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    Assurance maladie : soins de court terme et traitement Ă  long terme

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    Le dĂ©ficit de l’assurance maladie a conduit le gouvernement Ă  rĂ©former le systĂšme de santĂ© afin de modĂ©rer la croissance des dĂ©penses. Dans ce contexte, l’article a pour objet de prĂ©senter l’état des lieux du systĂšme de santĂ© et les diffĂ©rentes rĂ©formes envisageables. Dans sa derniĂšre partie, il prĂ©sente une premiĂšre analyse des mesures dĂ©cidĂ©es en 2004. La France dĂ©pense beaucoup pour la santĂ©, mais nettement moins que les États-Unis et Ă  peu prĂšs autant que ses principaux partenaires europĂ©ens. Au cours des annĂ©es 1990, la croissance des dĂ©penses y a Ă©tĂ© particuliĂšrement faible. La reprise observĂ©e rĂ©cemment vient ainsi compenser une Ă©volution anormalement faible au cours de la pĂ©riode antĂ©rieure. Toutefois, l’assurance maladie connaĂźt un dĂ©ficit structurel dĂ» au fait qu’en moyenne, sur longue pĂ©riode, la croissance des dĂ©penses est supĂ©rieure Ă  celle du PIB. Les facteurs de cette croissance sont connus : augmentation des revenus — qui s’accompagne d’exigences plus grandes en matiĂšre de qualitĂ© des soins —, vieillissement de la population et progrĂšs des techniques mĂ©dicales. En consĂ©quence, il serait naturel de programmer Ă  l’avance les hausses de prĂ©lĂšvements nĂ©cessaires au financement des dĂ©penses. Des rĂ©formes microĂ©conomiques sont, en outre, nĂ©cessaires pour amĂ©liorer, ou simplement maintenir, l’efficacitĂ© du systĂšme. Compte tenu des particularitĂ©s du service rendu par le systĂšme de soins, il n’est pas souhaitable de remettre en cause le principe de sa mutualisation dans le cadre d’une assurance publique. Comme la « responsabilisation » des patients, par une contribution directe au paiement des soins, ne peut ĂȘtre que limitĂ©e, les rĂ©formes envisageables portent surtout sur la restructuration de l’offre. La rĂ©forme de 2004 comporte des mesures susceptibles de contribuer Ă  cette restructuration : meilleure coordination par l’informatisation du dossier mĂ©dical, obligation de passage par un mĂ©decin rĂ©fĂ©rent, etc. Mais elle ne modifie pas les modalitĂ©s de rĂ©munĂ©ration des mĂ©decins. Les mesures de 2004 ne changent donc pas radicalement un systĂšme auquel les Français sont sincĂšrement attachĂ©s.Health spending as a share of GDP stands in France at the average level of industrial economies and much below than in the US. Recently, spending has rapidly accelerated leading to a rise in public health insurance accounts deficits. This paper analyses the factors behind these changes: ageing populations, rising incomes boosting the demand for high quality health care, medical progress. At the macro level the future increases in social contributions that will be needed to balance health accounts should be planned. But reforms are also needed at the micro level to improve the efficiency of the health care system. The reform decided in 2004 introduces some elements of managed care (computerised medical records; referent doctor in charge of care coordination) but does not alter the core structure of a system that performs well for the majority of the French

    Réforme fiscale 2007 : un pas de cÎté...

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    Les mesures annoncĂ©es par le gouvernement en septembre 2005 ne constituent certainement pas la grande rĂ©forme fiscale attendue ; toutefois, elles modifient plusieurs aspects importants du systĂšme français. Permettent-elles d’atteindre les objectifs annoncĂ©s : un systĂšme plus juste, plus simple, plus attractif, plus incitatif Ă  l’emploi ? Le gouvernement a-t-il sacrifiĂ© l’équitĂ© aux nĂ©cessitĂ©s de l’attractivitĂ© ? Qui sont les gagnants de la rĂ©forme ? (...)

    Réforme fiscale 2007 : un pas de cÎté....

