105 research outputs found

    Saint-Pierre-lès-Elbeuf – Le Mont Enot

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    Identifiant de l'opération archéologique : 76 640 001 Date de l'opération : 2005 (MH) Les investigations conduites sur le site de Saint-Pierre-lès-Elbeuf s’inscrivent dans le programme de recherche visant à une meilleure caractérisation des industries paléolithiques de Normandie. Ce projet avait motivé la reprise de la grande coupe de référence en 2004 pour un réexamen de la stratigraphie à la faveur des récents acquis chrono-stratigraphiques issus des travaux conduits sur le Nord de la Franc..

    Klein C., De la méso-géomorphologie à la micro-géomorphologie et à la méga-géomorphologie. Klein C., Henri Baulig (1877-1962). Sa contribution à l’enrichissement de la géomorphologie générale

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    Claude Klein poursuit dans ces deux ouvrages le cours de ses réflexions qu’il présente avec le style clair, tonique et étincelant qu’on lui connaît. Il interpelle les quaternaristes en mettant en cause la géomorphologie climatique, particulièrement la notion de terrasse climatique et la confusion entre modelé et relief. Après la dernière guerre, la conception du cycle d’érosion de William Davis, revue par Henri Baulig (introduction de l’eustatisme, polycyclisme) et par Claude Klein (équilibre..

    Saint-Pierre-Église, Clitourps – Le Mont Etolan

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    Date de l'opération : 2007 (SD) Inventeur(s) : Cliquet Dominique (SRA) ; Lautridou Jean-Pierre (CNRS) ; Coutard Jean-Pierre (INRAP) Le site de Saint-Pierre-Eglise – Clitourps est implanté sur le sommet topographique du Val-de-Saire (est du Cotentin), le mont Etolan, qui domine l’actuelle frange côtière. Cette situation confère au gisement un statut particulier. En effet, les Paléolithiques occupaient un espace situé à l’intérieur des terres et de plus pouvaient observer l’évolution des troup..

    Le Pléistocène supérieur de Normandie et peuplements préhistoriques

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    La démarche consiste en une analyse séquentielle couplée à l’étude géomorphologique. Le fil directeur est la séquence lœssique d’abord définie sur les plateaux de Haute-Normandie (séquence normande), puis corrélée avec la séquence séquanienne des versants de Seine et enfin avec la séquence littorale du Cotentin, à plages perchées, dunes, tourbes, head et deux lœss. On distingue quatre phases d’érosion au Weichselien, la principale se plaçant au Pléniglaciaire inférieur.Les séquences lœssiques, fluviatiles et littorales ont livré des indices d’occupations humaines. Fréquentes durant le Début Glaciaire (stade 5 d à 5a) et au début du Pléniglaciaire (stade 4), ces implantations deviennent moins nombreuses à mesure que la glaciation s’intensifie.The approach is the sequential analysis associated with the study of the geomorphology. It is based on the lœssic sequence first defined on the plateaux of Upper Normandy (norman sequence), after on the slopes of the Seine valley (sequanian sequence) and finally on the coastal sequence (Cotentin) with raised beaches, dunes, peats, heads an two lœss. There are four phases of erosion during the Weichselian, but the main one correspond to the Lower Pleniglacial.The loessic, fluvial and coastal sequences coutain many remuants of human occupation mainly during the Early Glacial (MIS 5, d-a) and at the beginning of the Pleniglacial (MIS 4). These settlements are less numerous later, during the increasing of the cooling conditions

    Digulleville – Jardeheu

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    Date de l'opération : 2007 (SD) Inventeur(s) : Vilgrain-Bazin Gérard (BEN) ; Cliquet Dominique (SRA) ; Lautridou Jean-Pierre (CNRS) ; Coutard Jean-Pierre (INRAP) Le site de Digulleville se trouve sur l’actuel littoral de la Hague (Manche) et a été révélé en 2001 par l’enfouissement de réseaux (voir BSR 2001). L’implantation anthropique (en cours de fouille et d’étude) se développe sur le littoral en pied d’un escarpement rocheux qui structure l’espace domestique. À Jardeheu, les Paléolithiqu..

    Discontinuités dans l'enregistrement des cycles interglaciaire-glaciaire sur un littoral en contexte intraplaque. Exemple du Val de Saire (Normandie, France)

