19 research outputs found

    Quantifier les besoins énergétiques des limicoles.

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    National audienceLa plupart des limicoles de l'hémisphÚre nord nichent dans la toundra circumpolaire et passent la période de non-reproduction sur les escales migratoires et les sites d'hivernage en domaine tempéré à tropical. Pendant cette longue période internuptiale, si quelques limicoles peuvent exploiter des habitats continentaux humides, la majorité dépend des domaines intertidaux de substrat meuble ou dur, et plus particuliÚrement des grands sites estuariens. Au sein du compartiment benthique d'un estuaire européen classique, si on exclut les pinnipÚdes, on trouve schématiquement trois grands échelons trophiques : les oiseaux et les poissons, le macrozoobenthos et les algues (microalgues et macroalgues). Cette chaßne trophique courte s'explique en grande partie par la grande diversité d'oiseaux s'alimentant en domaine intertidal. Puisque les limicoles comptent parmi les principaux prédateurs du compartiment benthique des systÚmes estuariens, l'évaluation de l'énergie qu'ils prélÚvent par rapport à la ressource disponible est essentielle dans l'étude des réseaux trophiques intertidaux. Dans ce chapitre, nous proposons une courte revue des méthodes classiquement utilisées pour estimer l'énergie prélevée par une communauté de limicoles en fonction de la ressource et de l'espace benthiques disponibles au sein d'un domaine intertidal donné. Nous détaillerons successivement comment quantifier les besoins énergétiques des limicoles, puis comment quantifier la valeur énergétique du macrobenthos et de sa fraction récoltable par les limicoles, et enfin prendre en compte la superficie intertidale réellement disponible pour les limicoles

    Bird migration and climate change : analysis of data from watchsites in France and in Europe

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    Ces derniĂšres annĂ©es, de nombreuses Ă©tudes ont mis en Ă©vidence que le cycle de vie et le comportement des organismes sont en train de changer en rĂ©ponse au rĂ©chauffement climatique. Le modĂšle d’étude des oiseaux apparaĂźt ĂȘtre un excellent tĂ©moin de ces changements et prĂ©sente l’avantage d’ĂȘtre particuliĂšrement bien documentĂ©, grĂące notamment Ă  l’existence de sĂ©ries de donnĂ©es biologiques sur de longues pĂ©riodes. Parmi ces sĂ©ries, celles recueillies sur les sites de suivi de la migration active sont particuliĂšrement appropriĂ©es pour dĂ©tecter les changements phĂ©nologiques et la tendance populationnelle des oiseaux migrateurs sur le long terme, et n’ont jusque lĂ  que trĂšs peu Ă©tĂ© considĂ©rĂ©es. Au cours de cette thĂšse, aprĂšs avoir rĂ©alisĂ© un inventaire exhaustif des sites de suivi de la migration active en France, nous avons dĂ©terminĂ© les critĂšres d’exploitabilitĂ© de ces donnĂ©es et les mĂ©thodes adaptĂ©es Ă  leur utilisation. En analysant ces donnĂ©es, il a Ă©tĂ© mis en Ă©vidence chez les migrateurs courte-distance un allongement du temps de prĂ©sence sur les sites de reproduction ainsi qu’un raccourcissement des distances de migration, laissant supposer une tendance Ă  la sĂ©dentarisation Ă  proximitĂ© des sites de reproduction. De plus, nous avons montrĂ© que ces changements du comportement migratoire ne s’opĂšrent pas systĂ©matiquement de façon linĂ©aire, progressive, mais souvent de façon abrupte, soudaine, et synchrone (e.g. circa 1995). Une telle modification est Ă  la fois la cause et la consĂ©quence d’une rĂ©organisation dynamique des Ă©cosystĂšmes qui opĂšre notamment au travers des rĂ©seaux trophiques, tĂ©moignant d’une rĂ©ponse Ă  grande Ă©chelle des Ă©cosystĂšmes face au changement climatique.In recent years, a number of studies have highlighted that the life cycle and behaviour of organisms are changing as a result of global warming. Birds appear to be suitable models to detect these changes because this taxonomic group is particularly well documented, with a large amount of biological datasets available over long periods. Among them, those collected at migration watchsites are particularly valuable to detect long term phenological changes and population trends of migratory birds, but these data have been poorly considered so far. In this thesis, an exhaustive inventory of monitoring watchsites in France is first performed; we then determined the minimum requirements to use such heterogeneous datasets in order to reliably estimate changes in bird phenology and population. We showed that short-distance migrants have lengthened their breeding area residence time and have shortened their migration distances. It suggests that these birds may become resident close to their breeding sites. In addition, we demonstrated that these changes in migratory behaviour do not always occur linearly or gradually, but often abruptly, suddenly, and in a synchronous way (e.g. circa 1995). Such changes are both the cause and the consequence of a dynamical reorganization of ecosystems identified through food webs, indicating a large-scale response of ecosystems to climate change

