18 research outputs found
Estrées-Deniécourt – ZAC de Haute Picardie (tranche 3)
Identifiant de l'opération archéologique : 8930 Date de l'opération : 2007 (EX) La troisième et dernière tranche du diagnostic de l’extension de la ZAC Haute Picardie s’est déroulé au printemps 2007. Elle concernait les 15 ha restants (moitié orientale des parcelles ZN 22 à  31). Le rapport présente aussi les résultats du diagnostic des parcelles ZN 3, 4, 5, 6, 38 et 43 qui ont été sondées en 2006. Les parcelles ZN 3, 4, 5, 6, 38 et 43 : la zone sondée est très perturbée par des vestiges de bâ..
Pont-Noyelles – Rue de la Vallée de l'Hallue
Identifiant de l'opération archéologique : 9291 Date de l'opération : 2007 (MH) Le site a été découvert, en novembre 2006, par Olivier Guerlin lors des sondages menés en préalable à la construction d’un lotissement. Ces sondages, effectués ont révélé des structures en creux, essentiellement des fonds de cabane datés de la période mérovingienne. La fouille s’est déroulée du 6 novembre 2007 au 21 décembre 2007. L’ étude étant en cours, cette notice ne présente donc que les premières constatati..
Estrées-Deniécourt – ZAC de Haute Picardie (tranche 3)
Identifiant de l'opération archéologique : 8930 Date de l'opération : 2007 (EX) La troisième et dernière tranche du diagnostic de l’extension de la ZAC Haute Picardie s’est déroulé au printemps 2007. Elle concernait les 15 ha restants (moitié orientale des parcelles ZN 22 à  31). Le rapport présente aussi les résultats du diagnostic des parcelles ZN 3, 4, 5, 6, 38 et 43 qui ont été sondées en 2006. Les parcelles ZN 3, 4, 5, 6, 38 et 43 : la zone sondée est très perturbée par des vestiges de bâ..
Ablaincourt-Pressoir – Sole de Deniécourt, ZAC Haute-Picardie
Identifiant de l'opération archéologique : 9041 Date de l'opération : 2006 (MH) La communauté de communes de Haute Picardie projette une extension de la ZAC de Haute Picardie sur une surface de 63 ha, principalement à l’ouest et au sud de la ZAC existante. Une première tranche de 15 ha avait été sondée en 2005, une nouvelle tranche de 24 ha a été diagnostiquée en 2006. Cette tranche comprend la moitié est des parcelles sondées en 2005 au sud de la voie d’accès à la gare TGV de Haute Picardie ..
Le site du "Chemin de Croix", un habitat du haut Moyen Âge aux abords de la villa royale d’Athies (Somme)
Im Rahmen des Baus der Autobahn A29 war der auf dem Abschnitt Amiens -Saint-Quentin gelegene Fundplatz " Chemin de Croix" in Athies 1998 Gegenstand einer Rettungsgrabung. Athies ist ein Dorf im Departement Somme zwischen Amiens und Saint-Quentin im westlichen Teil des Vermandois. In mehreren Texten, darunter den Vitae der heiligen Radegundis, wird hier eine königliche villa des 6. Jahrhunderts erwähnt.
Ăśber 1300 Strukturen wurden freigelegt, wobei vornehmlich zwei Perioden (6. -7. und 8. -9. Jh.) unterschieden werden konnten.
