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    Etude de la relation entre le système cardiovasculaire et la thydoïde au cours du développement. -- Sciences Biomédicales

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    L’hypothyroïdie congénitale touche un nouveau-né sur 3000 et 85% des cas sont la conséquence d’une anomalie du développement thyroïdien. Plusieurs équipes ont montré une relation entre le système cardiovasculaire et la thyroïde, et des données suggèrent que le cœur et les vaisseaux endothéliaux pourraient jouer un rôle dans le développement de la glande. Au sein du laboratoire d’accueil, le poisson zèbre est utilisé comme modèle pour étudier l’embryogenèse thyroïdienne.Lors de ce mémoire, nous avons étudié le développement de la thyroïde chez des poissons dont le système cardiovasculaire est altéré. D’une part, les mutants cloche, dont la majorité des cellules endothéliales sont absentes (ce qui résulte notamment en une absence d’aorte ventrale) et d’autre part, les morphants Tnnt2, dont le cœur est non-contractile. Les seconds sont obtenus par micro-injection d’un morpholino ciblant l’ARN messager codant pour la troponine cardiaque Tnnt2 indispensable à la contractilité cardiaque. Ces études ont été réalisées avec une lignée tg(tg:mCherry) exprimant une protéine fluorescente rouge dans la thyroïde, ce qui a permis une étude en temps réel du développement thyroïdien. Nous avons montré que, ni les étapes de spécification et de bourgeonnement du primordium thyroïdien, ni la croissance et la survie de la glande ne sont affectées par les anomalies du système cardiovasculaire étudiées: des follicules sont capables de se former et de produire de la thyroxine. Cependant, l’étape de dispersion rostrale des follicules selon une ligne cranio-médiane (une caractéristique intrinsèque de la folliculogenèse thyroïdienne chez le poisson) est perturbée. Ainsi, les follicules restent compactés au niveau du bulbe artériel, l’aorte ventrale absente chez les mutants, semblant ainsi nécessaire à la relocalisation des follicules. Il reste à déterminer s’il existe un contact direct entre la thyroïde et l’aorte ventrale et/ou le bulbe artériel et quelle est l’influence d’éventuels signaux attractants ou répulsifs contrôlant la relation spatio-temporelle entre le système cardiovasculaire et la thyroïde.info:eu-repo/semantics/nonPublishe

    INVESTIGATION OF POTENTIAL ACTION MECHANISMS OF GONADOTROPIN-RELEASING HORMONE ANALOGUES TO PREVENT OVARIAN DAMAGE DURING CHEMOTHERAPY.