    À la rencontre des oiseaux migrateurs de Forillon

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    Waders in winter: long-term changes of migratory bird assemblages facing climate change

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    International audienceEffects of climate change on species occupying distinct areas during their life cycle are still unclear. Moreover, although effects of climate change have widely been studied at the species level, less is known about community responses. Here, we test whether and how the composition of wader (Charadrii) assemblages, breeding in high latitude and wintering from Europe to Africa, is affected by climate change over 33 years.We calculated the temporal trend in the community temperature index (CTI), whichmeasures the balance between cold and hot dwellers present in species assemblages. We found a steep increase in the CTI, which reflects a profound change in assemblage composition in response to recent climate change. This study provides, to our knowledge, the first evidence of a strong community response of migratory species to climate change in their wintering areas

    Influence of stability and fragmentation of a worm-reef on benthic macrofauna

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    International audienceIn coastal areas, reef-builder worms often are bio-engineers by structuring their physical and biological environment. Many studies showed that this engineering role is determined by the densities of the engineer species itself, the highest densities approximately corresponding to the most stable areas from a sedimentological point of view, and hosting the richest and the most diverse benthic fauna. Here, we tested the potential influence of the spatio-temporal dynamics and the spatial fragmentation of one of the largest European intertidal reefs generated by the marine worm Lanice conchilega (Pallas, 1766) (Annelida, Polychaeta) on the associated benthic macrofauna. We demonstrated that the worm densities do have a significant positive role on the abundance, biomass, species richness and species diversity of the benthic macrofauna and that the reef stability also significantly influences the biomass and species diversity. Moreover, the reef fragmentation has significant negative effects on the abundance, biomass and species richness. In addition to L. conchilega densities, the stability and the spatial fragmentation of the reef also significantly structure the associated benthic assemblages. This study demonstrates the interest of "benthoscape ecology" in understanding the role played by marine engineer species from a spatial point of view

    Quantifier les besoins énergétiques des limicoles.

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    National audienceLa plupart des limicoles de l'hémisphÚre nord nichent dans la toundra circumpolaire et passent la période de non-reproduction sur les escales migratoires et les sites d'hivernage en domaine tempéré à tropical. Pendant cette longue période internuptiale, si quelques limicoles peuvent exploiter des habitats continentaux humides, la majorité dépend des domaines intertidaux de substrat meuble ou dur, et plus particuliÚrement des grands sites estuariens. Au sein du compartiment benthique d'un estuaire européen classique, si on exclut les pinnipÚdes, on trouve schématiquement trois grands échelons trophiques : les oiseaux et les poissons, le macrozoobenthos et les algues (microalgues et macroalgues). Cette chaßne trophique courte s'explique en grande partie par la grande diversité d'oiseaux s'alimentant en domaine intertidal. Puisque les limicoles comptent parmi les principaux prédateurs du compartiment benthique des systÚmes estuariens, l'évaluation de l'énergie qu'ils prélÚvent par rapport à la ressource disponible est essentielle dans l'étude des réseaux trophiques intertidaux. Dans ce chapitre, nous proposons une courte revue des méthodes classiquement utilisées pour estimer l'énergie prélevée par une communauté de limicoles en fonction de la ressource et de l'espace benthiques disponibles au sein d'un domaine intertidal donné. Nous détaillerons successivement comment quantifier les besoins énergétiques des limicoles, puis comment quantifier la valeur énergétique du macrobenthos et de sa fraction récoltable par les limicoles, et enfin prendre en compte la superficie intertidale réellement disponible pour les limicoles

    Prendre en compte les surfaces réellement exploitables.