Der Platz " Chemin de Croix" wurde, was den untersuchten Bereich angeht, schon im frühen 6. Jahrhundert, zu Beginn der merowingischen Periode, besiedelt. Es ist zu bemerken, dass der Zeitpunkt der Besiedlung des Platzes mit dem allgemein für die Errichtung des merowingischen Palastes in Betracht gezogenen Datum korreliert werden kann. Die interne Organisation des " Weilers" kann, wenn auch nur teilweise, erfasst werden, doch es ist keinerlei Verbindung zwischen unserem Fundplatz und dem Ortskern erkennbar, wo die königliche villa traditionell angesiedelt wird. Die unterschiedlichen Strukturen des Fundplatzes " Chemin de Croix" entsprechen denen der anderen zeitgenössischen Siedlungsplätze. Beachtung verdient dieser Platz jedoch aufgrund seiner allgemeinen ungewöhnlichen Organisation. Der größte Teil der Siedlungsstrukturen liegt in einer Art halbovaler " Umfriedung" während sich die restlichen Strukturen westlich und südwestlich von ihr auf regelmäßigere, rechteckige Parzellen verteilen. Der Innenbereich der Umfriedung ist durch Gräben und Palisaden in 8 " Einheiten" unterteilt. Mehrere Gebäude, an die zehn Öfen, etwa zwanzig Gruben, zwanzig Hüttenböden, zwanzig Speicher und ein Brunnen sind auf den ergrabenen Bereich verteilt. Im Laufe der zweiten Siedlungsperiode, im 8. und 9 Jahrhundert, neigt die räumliche Organisation zu weniger Kompartimentierung. Man unterscheidet jetzt nur noch 4 Raumeinheiten. Im Osten werden die Siedlungsstrukturen nicht mehr von der halbovalen Umfriedung umschlossen, während im Westen ein Grabenabschnitt noch als Abgrenzung dient. Nach Norden und Osten hin scheint der Bereich offen zu sein, ohne deswegen mehr Siedlungsstrukturen aufzuweisen. Es ist offensichtlich, dass auch jetzt eine interne Organisation existiert, doch ist diese weniger ausgeprägt als in der vorangegangenen Periode, und der Bereich ist offener. Der ergrabene Teil weist ein oder zwei Wohngebäude auf, fünf Nebengebäude, etwa dreißig Gruben, zwei Hüttenböden, siebzehn Speicher, acht Öfen sowie vier am Ende der Besiedlung zugeschüttete Teiche. Obwohl die Organisation dieses Siedlungsbereiches bereits bekannten Konzepten entspricht, wie sie aus Goudelancourt-les-Pierrepont oder Juvincourt-et-Damary bekannt sind, weist sie einige originelle Aspekte auf. Die unterschiedlichen Einheiten, die hier erkannt wurden, können zwei oder drei Bewirtschaftungseinheiten entsprechen. Es besteht Anlass zur Vermutung, dass Athies eher zum polynuklearen Siedlungstypus gehört als zu einem klar zentralisierten Typus, doch da wir nicht wissen, wie sich die Situation weiter südlich verhält, können wir dessen nicht vollkommen sicher sein.In 1998, in the context of the A29 Amiens to Saint-Quentin motorway construction, a preventive excavation was undertaken at Athies, a village in the département of the Somme, situated between Amiens and Saint-Quentin in the west part of the Vermandois. Several literary sources, among which the Lives of St Radegonde, mention the existence there of a royal villa in the 6th century.
More than 1300 structures have been excavated. It has been possible to discern two main periods (6th-7th and 8th-9th centuries).
