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Crise à l'Université de Genève : une étude de cas
La crise de l'Université de Genève en 2006, dont les conséquences entraîneront la démission du rectorat et inciteront les autorités politiques à réformer l'Université, est caractéristique des crises liées à la divulgation et à la gestion de l'information, situations dans lesquelles gestion et communication de crise ne peuvent pas être dissociées. Ce type de situations est de plus en plus fréquent et a surtout des conséquences importantes dans la confiance que peuvent avoir les citoyens par rapport aux institutions politiques et administratives, les conséquences matérielles ou les dommages à des personnes étant généralement très limités. Cette contribution, par l'analyse des publications de 3 quotidiens et d'un journal dominical, ainsi que des documents et communications officiels au cours de la période de crise et des mois suivants, vise principalement à mettre en évidence les caractéristiques et les erreurs liées à ce type de crises vu sous l'angle de la communication média.
Die Krise der Universität Genf im Jahre 2006, welche den Rücktritt des gesamten Rektorats zur Folge hatte und die Universitätsreform durch die Behörden vorantrieb, weist die typischen Merkmale einer Krise auf, welche mit der Informationsverbreitung und deren Management verknüpft ist. Dies sind Situationen in welchen das Krisenmanagement und die Krisenkommunikation nicht voneinander getrennt werden sollten. Solche Ereignisse sind immer häufiger und können bedeutende Konsequenzen für das Vertrauen der Bürger und Bürgerinnen in die politischen Institutionen haben. Indessen sind materielle Auswirkungen oder personelle Schädigungen sehr beschränkt. Der vorliegende Beitrag ist eine Analyse dreier Tageszeitungen und einer Sonntagszeitung sowie offiziellen Dokumenten und Medienmitteilungen, welche während der Krise und einige Monate danach publiziert wurden. Der Bericht erläutert und unterstreicht, anhand einer medienkommunikativen Sichtweise, die Merkmale und Fehler, welche mit einer solchen Krise in Zusammenhang stehen
Can the administration be trusted? An analysis of the concept of trust, applied to the public sector
In the first part of this paper, we present the various academic debates and, where applicable, questions that remain open in the literature, particularly regarding the nature of trust, the distinction between trust and trustworthiness, its role in specific relationships and its relationship to control. We then propose a way of demarcating and operationalizing the concepts of trust and
trustworthiness.
In the second part, on the basis of the conceptual clarifications we present, we put forward a number of "anchor points"
regarding how trust is apprehended in the public sector with regard to the various relations hips that can be studied. Schematically, we distinguish between two types of relations hips in the conceptual approach to trust: on one hand, the trust that citizens, or third
parties, place in the State or in various public sector authorities or entities, and on the other hand, trust within the State or the public sector, between its various authorities, entities, and actors.
While studies have traditionally focused on citizens' trust in their institutions, the findings, limitations and problems observed in public - sector coordination following the reforms associated with New Public Management have also elicited growing interest in the study of trust in the relationships between the various actors within the public sector. Both the theoretical debates we present and our propositions have been extracted and adapted from an empirical comparative study of coordination between various Swiss public
- service organizations and their politico - administrative authority. Using the analysis model developed for this specific relationship, between various actors within the public service, and in the light of theoretical elements on which development of this model was based, we propose some avenues for further study - questions that remain open - regarding the consideration and understanding of citizens' trust in the public sector
L'autonomie fait-elle l'agence ?
Le modèle de l'agence et le phénomène d'agentification du service public correspondant au cours de ces deux dernières décennies s'inscrit à l'origine dans les réformes associées à la Nouvelle Gestion Publique, dans une visée d'amélioration de la performance du secteur public, par une plus grande efficacité managériale (eg Pollitt et al., 2001). Le modèle est basé sur une logique contractuelle: l'autorité politique attribue un mandat à l'agence, l'agence délivre les prestations attendues ; celle-ci est ensuite contrôlée sur ses résultats. Afin de délivrer les prestations de manière efficiente et efficace, l'agence doit bénéficier d'une latitude et flexibilité substantielle dans l'utilisation de ces ressources, c'est-à-dire d'un affranchissement (partiel) des règles et procédures bureaucratiques (eg Bouckaert, 2003)
Peut-on faire confiance à l'administration ? Une analyse du concept de confiance, appliqué au secteur public
D'une manière générale, la confiance est un « lubrifiant » (Arrow, 1974) facilitant les relations sociales (eg Luhmann, 1968, Giddens, 1984, Zucker, 1986). D'un point de vue économique, un environnement institutionnel bénéficiant d'une confiance élevée serait corrélé avec la performance de l'économie nationale (eg Dyer and Chu, 2003). La confiance, en tant que capital social, permettrait et engendrerait des comportements altruistes et coopératifs impactant et soutenant la prospérité économique d'une communauté (Fukuyama, 1995). Dans un cadre organisationnel, la confiance engendre une communication plus ouverte et facilite l'échange d'information (eg Smith and Barclay, 1997, Currall and Judge, 1995), facilite la gestion des conflits (eg Blomqvist, 2002), l'apprentissage commun (eg Bijlsma-Frankema, 2004) ou diminue les coûts d'intégration (eg Bidault and Jarillo, 1995), par exemple
Organisations publiques autonomes ou agences
D'une manière très synthétique, une agence est une entité publique qui bénéficie d'une certaine autonomie dans l'exécution des tâches qui lui sont assignées. La création d'agences ne constitue pas un phénomène nouveau au niveau de l'administration car de telles entités existent depuis très longtemps en Suisse comme dans d'autres pays. En revanche, leur nombre a augmenté très sensiblement dans les pays membres de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) depuis les années 1980, consécutivement à une forte tendance à l'externalisation de l'exécution de tâches publiques (Pollitt et al. 2001; OCDE 2002; Pollitt et Bouckaert 2004; Verhoest et al. 2011)
Die autonomen öffentlichen Organisationen oder Agencies
Vereinfach dargestellet, ist eine Agency eine öffentliche Einheit, die bei der Ausübung der ihr zugewiesenen Aufgaben über eine gewisse Autonomie verfügt. Die Bildung von Agencies ist bei den Verwaltungen kein neues Phänomen. Solche Einheiten existieren in der Schweiz und in anderen Ländern seit langer Zeit. Deren Anzahl ist in den Ländern der Organisation für Wirtschaftliche Zusammenarbeit und Entwicklung (OECD) seit den 1980-er Jahren jedoch stark angewachsen, als Folge eines ausgeprägten Trends hin zu einer Auslagerung von öffentlichen Aufgaben ( Pollitt et al. 2011; OCDE 2002; Pollitt und Bouckaert 2004; Verhoest et al. 2011). Die mit dem Begriff Agency bezeichneten öffentlichen Aufgabenträger unterscheiden sich zum Teil jedoch stark - sowohl in Bezug auf ihre Autonomie wie auch in Bezug auf ihre Rechtsform und ihre Aufgaben, was Schwierigkeiten bei der Erfassung und der Analyse dieser Organisationen der Ausführung von öffentlichen Aufgaben mit sich bring