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    Une estimation des consĂ©quences d’une rĂ©forme des minima sociaux sur l’offre de travail Ă  l’aide d’un modĂšle intertemporel de micro-simulation

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    Cet article Ă©tudie les consĂ©quences qu’aurait eues une rĂ©forme du rĂ©gime des minima sociaux sur l’offre de travail des cĂ©libataires. La rĂ©forme Ă©tudiĂ©e est une variante de l’Allocation Compensatrice de Revenu. L’analyse s’appuie sur une estimation du comportement d’offre de travail d’un Ă©chantillon reprĂ©sentatif d’individus (avec ou sans enfants) dont la contrainte budgĂ©taire est micro-simulĂ©e. La micro-simulation est effectuĂ©e en tenant compte du dĂ©calage temporel qu’introduit la lĂ©gislation entre la perception des revenus d’activitĂ© et celle des transferts nets auxquels ces revenus donnent lieu. Les comportements individuels d’offre de travail sont estimĂ©s en tenant compte de la possibilitĂ© de non-emploi involontaire, de l’endogĂ©neitĂ© du salaire net induit par le systĂšme fiscal et des biais de sĂ©lection endogĂšne de l’échantillon. Les estimations des paramĂštres dĂ©crivant les comportements individuels d’emploi et d’offre de travail sont utilisĂ©es pour simuler des rĂ©actions individuelles Ă  la modification de la contrainte budgĂ©taire induite par la rĂ©forme. Les rĂ©sultats suggĂšrent que la rĂ©forme aurait « remis au travail » 6 % des individus inemployĂ©s et rĂ©duit le nombre d’heures que dĂ©sirent travailler quelque 12 % des individus employĂ©s. Au total, la rĂ©forme aurait entraĂźnĂ© une rĂ©duction du nombre total d’heures travaillĂ©es.An estimation of the consequences of a reform of the welfare system by means of an intertemporal microsimulation model. This article examines the consequences that a reform of the french welfare system would have had on the labour supply behavior of individuals (with or without children) in 1994. The reform studied is a slight variant of the ACR proposal which consists in reducing to 40 % the implicit marginal tax rate faced by welfare recipients. The analysis is based upon an econometric estimation of the labour supply behavior of a representative sample of single-headed households whose budget constraint is micro simulated. The simulation of the individual budget constraint takes into account the lag that the institutional working of the welfare system in France introduces between the moment at which the income are earned and that at which the welfare/tax payments are made. Individual labour supply is estimated by accounting for the possibility of involontary unemployment, the endogeneity of the net wage and the endogeneity of the sample selection of the workers. The estimates of the parameters describing the probability of employment and the number of hours choosen by the employed persons are used to simulate the individual reactions to a modification of the budget constraint brought about by the reform. The results suggest that the reform would have put back to work about 6 % of the unemployed individuals and that it would have reduced the number of hours worked of some 12 % of the employed individuals. All in all, it appears that the reform would have led to a modest, but yet significant, reduction in the total number of hours worked by the individuals of the sample

    L'importance des incitations financiÚres dans l'obtention d'un emploi est-elle surestimée ?

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    Il est procĂ©dĂ© Ă  l'estimation par maximum de vraisemblance de 6 modĂšles qui font intervenir d'une maniĂšre tantĂŽt substituable, tantĂŽt complĂ©mentaire trois facteurs de non-emploi : le plus ou moins grand dĂ©sir de travailler liĂ© aux incitations financiĂšres, une productivitĂ© insuffisante infĂ©rieure au coĂ»t du Smic et des dysfonctionnements du marchĂ© du travail. L'Ă©tude du comportement de participation est rĂ©alisĂ©e Ă  l'aide d'un modĂšle de micro-simulation basĂ© sur l'enquĂȘte Revenus Fiscaux 1998, tandis que l'estimation de la censure au SMIC utilise les donnĂ©es de l'enquĂȘte Emploi 1997. Il ressort des estimations effectuĂ©es sur les personnes isolĂ©es que les modĂšles qui s'ajustent le mieux aux donnĂ©es sont ceux qui supposent une complĂ©mentaritĂ© stricte entre le risque de censure et le risque de refus d'accepter un travail. L'effet revenu existe et le loisir est un bien normal. Une augmentation de 10% du revenu disponible du Smicard sous forme de transferts se traduirait par un gain de probabilitĂ© d'emploi de l'ordre de 10%.Non-emploi;Estimation Ă©conomĂ©trique;SMIC;Incitations financiĂšres

    La prime pour l’emploi est-elle optimale ?

