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    La substituabilité des filières universitaires dans les choix d’études : une analyse en termes de prestige social.

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    Effet d’imitation (Easterlin, 1995), chances d’accès (Montmarquette & al., 2000 ; Demeulemeester & Rochat, 2001) ou encore prestige social (Demeulemeester & Diebolt, 2008), sont souvent évoqués afin d’expliquer les stratégies individuelles et les conséquences parfois contradictoires (Bienaymé, 1988) qui en découlent sur les marchés universitaires et du travail. Pour Diebolt (1994, 1995, 1997), le comportement de choix des individus dépend des salaires anticipés et des disponibilités au coeur du secteur professionnel. En modélisant ces phénomènes (Diebolt, 2001 ; Diebolt & El Murr, 2003, 2004), il met en évidence, entre autres, une substituabilité entre les filières universitaires. Partant de là, en extension de nos précédents travaux sur les choix individuels (Jaoul-Grammare, 2007ab) et de notre test de la théorie de l’engorgement (Jaoul, 2004ab), l’originalité de cet article est de proposer une analyse économétrique de séries macroéconomiques longues (Effectifs étudiants dans les filières universitaires françaises de 1899 à 2007) à l’aide de la notion de causalité (Granger, 1969 ; Engle & Granger, 1987) afin de répondre à une problématique microéconomique : le marché universitaire français offre-t-il des biens substituables ? Nos résultats montrent une substituabilité entre plusieurs filières universitaires et notamment entre des filières thématiquement différentes, rejoignant ainsi les récents résultats de l’étude de Demeulemeester & Diebolt (2008) qui expliquent ce phénomène par la prise en compte du prestige social des professions dans le choix de carrière des individus.Causalité, choix d’études, engorgement, enseignement supérieur, prestige social, substituabilité.

    Les inégalités de succès dans l’enseignement supérieur. Quel est le profil des étudiants qui réussissent?

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    Dans de précédents travaux (Jaoul-Grammare, 2007, 2008), à partir des approches théoriques de Boudon (1973) et Bourdieu (1988), nous avons montré que plus un individu va loin dans l’enseignement supérieur, plus les facteurs sociaux ont une influence sur son parcours. Partant de là, l’objectif de cet article est d’affiner l’analyse afin de déterminer le profil des individus poursuivant ou stoppant leurs études à deux stades du parcours dans l’enseignement supérieur (après la première année et après la quatrième année). Nous appliquons pour cela une Analyse Factorielle des Correspondances Multiples à la base de données Génération 98 du Cereq, afin de répondre à la problématique suivante : quel est le profil des individus qui réussissent ? Les résultats mettent en évidence plusieurs profils individuels qui soulignent les fortes inégalités qui marquent l’enseignement supérieur français ; inégalités de succès certes mais encore et surtout inégalités de genre, inégalités sociales et inégalités culturelles. Nous mettons également en avant un effet cumulatif ou encore « effet Mathieu » de ces inégalités.Effet Mathieu, enseignement supérieur, Inégalités, Profils individuels.

    Educational Mismatches, Wages and Economic Growth: A Causal Analysis for the French Case since 1980

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    In the last two decades, France has experienced an increase in mismatches between education and work. This article studies twenty two years of French productivity to highlight the causes and effects of overeducation on the employee wages and the national income. From the INSEE and Cereq data, this analysis shows a positive effect in the short term on wages of the least qualified and overeducated worker. Furthermore, overeducation phenomenon does not penalize the higher graduates. Paradoxically, if it is always profitable for individuals to increase their education investment; in term of growth, overeducation of the higher graduates produce an unfavourable short term effect on GDP.

    Does Over-education Influence French Economic Growth?

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    In the last two decades, France has experienced an increase in mismatches between education and work. This article studies twenty two years of French productivity to highlight the causes and effects of over-education on the employee wages and the national income. From the INSEE and Cereq data, this analysis shows a positive effect in the short term on wages of the least qualified and overeducated worker. Furthermore, over-education phenomenon does not penalize the higher graduates. Paradoxically, if it is always profitable for individuals to increase their education investment; in term of growth, over-education of the higher graduates produce an unfavourable short term effect on GDP.causality, growth, overeducation

    Analyse multidimensionnelle de l’insertion professionnelle des étudiants de bac+5 : approche par les parcours de formation et le capital social.

