29 research outputs found
Questions of Costs About the French Bio-Fuel Sector by Year 2010
By the end of year 2010, each member state of the European Union (the EU) ought to incorporate 5.75% of bio-fuels in the total of fuels used for transportation purposes. In order to achieve such a target, tax incentives are implemented by the French government given that the production of bio-fuels still remains unprofitable, even if oil prices are about $60/barel. After a brief introduction (1), we will first demonstrate the importance borne by the cost of agricultural raw material in the total cost of biofuels (2). For this purpose a sequential multi annual LP model is used (3). Emphasis must be placed on the possible competition between food and energy crops, should the production of energy crops require land exceeding the mandatory 10% set-aside (4). An assessment of the profitability of the different types of bio-fuels is then carried out (5).bio-fuels, Common Agricultural Policy, opportunity cost, energy crops, Kyoto Protocol, Resource /Energy Economics and Policy, C61, Q18, Q42,
Economic impact of biofuel chains in France
Given the current situation with the high price of oil (an average of $53 per barrel in 2005) and the risk of global warming, the European Union (EU) is reinforcing its objectives related to the production of biofuels: they should account for 5.75% of the overall fuel consumption by 2010 in France, as opposed to 1% in 2005. In keeping with the objective set for 2010, the biodiesel derived from rapeseed is still the preferred biofuel (27.5 million hectolitres projected), compared to the ethanol derived from wheat or sugarbeet (9.3 million hectolitres projected). Our model makes it possible to foresee that there will be a competition between food and energy crops by 2006 and that this will occur even before all of the fallow areas are requisitioned. Our paper stresses the fact that the energy and economic advantages of first-generation biofuels are not sufficient to replace large quantities of petroleum resources.Resource /Energy Economics and Policy,
Min-max regret versus gross margin maximization in arable sector modeling
"A sector model presented in this article, uses about 200 representative French cereal-oriented farms to estimate policy impacts by means of mathematical modeling. Usually, such models suppose that farmers intend to maximize expected gross margin. This rationality hypothesis however seems hardly justifiable, especially these days, when gross margin variability due to European Common Agricultural Policy changes may become significant. Increasing uncertainty introduces bounded rationality to the decision problem so that crop gross margins may be better approximated by interval rather than by expected (precise) values. The initial LP problem is specified as an “Interval Linear Programming (ILP)”. We assume that farmers tend to decide upon their surface allocation prudently in order to get through with minimum loss, which is precisely the rationale underlying the minimization of maximum regret decision criterion. Recent advances in operations research, namely Mausser and Laguna algorithms, are exploited to implement the min-max regret criterion to arable agriculture ILP. The validation against observed crop mix proved that as uncertainty increases about 40% of the farmers adopt the min-max regret decision rule instead of the gross margin maximization."Interval Linear Programming, Min-Max Regret, Common Agricultural Policy, Arable cropping, France
L'ambivalence des filières biocarburants
D'une situation de faible importance dans la sole agricole française (324 000 hectares en 2004 dont 300 000 hectares de colza), les cultures énergétiques devraient connaître un rapide accroissement de leur surface afin de permettre d'atteindre un niveau d'incorporation de 5,75% de biocarburants dans les carburants fossiles à l'horizon 2010 (valeur recommandée par la Directive 2003/30/CE, dite "promotion des biocarburants"). Le gouvernement français a d'ailleurs récemment augmenté les autorisations de production. Dans le contexte actuel où le prix du pétrole côtoie les 70$ par baril et où la lutte contre le réchauffement climatique devient une priorité, les biocarburants sont présentés sous un angle très favorable. Cependant, compte tenu de leur rendement énergétique par hectare de terre dans l'ensemble très moyen et de leurs coûts élevés, on est amené à tempérer les analyses très optimistes qui les entourent. Présentés essentiellement comme des filières énergétiques, on oublie de souligner que les biocarburants sont également un moyen indirect de soutien de l'agro-industrie et de l'agriculture, sous la responsabilité de chaque pays. Les principaux résultats résumés ici concernent la France. Ils sont obtenus en utilisant un modèle d'équilibre partiel et dynamique, OSCAR, mis au point par l'INRA (encadré 1). Les points forts de ce modèle consistent en une formalisation détaillée des offres agricoles, alimentaire et non alimentaire, compte tenu des évolutions de la PAC et des impacts des biocarburants sur les revenus ainsi que sur les emplois agricoles.