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    L’existence de taux marginaux d’imposition de 100% pour les Smicards Ă  temps partiel (dans une optique de long terme) n’a pas Ă©tĂ© remise en cause par la crĂ©ation de la prime pour l’emploi. Dans le cadre d’un modĂšle de taxation optimal avec rĂ©ponse intensive de l’offre de travail comme chez Mirrless, il est difficile de dĂ©montrer le caractĂšre non-optimal de tels taux. Nous rĂ©examinons cette question dans le cadre d’un modĂšle d’offre de travail extensif : les individus acceptent ou refusent les offres d’emploi qui leur sont faĂźtes. Un modĂšle d’emploi est estimĂ© sur l’échantillon de cĂ©libataires de l’enquĂȘte « Budget des Familles 1994 ». AprĂšs avoir prĂ©dit l’impact des rĂ©formes engagĂ©es depuis 5 ans dans le soutien au revenu des travailleurs pauvres, nous dĂ©duisons des estimations Ă©conomĂ©triques les paramĂštres optimaux d’une aide aux travailleurs pauvres. Les rĂ©sultats qui reposent entiĂšrement sur la fiabilitĂ© des estimations Ă©conomĂ©triques tendent Ă  montrer la non-optimalitĂ© de la prime pour l’emploi.The French tax Credit – La Prime pour l’emploi – introduced in 2001 confirms the choice of 100% marginal tax rates for part-time working poors, an attribute of a tax and benefit system which can be supported by Mirrless’ optimal tax model. We specify an optimal tax model by considering an extensive labor supply framework : the agents are essentially faced with the simple choice of whether or not to work. A participation model of bachelors is estimated using French Household survey data. The optimal negative income tax is characterized by marginal tax rates of 40% up to 0, 4 minimum wage, when the income tax schedule is kept fixed

    La prime pour l’emploi est-elle optimale ?

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    L’existence de taux marginaux d’imposition de 100% pour les Smicards Ă  temps partiel (dans une optique de long terme) n’a pas Ă©tĂ© remise en cause par la crĂ©ation de la prime pour l’emploi. Dans le cadre d’un modĂšle de taxation optimal avec rĂ©ponse intensive de l’offre de travail comme chez Mirrless, il est difficile de dĂ©montrer le caractĂšre non-optimal de tels taux. Nous rĂ©examinons cette question dans le cadre d’un modĂšle d’offre de travail extensif : les individus acceptent ou refusent les offres d’emploi qui leur sont faĂźtes. Un modĂšle d’emploi est estimĂ© sur l’échantillon de cĂ©libataires de l’enquĂȘte « Budget des Familles 1994 ». AprĂšs avoir prĂ©dit l’impact des rĂ©formes engagĂ©es depuis 5 ans dans le soutien au revenu des travailleurs pauvres, nous dĂ©duisons des estimations Ă©conomĂ©triques les paramĂštres optimaux d’une aide aux travailleurs pauvres. Les rĂ©sultats qui reposent entiĂšrement sur la fiabilitĂ© des estimations Ă©conomĂ©triques tendent Ă  montrer la non-optimalitĂ© de la prime pour l’emploi.The French tax Credit – La Prime pour l’emploi – introduced in 2001 confirms the choice of 100% marginal tax rates for part-time working poors, an attribute of a tax and benefit system which can be supported by Mirrless’ optimal tax model. We specify an optimal tax model by considering an extensive labor supply framework : the agents are essentially faced with the simple choice of whether or not to work. A participation model of bachelors is estimated using French Household survey data. The optimal negative income tax is characterized by marginal tax rates of 40% up to 0, 4 minimum wage, when the income tax schedule is kept fixed

    Évaluation du plan de relance de l’économie française, prĂ©sentĂ© le 4 mai 2004 par M. Nicolas Sarkozy

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    M. Nicolas Sarkozy a prĂ©sentĂ© le 4 mai 2004 un plan de relance de l’économie française. Ce plan vise Ă  abaisser le taux d’épargne des français pour stimuler la croissance dans un contexte de rigueur budgĂ©taire. Nous Ă©valuons principalement trois mesures. 1) Un crĂ©dit d’impĂŽt sur les intĂ©rĂȘts versĂ©s au cours des annĂ©es 2004 et 2005 au titre du crĂ©dit Ă  la consommation. Ce crĂ©dit d’impĂŽt pourrait augmenter la consommation de 1 milliard d’euros pour un coĂ»t budgĂ©taire de l’ordre de 400 millions d’euros par an. 2) L’exonĂ©ration de droits sur les donations anticipĂ©es infĂ©rieures Ă  20 000 euros. Cette mesure induirait un transfert des plus ĂągĂ©s vers les plus jeunes entre 0 et 8,8 milliards d’euros pour un effet sur la consommation entre 0 et 500 millions d’euros. 3) Le dĂ©blocage anticipĂ© des rĂ©serves de participation. Cette mesure pourrait conduire au dĂ©blocage de 3 milliards d’euros de rĂ©serves de participation et avoir un impact comparable sur la consommation.Etude rĂ©alisĂ©e par l’OFCE Ă  la demande de l’AssemblĂ©e nationale, le 11 mai 2004, en vue de la proposition de rĂ©solution tendant Ă  crĂ©er une commission d’enquĂȘte sur la dĂ©gradation des comptes publiĂ©s depuis 2002 de Monsieur le dĂ©putĂ© Didier Migau
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