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    De nombreux agents chimiothérapeutiques sont gonadotoxiques et peuvent donc induire une insuffisance ovarienne précoce chez les jeunes patientes traitées. La protection pharmacologique de l'ovaire pendant la chimiothérapie à l'aide d'analogues de la Gonadotropin-Releasing Hormone (GnRHa) est une option intéressante de préservation de la fertilité de par son caractère non-invasif et la possibilité d’une récupération spontanée de la fonction ovarienne. Ces molécules sont des inhibiteurs bien connus de l'axe hypothalamo-hypophyso-gonadique, mais leur efficacité dans cette indication est, cependant, controversée et leurs mécanismes d'action sont mal compris. Par conséquent, nous avons investigué les mécanismes potentiels de protection ovarienne des GnRHa pendant la chimiothérapie sur modèle murin. Nous avons montré que le cyclophosphamide (Cy) induit une déplétion folliculaire aiguë et proportionnelle à la dose affectant à la fois les follicules quiescents et en croissance. Lorsqu'ils sont administrés seuls à différentes doses et sites, l'agoniste et l'antagoniste de la GnRH altèrent les cycles oestraux, mais ne bloquent ni la folliculogenèse ni la sécrétion de la Follicle-Stimulating Hormone (FSH) chez la souris. De plus, le Cy atteint les follicules primordiaux, que les souris aient été traitées avec les GnRHa ou non. Ces résultats suggèrent que les GnRHa n'inhibent pas l'axe hypophyso-gonadique aussi efficacement chez la souris que chez la femme. Par conséquent, nous avons développé de nouveaux modèles pour étudier les mécanismes potentiels de protection ovarienne des GnRHa. Afin de différencier les effets directs des GnRHa via leurs récepteurs ovariens ou indirects par inhibition de la sécrétion de gonadotrophines, l'effet de l'agent alkylant sur le développement folliculaire et la réserve ovarienne a été testé sur des follicules cultivés in vitro avec ou sans GnRHa et in vivo chez des souris déficientes en FSHb (Fshb-/-). Pour imiter la profonde inhibition de FSH observée chez la femme après traitement aux GnRHa, nous avons étudié la toxicité de la chimiothérapie chez les souris Fshb-/-. L’administration de gonadotrophines exogènes (pregnant mare serum gonadotropin, PMSG) induit une croissance folliculaire jusqu’au stade antral mais n’influence pas le nombre total de follicules au sein de l’ovaire. Le Cy induit une perte folliculaire significative dans le groupe contrôle et dans le groupe traité au PMSG. Aucune différence concernant la prolifération ni l'apoptose n'a été observée entre les groupes traités à la chimiothérapie. A ce jour, ce modèle murin représente le meilleur modèle pour étudier l'inhibition gonadotrope induite par les GnRHa observée chez la femme. Ces résultats suggèrent que la FSH n'est pas impliquée dans la protection ovarienne potentielle des GnRHa pendant la chimiothérapie. Afin d’évaluer les effets directs des GnRHa sur les follicules en croissance et quiescents, des follicules préantraux ou des ovaires de nouveau-nés (PND4) ont été cultivés avec ou sans GnRHa avant l'exposition au métabolite actif du Cy, le 4-hydroperoxycyclophosphamide (4HC). Nous avons d'abord montré que l'exposition in vitro aux GnRHa n'affectait ni la survie et le développement folliculaire, ni la maturation ovocytaire. Dans les follicules en croissance, le 4HC diminue significativement les taux de survie et de maturation; et retarde le développement folliculaire, indépendamment du traitement aux GnRHa. La chimiothérapie diminue le nombre de cellules de la granulosa par follicule tandis que la production d’adénosine monophosphate cyclique (AMPc) par million de cellules de la granulosa n'est pas modifiée, ni par le 4HC, ni par les GnRHa. La sécrétion d'oestradiol tend à être retardée dans le groupe traité à l’agoniste mais pas dans le groupe antagoniste. De même, dans les ovaires PND4, le 4HC induit une perte folliculaire importante et atteint directement les cellules de la granulosa des follicules ovariens. Aucune différence dans la distribution folliculaire, la prolifération ou l'apoptose n'a été observée entre les groupes traités avec le 4HC, peu importe la présence des GnRHa ou non. Pour conclure, en se basant sur des modèles murins robustes et originaux, notre travail remet en question l'efficacité des GnRHa pour préserver l'ovaire contre les dommages causés par la chimiothérapie que ce soit par une action directe sur l'ovaire, ou indirectement par l'absence de FSH. D'autres investigations seront nécessaires pour comprendre les mécanismes d'action potentiels des GnRHa sur l'ovaire et les voies impliquées. Des preuves expérimentales sont encore indispensables pour clore le débat sur cette option attrayante de préservation de la fertilité.Doctorat en Sciences biomédicales et pharmaceutiques (Médecine)info:eu-repo/semantics/nonPublishe

    Folliculogenesis Is Not Fully Inhibited during GnRH Analogues Treatment in Mice Challenging Their Efficiency to Preserve the Ovarian Reserve during Chemotherapy in This Model.

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    As many chemotherapy regimens induce follicular depletion, fertility preservation became a major concern in young cancer patients. By maintaining follicles at the resting stage, gonadotropin-releasing hormone analogues (GnRHa) were proposed as an ovarian-protective option during chemotherapy. However, their efficacy and mechanisms of action remain to be elucidated. Mice were dosed with cyclophosphamide (Cy, 100-500 mg/kg i.p) to quantify follicular depletion and evaluate apoptosis at different times. We observed a dose-dependent depletion of the follicular reserve within 24 hours after Cy injection with a mean follicular loss of 45% at the dose of 200mg/kg. Apoptosis occurs in the granulosa cells of growing follicles within 12 hours after Cy treatment, while no apoptosis was detected in resting follicles suggesting that chemotherapy acutely affects both resting and growing follicles through different mechanisms. We further tested the ability of both GnRH agonist and antagonist to inhibit oestrus cycles, follicular growth and FSH secretion in mice and to protect ovarian reserve against chemotherapy. Although GnRHa were efficient to disrupt oestrus cycles, they failed to inhibit follicular development, irrespective of the doses and injection sites (sc or im). Around 20% of healthy growing follicles were still observed during GnRHa treatment and serum FSH levels were not reduced either by antagonist or agonist. GnRHa had no effect on Cy-induced follicular damages. Thus, we showed that GnRHa were not as efficient at inhibiting the pituitary-gonadal axis in mice as in human. Furthermore, the acute depletion of primordial follicles observed after chemotherapy does not support the hypothesis that the ovary may be protected by gonadotropin suppression
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