La révision à mi-parcours de la PAC (juin 2003) et les exploitations céréalières des régions intermédiaires
A l'aide d'un modèle régional d'offre optimisant le revenu agricole des exploitations sous un ensemble de contraintes et simulant parallèlement les évolutions des structures agricoles sur la période 2002-2012, les impacts du compromis de Luxembourg sur les revenus et sur les structures agricoles, sur les assolements et sur la déprise (non culture) ont été analysés, dans les régions céréalières intermédiaires. Les simulations montrent un léger risque de déprise, 8% des exploitations, si les prix des céréales diminuent nettement, 81€ à l'horizon 2012. Un recouplage de 25% des aides fait disparaître la déprise dans ce scénario de prix qui suppose une baisse du prix d'intervention. Suite au compromis de Luxembourg, le maintien du prix d'intervention devrait normalement empêcher une baisse aussi importante des prix et freiner donc naturellement la déprise. Alors que les ultimes propositions "Fischler" (scénario 1) auraient entraîné des baisses importantes de revenu agricole par hectare et par exploitation, le compromis de Luxembourg (scénario 2) devrait permettre un maintien du revenu par exploitation en euros constants (taux d'inflation 1,4%), sachant que 12% des exploitations disparaissent à l'horizon 2012, selon le modèle. Le découplage fait peu évoluer l'équilibre entre les céréales et les oléagineux, ce qui n'est pas surprenant puisque les aides couplées par culture sont identiques depuis l'application de l'Agenda 2000.
De l’économie de l’exploitation agricole à la politique scientifique régionale de l’INRA. L’itinéraire d’un homme du « service public »
Jean-Claude Tirel nous a quittés le 20 novembre 2007 Ses compétences d’économiste, son engagement pour l’INRA marqué par un fort esprit de « service public », ses qualités d’ouverture : « Toujours faire en sorte que la diversité des opinions et des approches soit mieux respectée », de diplomate pour résoudre les difficultés et réduire les « guêpiers », sa totale disponibilité, son humour, rétif à toute bureaucratie, complété d’une gentillesse exquise ont marqué l’institution et toute une géné..
L'agriculture, source d'énergie : le point sur les techniques d'utilisation de la biomasse
As a consequence of the increasing prices of fossil fuels, a new finality for agriculture is appearing: energy production from biomass.
During the next ten years, by-products straw and animal wastes are the most important. Could be an energy feedstock about 5 to 6 Mtep, without any effect on the soil fertility, nor on the other uses of agricultural wastes. On this period, by-products will be used to produce calorific energy, wet residues by anaerobic digestion and dry residues, by direct combustion. To-day, economic factors limit the development of these two technologies, particularly, the development of anaerobic digestion.
For the future, energetic cultures are considered. Short forestry rotations seem to be a very promising possibility. These cultures could be converted into liquid tuels, such as methanol.Avec le renchérissement des prix des énergies fossiles, une nouvelle mission de l'agriculture commence à apparaître : la production d'énergie à partir du carbone des plantes.
Dans le cadre de la décennie à venir, les sous-produits agricoles, essentiellement les pailles et les fumiers, pourraient fournir 5 à 6 Mtep sans qu'apparaissent de phénomènes de concurrence, ni avec les usages alimentaires, ni avec les usages agronomiques. La production de chaleur, à petite échelle, soit à la ferme, soit dans sa périphérie, semble la filière la plifë réaliste. Elle sera réalisée tout d'abord par combustion des produits secs (paille) puis, suivant le progrès des techniques, par fermentation méthanique des fumiers de bovins. Actuellement, dans bien des sites, l'obstacle économique freine encore la diffusion des technologies précédentes et surtout de la fermentation méthanique.
A plus long terme, on peut envisager le développement de cultures énergétiques très diverses et adaptées à différents milieux. On fonde beaucoup d'espoir sur les plantations énergétiques à courte révolution, à base de peupliers.
