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Mise en œuvre de la DCE dans les zones littorales : préconisations pour le contrôle de surveillance et éléments pour le contrôle opérationnel
Le cadre fixé par la DCE pour la surveillance des eaux de surface a été adapté aux eaux marines pour ne retenir que les paramètres pertinents pour qualifier les écosystèmes marins, avec des stratégies d'échantillonnage appropriées.
L'Ifremer, et le Cemagref pour les poissons dans les estuaires, ont été chargés de préparer le programme de surveillance des eaux littorales (contrôle de surveillance et contrôle opérationnel). L'Ifremer a rédigé des recommandations techniques pour le suivi de l'état biologique (compartiments benthique et phytoplanctonique) et de l'état chimique des eaux littorales à partir de l'expérience acquise depuis plusieurs années dans les réseaux de surveillance (RNO, Rephy, Rinbio, RSL, Rebent).
Ces recommandations établies dans le cadre de consultations des experts, précisent les paramètres, les méthodes d'analyse, et les stratégies d'échantillonnage pour la caractérisation de la qualité des eaux en cinq classes écologiques et deux classes chimiques.
Le travail sur les indicateurs qui permettront la classification des masses d'eau, au regard du "bon état écologique" avance, en lien avec l'exercice d'intercalibration européen prévu en 2006. Il s'appuie sur les données déjà acquises et les compléments à mesurer en 2006, de manière à pouvoir disposer de grilles de lecture avant le démarrage du contrôle de surveillance.
Des lacunes restent à combler dans les données disponibles, pour l'élaboration des indicateurs et des grilles de lecture et pour établir complètement l'état écologique des masses d'eau
Procédure de qualification des donnnées Quadrige² - Données chimie RNOPHY (Imposex)
La qualification a pour objectif d’attribuer un niveau de qualité aux données : Bon, Douteux ou Faux. Le processus de qualification consiste à rechercher des anomalies plus ou moins complexes dans les données stockées dans la base de données Quadrige², les anomalies étant définies par les responsables de programme Quadrige ou responsables thématiques. Ces recherches d’anomalies sont faites en lien avec la cellule quadrige². La qualification des données peut se faire : • de façon ponctuelle : identification d’un problème de processus analytique pour quelques données • en routine : un processus de qualification dite « automatique » permet de qualifier les enregistrements individuellement (cohérence des informations de chaque résultat individuellement). Puis une qualification dite « experte » permet de vérifier la cohérence d’un résultat par rapport aux autres résultats (séries temporelles, analyse graphique ou statistique). Le présent document décrit les processus de qualification en routine des données du réseau ROCCH – volet IMPOSEX (programme RNOPHY de Quadrige)
Evaluation de l'Ă©tat chimique DCE des masses d'eau littorales du bassin Seine-Normandie
Ce rapport fait pour la première fois la synthèse de l’évaluation de l’Etat chimique des masses d’eau littorales du bassin Seine-Normandie. Cette évaluation a été réalisée dans le cadre de la mise à jour de l’Etat des Lieux 2019 pour la Directive Cadre sur l’Eau. A partir des données du Réseau d’Observation de la Contamination Chimique du littoral (ROCCH), les données ont été traitées selon le Guide relatif aux règles d’évaluation de l’état des eaux littorales dans le cadre de la DCE (2018). L’évaluation a pris en compte les substances obligatoires de ce guide, des substances complémentaires disposant d’un critère d’évaluation d’OSPAR dans les moules et dans le sédiment. Les résultats montrent que la baie de Seine reste contaminée par les PCB dans les moules et huîtres et le sédiment, ainsi qu’en HAP et métaux lourds (mercure, plomb) dans le sédiment. Sans les substances ubiquistes, seules les masses d’eau de l’estuaire de la Seine (HT01 et HT03) restent classées en MAUVAIS ETAT. Ce rapport présente aussi le résultat de la comparaison des évaluations de l’état chimiques pour la DCE présentée ici, et du D8 de la DCSMM en 2018
Avis de l'Ifremer sur le dossier de déclaration au titre des articles L.214-1 à 214-4 du code de l'environnement relatif au dragage et à la réalisation d'un poste d'amarrage pour les quatre remorqueurs de la concession du port de commerce de Lorient.