The section of the “ Chemin de Croix” site examined was established in the early Merovingian Period, at the very beginning of the 6th century. There is a clear connection between the dates of the establishment of the site and those commonly received for the Merovingian palace. Though the internal organization of the “ hamlet” is clear, at least in part, no real link could be established between our site and the heart of the village, where tradition locates the royal villa. The various structures found on the site show no original characteristics in comparison with what is known about other sites of the same period. On the other hand, the interest of the site lies in its unusual organization. The main part of the settlement is contained in a roughly oval-shaped “ enclosure”, while the other parts are distributed, in the west and south-west, into more regular rectangular plots of land. The inside of the enclosure is itself subdivided into 8 “ units” by ditches and fences. Several buildings, some ten ovens, about twenty pits, and the same number of “ pit dwellings”, and silos, plus one well, are scattered throughout the excavated area. During the second period, in the 8th-9th centuries, the spatial organization moves towards a less compartmentalized site. Only 4 spatial units are now discernable. The oval enclosure is no longer the limit of the settlement to the east, but a part of the ditch is still in use as a boundary to the west. To the north and the east, the area seems to be open, but not more densely occupied than before. It appears clearly that there is an internal organization, but less significant than in the previous period, with more open space. The excavated part reveals one or two houses, five out-buildings, about thirty pits, two “ pit dwellings”, seventeen silos, eight ovens and four ponds refilled at the end of the occupancy. The organization of this settlement, while conforming to already known patterns, such as those of Goudelancourt-les-Pierrepont or Juvincourt-et-Damary, shows some original aspects. The various archaeological units identified on the site may correspond to two or three farming units. We can assume that Athies is more likely to belong to the polynuclear type than to a centralized type, but we cannot be absolutely sure, as we have no information on the south part of the site.Le site du " Chemin de Croix" à Athies a fait l’objet d’une fouille préventive en 1998, dans le cadre des travaux de construction de la section Amiens -Saint-Quentin de l’autoroute A29. Athies est un village du département de la Somme. Il est situé entre Amiens et Saint-Quentin, dans la partie occidentale du Vermandois. Plusieurs textes, dont les vies de sainte Radegonde, y mentionnent la présence d’une villa royale au VIe siècle.
Plus de 1300 structures ont été mises au jour. Deux grandes périodes (VIe-VIIe et VIIIe-IXe s.) ont pu être distinguées.
Le site du " Chemin de Croix", dans sa partie étudiée, est implanté tôt dans la période mérovingienne, dès le début du VIesiècle On peut noter une corrélation entre les dates d’implantation du site et celles retenues généralement pour le palais mérovingien. Si l’organisation interne du «hameau » peut être appréhendée, quoique de façon partielle, aucun lien d’aucune sorte n’a pu être établi entre notre site et le coeur du village où la tradition situe la villa royale. Les différentes structures découvertes sur le site ne présentent pas de caractère original par rapport à ce que l’on connait sur les sites contemporains. En revanche, l’intérêt du site réside dans son organisation générale insolite. La majeure partie de l’habitat est circonscrite dans un «enclos » de forme semi-ovale, tandis que le reste se répartit à l’ouest et au sud-ouest dans des parcelles plus régulières de forme rectangulaires. L’intérieur de l’enclos est lui-même subdivisé en 8 «unités » par des fossés et des palissades. Plusieurs bâtiments, une dizaine de fours, une vingtaine de fosses, une vingtaine de fonds de cabane, une vingtaine de silos et un puits se répartissent dans l’espace fouillé.
Au cours de la seconde période, aux VIIIe-IXe siècles, l’organisation spatiale évolue vers moins de cloisonnement. On ne dénombre plus que 4 unités spatiales. L’enclos semi-ovale ne circonscrit plus l’habitat à l’est, mais une partie du fossé sert encore de limite à l’ouest. Au nord et à l’est, l’espace semble ouvert bien qu’il ne soit pas davantage occupé. Il est clair qu’il existe une organisation interne mais moins marquée qu’à l’époque précédente, avec un espace plus ouvert. La partie fouillée montre un ou deux bâtiments d’habitation, cinq bâtiments annexes, une trentaine de fosses, deux fonds de cabane, dix-sept silos, huit fours ainsi que quatre mares comblées à la fin de l’occupation.