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    Ce travail propose une analyse des trois dimensions de l’insertion professionnelle (emploi, formation et ressenti), pour des bac+5 par une double approche : le parcours de formation d’une part et le capital social (transmis ou acquis) ensuite. Les résultats obtenus montrent que quelle que soit la dimension, pour le capital social transmis, les personnes issues des catégories sociales les plus favorisées ont de meilleurs résultats par rapport à l’insertion professionnelle, et pour le capital social acquis, ce sont les individus issus de filières « prestigieuses » qui ont de meilleurs résultats. Nous montrons également que quelle que soit la filière ce sont les enfants d’ouvriers qui ont les meilleurs scores pour la dimension ressenti ; pour la dimension emploi ils obtiennent le meilleur score au sein des filières « standards » et le plus faible au sein des filières « prestigieuses ».capital social, insertion professionnelle, parcours de formation.

    Syndicalisation et croissance économique : y a-t-il une exception française ?

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    Cet article étudie les liens entre le taux de syndicalisation et la croissance économique dans plusieurs pays européens afin de répondre à l’interrogation suivante : le taux de syndicalisation influence-t-il la croissance économique ou la relation est-elle inverse ? Dans certains pays, nous n’observons aucun lien entre ces deux variables, mais dans d’autres (Suède, Allemagne) la croissance du PIB a une influence sur le taux de syndicalisation. La France fait ici figure d’exception : c’est le seul pays dans lequel le taux de syndicalisation influence la croissance économique, et ce, de manière positive.causalité, croissance économique, syndicalisation.

    Choix d’orientation atypique en Master

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    International audienc

    Stratégie des élèves à l’entrée dans l’enseignement supérieur : les apports de l’enquête Transition du Secondaire au Supérieur 2019 à la problématique de l’engorgement

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    International audienceAccording to the theory of glutting, the choice of courses in higher education depends on the expected wages and the opportunities in the corresponding professional sectors. As all individuals reason in the same way, an imbalance may result within the higher education sectors, with some being saturated while others face a shortage of students. The consequences of these behaviours on the evolution of enrolment in higher education streams have been verified econometrically and an initial experiment seems to confirm the theoretical model by revealing a sensitivity to the gain and the number of places available when making orientation choices. As an extension, the TSS survey will provide a better understanding of students’ strategies for entering higher education and the impact of these strategies on their motivations at the time of formulating their wishes on the Parcoursup platform.Selon la théorie de l’engorgement, les choix de formations à l’entrée dans l’enseignement supérieur dépendent des salaires espérés et des débouchés dans les secteurs professionnels correspondants. Tous les individus raisonnant de manière identique, il peut résulter un déséquilibre au sein des filières du supérieur, certaines se retrouvant saturées alors que d’autres font face à une pénurie d’élèves. Les conséquences de ces comportements sur l’évolution des effectifs dans les filières du supérieur ont été vérifiées économétriquement et une première expérimentation semble confirmer le modèle théorique en révélant une sensibilité au gain et au nombre de places disponibles lors des choix d’orientation. En prolongement, l’exploitation de l’enquête TSS, va permettre de mieux saisir les stratégies des élèves à leur entrée dans le supérieur ainsi que l’impact de ces stratégies sur les motivations au moment de la formulation des vœux dans la plateforme Parcoursup

    Human capital, economic growth and development: New evidence

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    International audienceIn spite of the essential role conferred to human capital by endogenous growth theorists, various empirical approaches called into question these theories. Recently, Aghion and Cohen (2003) underline the fact that according to the degree of development of a country, the role of education is different. Following our preceding study on the European countries (Diebolt & Jaoul, 2004a; Jaoul, 2004a), the aim of this paper is to determine the type of relation existing between higher education and economic growth. We carry out a cliometric study aiming, on the one hand, to test the contributions of endogenous growth theories and, on the other hand, to highlight the assumption formulated by Aghion & Cohen i.e. the relation varies from one country to another according to the degree of development. Our article is articulated into three parts: after a recall of the theoretical framework (1), we present the data base and the methodology used (2). Then we discuss our empirical results (3) and finally we propose a new model explaining relationships between higher education and economic growth
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