Déclaration au titre de la loi sur l'eau - Dragage et réalisation d'un poste d'amarrage du port de Lorien
Compréhension de l’hybridation des moules du genre Mytilus en Atlantique et implications pour la bio-surveillance
La présence de différentes espèces du genre Mytilus et leur hybridation est un paramètre mesuré sur une base volontaire par certains pays de la Mer du Nord pour la surveillance des effets biologiques des contaminants chimiques dans le cadre du programme CEMP (Coordinated EnvironMental Monitoring Programme) de la convention des mersrégionales OSPAR. Cette hybridation pouvant potentiellement influencer la réponse physiologique et la capacité de bioaccumulation des individus hybrides, il apparaît pertinent de développer en France la mesure de ce paramètre qui pourrait être étendue auréseau ROCCH et à la DCSMM dans lecadre dudescripteur 8 «contaminants chimiques et effets biologiques».
L’objectif de cette étude est i) d’évaluer l’évolution de la distribution sur le littoral français de M. edulis et M. galloprovincialisdepuis 35 ans en utilisant la banque de tissus du ROCCH, ii) de déterminer les différences debioaccumulation et de réponses des biomarqueurs entre M.edulis etM. galloprovincialiset leurshybridesvia du caging(transplantation in situ).
L’évolution de la prévalence des deux espèces de M. eduliset M. galloprovincialis sur certains sites du ROCCH a montré que des différences de composition génétique peuvent être observées pour certains sites entre 1981 et 2016. La cause de ces changements et notamment un lien potentiel avec lespratiques mytilicoles reste à éclaircir. Pour les stations où un changement est observé une réinterprétation des données historiquesdu ROCCHprenant en compte le facteur génétique pourra nous éclairer sur l’intérêt d’appliquer ce critère etéventuellementdel’élargir à plus de sites de façon rétrospective.
Que ce soit au niveau des paramètres biologiques, des marqueurs écotoxicologiques, ou encorede la bioaccumulation des contaminants chimiques, des différences entre les lots testés in situdes espèces M. eduliset M. galloprovincialiset leurs hybrides sont observées. Une tendance univoque ne peut pas être dégagée concernant la capacitéde l’une ou de l’autre espèce à accumuler plus ou moins de contaminantschimiques, les différences observées entre espèces étant contaminant-spécifiques. De plus, l’étude in situdont sont issusces résultats a pu êtreconduitesur un site expérimental seulement.Des différences entre sites pourraient ainsi complexifier davantage les résultats déjà obtenus. Les conséquences sur l’interprétation des données de surveillance issues d’analyses sur les moules sont difficiles à prédire, mais il est certain, d’après les résultatsobtenus ici, que préciser l’espèce ou la présence d’individus hybrides(ou del’introgression)dans les bases de données serait judicieux. Une étude plus vaste sur plusieurs sites, à l’échelle nationale et/ou internationale (incluant également les zones d’hybridation entre M. eduliset M. trossulus, troisième espèce potentiellementprésente en Atlantique Nord-Est) pourrait être une perspective pertinente de ces travaux
Programme de surveillance chimique des zones conchylicoles. Bilan scientifique et technique 2020
Le ROCCH produit les données chimiques nécessaires à l'évaluation de la qualité chimique des eaux marines, et notamment la qualité des zones conchylicoles françaises. En 2020, un total de 110 échantillons de mollusques collectés et analysés (dont 40 points hors zones conchylicoles suivies) permet de dresser un bilan de la qualité des côtes métropolitaines. Un secteur présente une non – conformité avec le dépassement de la teneur admissible en plomb dans les moules de la baie de Daoulas (sud – est de la rade de Brest). Plusieurs secteurs atteignent ou dépassent 50 % de la concentration-seuil : le nord de la rade de Brest (HAP), le sud de la rade de Brest (plomb et cadmium), le pertuis charentais (cadmium), l’estuaire de la Gironde (cadmium), l’étang de Bages (cadmium), la baie de Marseille (plomb) et la baie deToulon (plomb)