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    Les travaux récents menés dans le Val de Saire (Basse-Normandie, France), en bordure d'une mer épicontinentale, la Manche, ont mis en évidence quatre plates-formes d'abrasion marine étagées entre 0 et 35 m d'altitude. Ces plates-formes supportent des dépôts marins siliciclastiques d'épaisseur variable, souvent métrique. Leur étagement témoigne du caractère cyclique de la morphogenèse au Pléistocène moyen due à l'interaction entre variations eustatiques et activité tectonique. L'enregistrement sédimentaire d'une phase interglaciaire, soumis à l'eustatisme, se présente sous la forme d'une séquence marine régressive de type galets-sables. Il n'existe pas de relations stratigraphiques directes entre les dépôts marins des diverses périodes puisque chaque plate-forme est séparée de la précédente par une paléofalaise. Lors des phases froides, le Val de Saire a été soumis à l'action d'un climat périglaciaire marqué, avec dégradation des reliefs, mobilisation des versants, apports éoliens… Cette dualité de la morphogenèse au cours des cycles interglaciaire-glaciaire est responsable de fortes discontinuités dans l'enregistrement sédimentaire, tant spatiales que temporelles. Les volumes érodés sont importants : les séquences continentales antérieures au dernier cycle ne sont quasiment pas conservées. De plus, la séquence du Pléistocène supérieur, seule préservée, est elle-même incomplète et montre de nombreux hiatus : troncatures majeures pendant et à la fin du stade 5 et au début du stade 4, absence du pédocomplexe du Pléniglaciaire moyen, érosion des loess ante- Nagelbeek.Ainsi, la répétition des processus de formation des plates-formes et du dépôt d'une séquence détritique traduit une continuité dans le fonctionnement d'un système, dans lequel l'enregistrement est intrinsèquement discontinu avec un bilan sédimentaire relativement maigre. Ce système, ici particulièrement bien exprimé, est représentatif d'une grande partie du Massif Armoricain. Recent work led in the Val de Saire (Basse-Normandie, France), on the coast of the English Channel, has identified a series of Middle and Upper Pleistocene-age deposits overlying four wave-cut platforms between 0 and 35 m above sea-level. The cyclicity of the morphogenesis is explained by interaction between eustatic variations and strongly-expressed activity of slow uplift (ca. 60 mm/kyr through the Middle Pleistocene). The sedimentary record of an interglacial period is primarily a function of eustatic sea-level change, and each comprises a gravel-sand sequence representing the marine regression. There is no stratigraphical relationships between the marine deposits of different periods since each platform is clearly separated from the previous one by a palaeocliff.During cold periods, the Val de Saire was subject to the action of a periglacial climate, with relief degradation, slope mobilisation, and the deposition of extensive aeolian deposits…This duality in morphogenesis during interglacial-glacial cycles is responsible for major spatial and temporal discontinuities in the sedimentary record. Eroded volumes are large: cold-climate continental deposits prior to the last glacial cycle are hardly ever preserved. Moreover, the sequence of Upper Pleistocene, the only one preserved, is incomplete and includes several hiatuses. These are major truncations within and at the end of stage 5 and at the beginning of stage 4. There is an absence of the pedocomplex from the Middle Pleniglacial, and erosion of ante-Nagelbeek loess.The processes leading to platform formation and deposition of a detrital sequence are repeated periodically, which implies a continuity in a system, in which the sedimentary recording is intrinsically discontinuous with little sediment volumes left. This well-expressed system is representative of a large part of the Armorican Massif

    Rouvres – Le Champ du Coucou, entre le Gouloin, Les Trente Acres et la Fosse aux Loups

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    Date de l'opération : 2009 (SD) Les prospections conduites par Claude Escolano sur le site de Rouvres – Ouilly-le-Tesson ont montré la présence d’une concentration de vestiges rapportables aux cultures du Paléolithique final. Cette découverte, sur une faible surface, et le bon état de conservation du mobilier lithique ont motivé, en 2006, la conduite d’une campagne de sondages visant à faire une évaluation sanitaire du gisement. Les tranchées ont été ouvertes à l’emplacement d’une loupe de lœ..

    La séquence loessique de Saint‑Pierre‑lès‑Elbeuf (Normandie, France) : nouvelles données archéologiques, géochronologiques et paléontologiques

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    A Saint-Pierre-lès-Elbeuf dans la vallée de la Seine, quatre lœss anciens se superposent, avec quatre sols interglaciaires intercalés : Elbeuf I (Eemien), Elbeuf II, Elbeuf III et Elbeuf IV. Le sol le plus ancien (Elbeuf IV) est fossilisé localement par une couche de sables blancs alluviaux et par un tuf calcaire intégrant une association malacologique interglaciaire à Lyrodiscus, maintenant considéré comme marqueur biostratigraphique du stade isotopique 11. L’âge du complexe Elbeuf IV, sables et tuf (environ 400 ka) est en accord avec la stratigraphie et les nouvelles datations OSL. Au-dessus du tuf, au début d’une nouvelle sédimentation lœssique (stade isotopique 10) un niveau d’occupation rapportable à l’Acheuléen a été mis au jour. Ce dernier est actuellement le plus ancien sol d’occupation étudié en Normandie. Il correspond à une implantation de bord de berge caractérisée par quelques restes de macrofaune mal conservés et de nombreux artefacts qui témoignent d’opérations de débitage et de façonnage d’outils (biface et outils sur éclat).At Saint-Pierre-lès-Elbeuf in the Seine valley four ancient loesses are separated by four interglacials palaeosols: Elbeuf I (Eemian), Elbeuf II, Elbeuf III and Elbeuf IV. Above the lowest soil (Elbeuf IV), there is a thin cover of whitish alluvial sands and a calcareous interglacial tufa which contains a Lyrodiscus assemblage considered presently as a biostratigraphical marker of MIS 11. Elbeuf IV complex, sands and tufa, of 400 ka age is in agreement with the stratigraphy and new OSL dates. Above the tufa, at the base of a lœss accumulation (MIS 10), an Acheulean implements has been discovered. This last level is currently the oldest known human settlement in Normandy. It is located at the edge of a river bank and is characterized by a few weathered bones (macrofauna) and by numerous artefacts which indicate debitage processes and tool manufacture (handaxes and flake tools)