En plus de l'énergie calorifique, l'agriculture pourrait également produire des carburants, surtout, semble-t- il, grâce à la voie du methanol.Sourie Jean-Claude. L'agriculture, source d'énergie : le point sur les techniques d'utilisation de la biomasse. In: Économie rurale. N°138, 1980. pp. 49-58
Les productions ligneuses intensives : une solution aux excédents agricoles ?
Can intensive forestry help to shorten agricutture surplus ?
This paper focuses on a regional linear programming model able to simulate the competition between food-crops (namely cash-crops) and intensive ligno-cellulosic crops (Short Rotation Forestry of poplars).
The competition is examined from the farmers' point of view but also from the Common Agricultural Policy one. Farmers are supposed to maximize their individual income and the CAP objective is to reduce agricultural supports.
Applied to a medium intensity area, the model shows the impossibility of satisfying simultaneously both interdependent objectives when SRF are cultivated on the farms instead of cash-crops. The available financial support provided by a decrease of food-crops can't compensate the low SRF profitability, even if a global transfer is done.
In order to reach the previous two objectives (micro and macro), prices of wood should approximately be twice higher. These results suggest to reconsider the basic hypothesis of the model, as drastic CAP changes may intervene in a near future and favour non-food crops cultivation by farmers.Cet article présente un modèle régional de programmation linéaire permettant d'analyser les substitutions possibles entre des cultures alimentaires et des productions ligneuses intensives. Ces substitutions sont analysées en tenant compte simultanément des contraintes économiques et financières des producteurs agricoles et des objectifs plus globaux de maîtrise des dépenses de la politique agricole commune.
Ce modèle montre que l'introduction d'une production intensive de bois (le peuplier est pris comme exemple) dans des systèmes de production situés en région agricole moyennement intensive ne permet pas une convergence entre les objectifs économiques des agriculteurs et les objectifs de maîtrise des aides à l'agriculture, compte tenu des prix actuels des cultures alimentaires et du bois (hypothèse 120 F par tonne de matière sèche sur pied).
Un doublement du prix du bois, toutes choses égales par ailleurs, semble nécessaire pour obtenir cette convergence. Toutefois, l'incidence sur la diminution des aides agricoles reste faible, 2 % environ.
Ce résultat suggère d'inscrire la modélisation dans un cadre différent où les prix agricoles seraient remis en cause et où la production de bois irait de pair avec l'agrandissement des exploitations.Hautcolas Jean-Charles, Sourie Jean-Claude. Les productions ligneuses intensives : une solution aux excédents agricoles ?. In: Cahiers d'Economie et sociologie rurales, N°15-16, 2e et 3e trimestres 1990. Économie de la forêt et offre de bois. pp. 127-143
Le développement des biocarburants en France : une analyse de la compétition entre colza ester et colza alimentaire à l’horizon 2010
Following the EU directives which aim at developing biofuels up to 5.75% of the total fuels used for terrestrial transportation purposes, the French government has announced that a supplementary 800 000 tons’ agreement of biofuels will be produced by 2007. Rapeseed Methyl Ester (RME, mixed with diesel oil) will then be produced up to nearly 1 Million tons. Particular emphasis is dedicated in this article to the competition between food and energy rapeseed. Thanks to a linear programming model, insights can be given about the evolutions between the different rapeseed areas. Four different scenarios are developed in order to enlighten some aspects of this competition
PAC, jachères et économie de la production agricole en grande culture
International audienceUne jachère tournante (durée 6 ans), dont la mise en place est obligatoire pour les producteurs produisant plus de 92t de céréales, et qui leur permet d'obtenir des « aides compensatoires » pour les céréales, les oléagineux et les protéagineux. Cette jachère devrait concerner, d'après le SCEES, 298 000 exploitations et couvrir une surface de 1 665 000 ha, soit 12,3% de la surface en céréales et oléoprotéagineux (SCOP) fixée à 13 522 000 ha. Cette jachère est pour la Commission des Communautés européennes l'instrument essentiel de régulation de la production agricole, le taux de jachère devant évoluer en fonction du niveau de la production et de l'état des marchés