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    Ptolis et agorĂš. HomĂšre et l’archĂ©ologie de la cité‑État

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    Dans les Ă©popĂ©es homĂ©riques, les poleis sont omniprĂ©sentes. Cependant, la ptolis homĂ©rique n’est pas encore conceptualisĂ©e comme une association de citoyens, mais plutĂŽt comme un espace qui est dĂ©limitĂ© et protĂ©gĂ© (par des murs, par exemple) de l’extĂ©rieur et qui a un ordre spatial Ă  l’intĂ©rieur qui se concentre sur l’agora comme espace central. Ce terme a dĂ©jĂ  le sens d’« assemblĂ©e », qui ne peut pas encore prendre de dĂ©cisions contraignantes mais est dĂ©jĂ  soumise Ă  des normes rudimentaires — on peut donc voir ici une premiĂšre Ă©tape d’institutionnalisation d’un organe central de la polis archaĂŻque dĂ©veloppĂ©e.In Homeric epics, the poleis are omnipresent. However, the Homeric ptolis is not yet conceptualized as an association of citizens, but rather as a space which is delimited and protected (by walls, for example) from the outside and which has a spatial order inside which focuses on the agora as a central space. This term already has the meaning of “assembly”, which cannot yet take binding decisions but is already subject to rudimentary standards—we can therefore see here a first stage of institutionalization of a central organ of the archaic polis

    Culture politique – carriĂšre d’un concept. Approches et applications Ă  partir de la RĂ©publique romaine

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    « La politique n’est plus lâ€™â€œĂ©pine dorsale” de l’histoire, elle en est le “noyau”. » I. Inspiration(s) et dĂ©finition(s) À ma connaissance, c’est vers 1990 que le concept de « culture politique » a fait son apparition dans la recherche moderne sur l’histoire de l’AntiquitĂ©. C’est sous ce concept que William Harris plaçait en 1990 sa rĂ©plique Ă  la critique de John North contre l’idĂ©e longtemps dominante d’une sorte de jeu Ă  somme nulle de « partis » et de factions au sein de l’oligarchie, que N..
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