L’organisation de cet habitat, tout en s’inscrivant dans des schémas déjà connus, tels que ceux de Goudelancourt-les-Pierrepont ou Juvincourt-et-Damary présente quelques originalités. Les diverses unités reconnues sur le site peuvent constituer deux ou trois unités d’exploitation. On peut supposer qu’Athies appartient au type polynucléaire plutôt qu’à un type centralisé bien que notre ignorance de ce qui se passe au sud empêche d’en être totalement certain.Harnay Véronique. Le site du "Chemin de Croix", un habitat du haut Moyen Âge aux abords de la villa royale d’Athies (Somme). In: Revue archéologique de Picardie, n°1-2, 2009. L'actualité de l'archéologie du haut Moyen-Âge en Picardie. Les apports de l'expérimentation à l'archéologie mérovingienne. Actes des XXIXe journées internationales d’archéologie mérovingiennes. Musée des Temps Barbare, Marle (Aisne) 26-28 septembre 2008. pp. 37-54
Dury "Le Moulin" (Somme), un village-rue du Moyen Âge (IXe au Xlle siècle)
Harnay Véronique. Dury "Le Moulin" (Somme), un village-rue du Moyen Âge (IXe au Xlle siècle). In: Revue archéologique de Picardie, n°1-2, 1999. L'occupation du sol au Néolithique dans la vallée de l'Aisne / Le cimetière mérovingien de Montataire (Oise) / Un village-rue du Moyen Age: Dury (Somme) pp. 203-235
Cambrai (Nord). Site du Mont-des-BĹ“ufs
Florin Bernard, Harnay Véronique. Cambrai (Nord). Site du Mont-des-Bœufs. In: Archéologie médiévale, tome 14, 1984. p. 314
La céramique du haut Moyen Âge sur l’autoroute A29
Bei den von der AFAN auf der Trasse der Autobahn A 29 Amiens -St-Quentin durchgeführten Präventivgrabungen wurden in den Gemeinden Athies, Monchy-Lagache und Savy drei frühmittelalterliche ländliche Siedlungen erkannt. 2001 wurde die Keramik dieser geografisch eng beieinander gelegenen Siedlungen in ihrer Gesamtheit untersucht. Ziel der Studie war es, die Beschaffenheit und die Entwicklung der Keramikproduktion während annähernd vier Jahrhunderten, zwischen dem 5. und dem 9. Jh., in einem Sektor der Picardie zu bestimmen, der zu dieser Zeit einen gewissen Kenntnisrückstand aufwies. Obwohl die Ensembles quantitativ eher bescheiden waren, zeugten sie von einem Warentausch, insbesondere mit den merowingischen Produktionen aus der Gegend um Soisson.The preventive excavations carried out by the AFAN on the projected route of the A 29 motorway between Amiens and Saint-Quentin revealed the existence of three rural settlements, dating from the early Middle Ages, in the villages of Athies, Monchy-Lagache and Savy. In 2001, the global study of the pottery unearthed on these neighbouring dwellings shed light on the nature and the evolution of these artefacts over a period of nearly four centuries, from the end of the 5th to the 9th century, in a part of Picardy which was previously underdocumented in that respect. In spite of the scarcity of the evidence, it was possible to demonstrate that exchanges took place in particular with the Merovingian products from the Soissons district.Les opérations de fouille préventive menées par l’AFAN sur le tracé de l’autoroute A 29 Amiens-St-Quentin ont permis la découverte de trois sites ruraux du haut Moyen Âge sur les communes d’Athies, Monchy-Lagache et Savy. En 2001, l’étude globale de la céramique mise au jour sur ces occupations domestiques géographiquement proches a eu pour intérêt de préciser la nature et l’évolution des productions durant près de quatre siècles, entre la fin du Ve s. et le IXe s., dans un secteur de la Picardie qui souffrait alors d’un certain retard des connaissances en la matière. Malgré des ensembles quantitativement faibles, des échanges ont été reconnus notamment avec les productions mérovingiennes soissonnaises.Thouvenot Sylvain, Harnay Véronique. La céramique du haut Moyen Âge sur l’autoroute A29. In: Revue archéologique de Picardie, n°1-2, 2013. Des productions céramiques de l’époque gallo-romaine à la renaissance. Actes des journées d’étude sur les productions céramiques à Amiens et à Fosses en 2008, 2009 et 2010. pp. 31-71