvelles formes de mobilisations et d’appropriations urbaines.Recensé : Antonio Delfini et Rafaël Snoriguzzi, Contre Euralille. Une critique de l’utopie métropolitaine, Lille, Les Étaques, 2019, 121 p

    Le retour des villes dissidentes

    No full text
    International audienc

    L'internationalisation des villes, entre action publique intégrée et nouvelle étape dans la production urbaine

    No full text
    International audienc

    Les « gars de la propreté » et le pouvoir municipal à Marseille

    No full text
    International audienceRecensé : Pierre Godard et André Donzel, Éboueurs de Marseille. Entre luttes syndicales et pratiques municipales, Paris, Éditions Syllepse, 2014. Pierre Godard et André Donzel restituent dans leur ouvrage Éboueurs de Marseille l'histoire d'un monde social singulier et d'un secteur d'action publique soumis aux luttes sociales et aux pratiques clientélaires. Au fil des pages, ces deux auteurs décrivent les rouages d'un système de gouvernement local qui fut longtemps associé à la figure charismatique de Gaston Defferre et qui semble aujourd'hui encore perdurer. L'ouvrage que consacrent Pierre Godard et André Donzel aux éboueurs de Marseille est le résultat d'une collaboration originale. Pierre Godard a été éboueur pendant plus de vingt ans dans cette ville et représentant syndical dans plusieurs organisations. Ses expériences font de lui un témoin privilégié, mais aussi un acteur de premier plan des luttes sociales décrites dans ce livre. André Donzel est sociologue, chercheur au CNRS et spécialiste des questions urbaines marseillaises. La première ambition de leur ouvrage est d'articuler une expérience du monde social des éboueurs avec la distance attendue d'un travail académique et d'une critique rigoureuse sur l'histoire de la propreté urbaine et des conflits qui la traversent. La propreté, un instrument du pouvoir urbain En choisissant de parler de « pratiques municipales » plutôt que de « politiques publiques », les auteurs expriment clairement l'ambition du texte : restituer l'histoire d'un secteur d'action publique dans son environnement politique, économique et social. Or, et c'est la thèse de l'ouvrage, le terrain marseillais est marqué par l'incapacité de la puissance publique locale à réguler ce pan des services publics urbains. L'inefficacité des pouvoirs municipaux successifs à discipliner la conflictualité sociale se double d'un échec dans la restauration d'une « image de ville » délestée du stigmate de la saleté. L'entrée par la gestion de la propreté autorise une double exploration. En premier lieu, une histoire de l'organisation de la collecte permet de comprendre comment celle-ci est devenue un dispositif socio-technique (Barbier 2001) d'aménagement et de gestion de l'espace urbain et des hommes. En second lieu, en retraçant les relations entre l'appareil municipal et les organisations syndicales, les auteurs montrent comment ce dispositif devient un instrument du gouvernement local. La propreté ne se réduit pas à une activité professionnelle ou à un service public, elle correspond à une (tentative d')organisation des rapports sociaux et s'inscrit dans des luttes politiques. Les auteurs montrent ainsi dans quelle mesure la propreté est investie par les acteurs politiques, moins pour produire une action publique que pour accumuler des ressources de légitimation et entretenir des allégeances électorales sur des fondements clientélaires. Cette étude de la propreté dévoile dès lors des techniques de gouvernement

    Registres et scènes d'action des entrepreneurs locaux de l'Europe

    No full text
    International audienceLa politique euro-méditerranéenne de la Région Provence-Alpes-Côtes d'Azur Nicolas MAISETTI a diplomatie décentralisée désigne l'expression d'une politique étrangère mise en oeuvre par les collectivités territoriales qui trouve son origine dans les jumelages 1. Ces modalités de la coopération décentralisée 2 se sont traduites dans les années 1980 par des pratiques plus intégrées en matière de gestion de projets dans les domaines de l'appui institutionnel, de la formation ou du développement économique. La dernière étape de cette évolution se caractérise par des initiatives visant à obtenir une reconnaissance et une intégration politique dans les arènes de négociation interétatiques 3
    corecore