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    National audienceLes zones intertidales sont, par définition, soumises à la marée et les limicoles ne peuvent donc s'y alimenter qu'à marée basse, lorsqu'elles sont exondées. Le régime de marée, la configuration bathymétrique générale de chacun des sites, la position bathymétrique de chacun des habitats intertidaux, mais également le moment de la marée conditionnent des variations parfois importantes de superficies réellement accessibles ou attractives pour les limicoles. En conséquence, il serait abusif de rapporter des densités de limicoles, et a fortiori des quantités de biomasse ou d'énergie prélevées par ceux-ci, à des superficies intertidales brutes, bien que la majorité des études estimant des densités de limicoles sur des sites estuariens le fassent. Nous proposons de montrer l'importance de la prise en compte des différences de superficies réellement accessibles entre des sites différents, entre des habitats différents, et nous soulignons enfin la variabilité spatiale de l'attractivité des zones intertidales en fonction des individus et du moment de la marée

    Quantifier les besoins énergétiques des limicoles.

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    National audienceLa plupart des limicoles de l'hémisphÚre nord nichent dans la toundra circumpolaire et passent la période de non-reproduction sur les escales migratoires et les sites d'hivernage en domaine tempéré à tropical. Pendant cette longue période internuptiale, si quelques limicoles peuvent exploiter des habitats continentaux humides, la majorité dépend des domaines intertidaux de substrat meuble ou dur, et plus particuliÚrement des grands sites estuariens. Au sein du compartiment benthique d'un estuaire européen classique, si on exclut les pinnipÚdes, on trouve schématiquement trois grands échelons trophiques : les oiseaux et les poissons, le macrozoobenthos et les algues (microalgues et macroalgues). Cette chaßne trophique courte s'explique en grande partie par la grande diversité d'oiseaux s'alimentant en domaine intertidal. Puisque les limicoles comptent parmi les principaux prédateurs du compartiment benthique des systÚmes estuariens, l'évaluation de l'énergie qu'ils prélÚvent par rapport à la ressource disponible est essentielle dans l'étude des réseaux trophiques intertidaux. Dans ce chapitre, nous proposons une courte revue des méthodes classiquement utilisées pour estimer l'énergie prélevée par une communauté de limicoles en fonction de la ressource et de l'espace benthiques disponibles au sein d'un domaine intertidal donné. Nous détaillerons successivement comment quantifier les besoins énergétiques des limicoles, puis comment quantifier la valeur énergétique du macrobenthos et de sa fraction récoltable par les limicoles, et enfin prendre en compte la superficie intertidale réellement disponible pour les limicoles

    Prendre en compte les surfaces réellement exploitables.

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    National audienceLes zones intertidales sont, par définition, soumises à la marée et les limicoles ne peuvent donc s'y alimenter qu'à marée basse, lorsqu'elles sont exondées. Le régime de marée, la configuration bathymétrique générale de chacun des sites, la position bathymétrique de chacun des habitats intertidaux, mais également le moment de la marée conditionnent des variations parfois importantes de superficies réellement accessibles ou attractives pour les limicoles. En conséquence, il serait abusif de rapporter des densités de limicoles, et a fortiori des quantités de biomasse ou d'énergie prélevées par ceux-ci, à des superficies intertidales brutes, bien que la majorité des études estimant des densités de limicoles sur des sites estuariens le fassent. Nous proposons de montrer l'importance de la prise en compte des différences de superficies réellement accessibles entre des sites différents, entre des habitats différents, et nous soulignons enfin la variabilité spatiale de l'attractivité des zones intertidales en fonction des individus et du moment de la marée
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