    Nouvelles données sur le site majeur d’Écalgrain : datations radiométriques et occupations humaines de la Pointe de la Hague (Cotentin, Normandie)

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    Il y a à la Pointe de la Hague deux principaux niveaux de plages perchées reposant sur deux plates-formes d’abrasion marine : la plage inférieure de 4 à 6 m NGF et la plage supérieure entre 12 et 18 m. Ces paléoplages sont recouvertes par des heads périglaciaires (dépôts de gélifluxion) et par des loess. La plage inférieure date le plus souvent de l’Eemien et ses dépôts de couverture du Weichselien. La plage supérieure correspond à l’optimum du stade isotopique 7. Cependant, dans la baie d’Ecalgrain, l’âge de la basse plage est discuté. Les formations de couverture sont complexes, avec deux séquences head-loess séparées par un sol brun lessivé interglaciaire. La tourbe et les argiles grises au-dessus de la paléoplage (5 m NGF), sous les heads, contiennent une flore et des coléoptères témoignant d’un lent retrait de la mer à la fin d’un interglaciaire et au début d’une période froide. Les datations absolues (IRSL) sont en accord avec la stratigraphie. La paléoplage, constituée de graviers surmontés de sables rouges, est attribuée à la fin du stade isotopique 7 (190 ka), la séquence inférieure au Saalien (140 ka, pour le loess ; stade 6), le paléosol au sommet à l’Eemien (sol brun lessivé), et la séquence supérieure (head-loess) au Weichselien. La base de la séquence a livré en deux secteurs distincts, au moins deux ensembles lithiques, le premier associé à la partie sommitale d’une plage de galets, dans la partie sud de la baie, le second, incorporé à des sables rouges, localement indurés et recouvrant une plage de galets, dans sa partie centre-sud, un peu plus au nord. Dans les deux assemblages, seul le silex est mis en oeuvre. Le premier ensemble se rapporte à la fin du dernier interglaciaire et / ou au début du dernier glaciaire, se définit par une production d’éclats et d’enlèvements laminaires obtenus soit par débitage direct, soit par la méthode Levallois, soit enfin, pour les lames, par une « gestion volumétrique ». Le second, rapporté au Saalien, se caractérise par un débitage orienté vers la production d’éclats et de pointes, obtenus soit par débitage direct soit par la méthode Levallois. Ces deux séries s’inscrivent dans la variabilité du Paléolithique moyen cotentinois et par extension de France septentrionale.There are in The Hague peninsula two main levels of raised beaches associated with two marine platforms: the lower beach from 4 to 6 m OD and the upper beach (12-18 m OD). They are covered by periglacial heads (gelifluxion) and loess. The lower beach is mainly eemian and the cover of head and loess weichselian. The upper beach corresponds to the optimum of the MIS 7. However in the Ecalgrain bay the age of the lower beach (5 m OD) is discussed. The cover deposits are complex, with two sequences head-loess separated by an interglacial soil. The peat and humic silt above the beach, below the main sequences head-loess, contains flora and coleoptera witch indicate a slow sea regression at the end of an interglacial and at the beginning of a cold period. The absolute datings (IRSL) are in agreement with the stratigraphy. So the paleo beach is situated at the end of the MIS 7 (marine regression; 190 Ky) and the lower head and loess correspond to the Saalian (MIS 6; 140 Ky for the loess) with a remnant of an eemian forest paleosol, and the upper head and loess are weichselian. Two lithic assemblages have been found below the heads: in the raised beach, the first at the top of the lower unit (sand and gravels), is located in the southern part of the bay; the second, associated to the upper unit (reddish sands), is located between this site and the section 2. There are flints only in the two assemblages. The first dated to the end of the last interglacial and/or during the beginning of the last glacial period, is characterized by flake production and blade removal obtained either by direct debitage, the Levallois method, or for the blades, by core-volume organization. The second, (Saalian) seems oriented towards the production of flakes and points, obtained either by direct debitage or by the Levallois method. These two series correspond to the variability of the Cotentin Middle Palaeolithic, and by extension, to that of northern France
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