11 research outputs found

    Arrêt des anticoagulants avant un acte de chirurgie buccale : mythes et réalités

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    Il s’agit d’une étude transversale et descriptive portant sur une période de 9 mois (janvier à septembre 2005). Elle a eu pour cadre le service d’Odontologie d’un centre hospitalier public de la région de Dakar (Sénégal). Elle a concerné 32 patients référés au service d’Odontologie par le Service de Cardiologie. Ils présentaient une pathologie cardio-vasculaire ayant nécessité la prescription d’un anti-vitamine K et ils devaient subir un acte de chirurgie buccale. L’objectif du travail était de déterminer la valeur de l’INR (International Normalized Ratio) permettant de réaliser un acte de chirurgie buccale sans risque hémorragique. Nous avons exploité les paramètres suivants : identification du malade, état bucco-dentaire, type de soins bucco-dentaires, type de cardiopathies, posologie des AVK, valeur de l’INR, moyens d’hémostase. 81,25 % (26 sur 32) des patients étaient des femmes, soit un sexe ratio M/F de 0,23. La moyenne d’âge était de 53 ans, avec des extrêmes de 21 ans et 84 ans. 56,25 % des patients ont subi une seule extraction, 25 % des extractions multiples et 18,75 % ont bénéficié d’un détartrage-curetage. La valeur moyenne de l’INR est de 2,38 avec une variance de 0,07 et un écart type de 0,27. Grâce aux moyens d’hémostase instaurés, aucune complication hémorragique postopératoire n’est survenue. Il semble bien que le risque d’accident thromboembolique à l’arrêt du traitement est beaucoup plus préjudiciable que le risque hémorragique pour le patient. Med Buccale Chir Buccale 2008 ; 14 : 103-109

    Fractures de la mandibule en pratique odontologique : à propos de 103 cas

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    La fracture mandibulaire constitue un motif fréquent de consultation en Odontologie à Dakar. Elle peut être considérée comme une urgence médicale de par l’hémorragie, mais aussi par les troubles respiratoires qui peuvent en découler. Nous nous sommes fixés comme objectif d’étudier les aspects socio-démographiques, cliniques et thérapeutiques des fractures mandibulaires dans notre pratique. Matériel et méthode : Il s’agit d’une étude transversale et descriptive qui s’est déroulée de février 2003 à décembre 2006 et a concerné 103 patients ayant une fracture mandibulaire. Elle a eu pour cadre le service d’Odontologie de l’Hôpital général de Grand Yoff. Nous avons exploité le registre des patients et les fiches individuelles d’examen des patients Résultats : L’âge moyen était de 27,6 ans avec des extrêmes allant de 3 ans et 73 ans. Le sex-ratio était de 3,9. Les délais de consultation varient de 0 à 40 jours. Le plus souvent les fractures mandibulaires sont dues à des accidents de la voie publique (46 cas, 44,70 %) et dans 57 cas (55,30 %) la fracture siège dans la région symphysaire. Le traitement consiste à faire une prescription médicamenteuse avant tout acte, avec réduction suivie d’une contention orthopédique ou chirurgicale. (Med Buccale Chir Buccale 2009 ; 15 : 137-145)

    Molecular Epidemiology of Enterovirus A71 in Surveillance of Acute Flaccid Paralysis Cases in Senegal, 2013–2020

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    Enterovirus A71 (EV-A71) is a non-polio enterovirus that currently represents a major public health concern worldwide. In Africa, only sporadic cases have been reported. Acute flaccid paralysis and environmental surveillance programs have been widely used as strategies for documenting the circulation of polio and non-polio enteroviruses. To date, little is known about the molecular epidemiology of enterovirus A71 in Africa where resources and diagnostic capacities are limited. To fill this gap in Senegal, a total of 521 non-polio enterovirus isolates collected from both acute flaccid paralysis (AFP) and environmental surveillance (ES) programs between 2013 and 2020 were screened for enterovirus A71 using real-time RT-PCR. Positive isolates were sequenced, and genomic data were analyzed using phylogeny. An overall rate of 1.72% (9/521) of the analyzed isolates tested positive for enterovirus A71. All positive isolates originated from the acute flaccid paralysis cases, and 44.4% (4/9) of them were isolated in 2016. The nine newly characterized sequences obtained in our study included eight complete polyprotein sequences and one partial sequence of the VP1 gene, all belonging to the C genogroup. Seven out of the eight complete polyprotein sequences belonged to the C2 subgenotype, while one of them grouped with previous sequences from the C1 subgenotype. The partial VP1 sequence belonged to the C1 subgenotype. Our data provide not only new insights into the recent molecular epidemiology of enterovirus A71 in Senegal but also point to the crucial need to set up specific surveillance programs targeting non-polio enteroviruses at country or regional levels in Africa for rapid identification emerging or re-emerging enteroviruses and better characterization of public health concerns causing acute flaccid paralysis in children such as enterovirus A71. To estimate the real distribution of EV-A71 in Africa, more sero-epidemiological studies should be promoted, particularly in countries where the virus has already been reported
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