220 research outputs found

    Devenirs militants.

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    Un splendide isolement: Les politiques françaises du maintien de l’ordre

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    La Vie des IdéesSur les politiques de maintien de l'ordre menées en France depuis le début des années 1980 au regard des politiques à l'oeuvre dans l'espace ouest-européen

    Repression and Protest. Structural Models and Strategic Interactions

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    The recent wave of upheavals and revolts in Northern Africa and the Middle East goes back to an old question often raised by theories of collective action: does repression act as a negative or positive incentive for further mobilization? Through a review of the vast literature devoted to this question, this article aims to go beyond theoretical and methodological dead-ends. The article moves on to non-Western settings in order to better understand, via a macro-sociological and dynamic approach, the causal effects between mobilizations and repression. It pleads for a meso- and micro-level approach to this issue: an approach that puts analytical emphasis both on protest organizations and on individual activists’ careers.Les printemps arabes ont remis sur le devant de la scène une vieille interrogation des théories de l’action collective : la répression stimule-t-elle ou annihile-t-elle la mobilisation ? Cet article se propose de dresser un bilan des savoirs sur la question et, au-delà, de proposer quelques pistes de recherche afin de dépasser certaines apories théoriques et méthodologiques. L’article s’attelle à la tâche de comprendre les effets de causalités entre mobilisations protestataires et répression, et ce, dans une perspective macro-sociologique et dynamique. Les auteurs proposent de placer la focale de l’analyse à l’échelle méso et micro : celle des organisations militantes et des carrières militantes individuelles

    INdividual SUrveys in RAllies (INSURA), A new tool for exploring transnational activism?

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    Prior the middle of the 90', interviewing participants in protest events was quiet rare. INdividual SUrveys in RAllies (INSURA) did enter the social researcher's usual toolkit only in the following decade after Favre, Fillieule and Mayer (1997) conducted such a survey with as a primary ambition to build a solid methodological framework that could be subsequently applied by other researchers. After some years of intensive use of INSURA, one is entitled to wonder whether that technique has fulfilled social researchers' hopes or not. In that paper, results of a collective work on alter-global rallies in Evian and Saint- Denis are used to answer three interrelated questions. Firstly, some basic methodological questions about how to collect data on crowds are adressed. What are the specific constraints of interviewing people at the very moment they are "expressing" a political opinion? What specific constraints result from the morphology of the covered events, that is to say, how to build a valid sampling frame? The authors then turn to a more general point about the questions that can be solved, or not, using that technique. Secondly it is the strenghts and weaknesses of INSURA in exploring the transnational dimension of alter global protests that is adressed. The authors show that INSURA is certainly well suited to explore the demographics of alter-global events, as well as relational networks of individuals and multiple belongings. On the contrary, it is assumed that organization networks and movement's boundaries are far more difficult to explore through that method, a fact that seriously limits international cross comparisons of events and movements based on that tool

    Devenirs militants:Introduction

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    Présenter un dossier sur l’engagement qui mette sur le même plan les pratiques militantes dans les partis politiques, les organisations syndicales, le monde associatif et plus généralement les entreprises de mouvement social, pourra paraître osé. C’est que, pendant longtemps, le militantisme a été pensé sous les seules espèces du travail partisan et syndical, dans un contexte où la définition de la participation politique demeurait étroitement cantonnée à l’action dite « conventionnelle ». [Premier paragraphe de l'article

    Des marées aux inondations

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    Quelques réflexions sur les milieux étudiants dans les dynamiques de démobilisation

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    La place des étudiant.e.s dans la dynamique des luttes sociales n’a fait que croître au cours du xxe siècle, en lien avec le développement des études secondaires et universitaires à partir des années soixante dans de nombreux pays du monde développé ou en développement. Dans la période la plus récente, comme le suggère d’entrée de jeu Jordi Tejel Gorgas dans l’introduction au dossier que l’on vient de lire, il est frappant de constater que les étudiant.e.s sont bien souvent aux avant-postes d..

    Quelques réflexions sur les milieux étudiants dans les dynamiques de démobilisation

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    La place des étudiant.e.s dans la dynamique des luttes sociales n’a fait que croître au cours du xxe siècle, en lien avec le développement des études secondaires et universitaires à partir des années soixante dans de nombreux pays du monde développé ou en développement. Dans la période la plus récente, comme le suggère d’entrée de jeu Jordi Tejel Gorgas dans l’introduction au dossier que l’on vient de lire, il est frappant de constater que les étudiant.e.s sont bien souvent aux avant-postes d..

    La fin d'une étrange lacune de la sociologie des mobilisations:L'étude par sondage des manifestants : fondements théoriques et solutions techniques

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    Si les formes et les ressorts de l'action collective commencent à être mieux connus, les individus qui manifestent — acteurs des démonstrations de rue — n'ont guère fait l'objet d'études centrées sur les modalités du passage à l'acte. Depuis Barnes et Kaase, il existe de solides études par sondage de la propension des individus à manifester, mais ces études renseignent sur les représentations, et notamment sur la perception de la légitimité de l'action collective, et sur les dispositions à agir, et non sur les comportements effectifs. La plupart des travaux classiques sur la manifestation prennent comme unité d'analyse ces événements que sont les manifestations et constituent des corpus plus ou moins étendus mais toujours riches en informations. Mais d'une part, les conclusions qui s'en dégagent sont le plus souvent non compatibles avec celles issues des études sur la propension à manifester. D'autre part, ces travaux n'aident guère à élucider les mécanismes de la participation des individus à l'action. La solution proposée pour mettre fin à cette étrange lacune de la sociologie des mobilisations est le recours au sondage effectué pendant les manifestations. Mais cette méthode, qui n'a que de rares précédents, soulève des difficultés techniques spécifiques. Trois sondages dans des manifestations effectués à Paris entre février et mai 1994 ont permis d'apporter à ces difficultés des solutions qui font l'objet d'un exposé détaillé. L'apparence antinomie entre cette méthode par construction individualisante qu'est le sondage d'opinion et l'objet par nature collectif (la manifestation de rue) auquel on l'applique ne doit donc plus être considérée comme un obstacle.While the forms and springs of collective action are beginning to be better known, the individuals who demonstrate — the actors in street demonstrations — have not been subjected to studies centered on the modes of the move to action. Since Barnes and Kaase, we have serious survey studies of the propensity of individuals to demonstrate, but they provide data about representations, and in particular on the perception of the legitimacy of collective action and on the willingness to act, not on actual behavior. Most classic works on demonstrations take these as the units of analysis and build up more or less extensive data sets, always rich in information. But on the one hand, their conclusions are often incompatible with those of studies on the propensity to demonstrate. On the other hand, such research does not contribute much to elucidating the mechanisms of individual participation in demonstrations. The solution suggested in order to remedy this strange gap in the sociology of mobilizations is to take sample surveys during demonstrations. Rarely used, this procedure raises specific technical difficulties. Three polls taken during demons-trations in Paris between February and May 1994 provide solutions to these problems, which are here discussed at length. The apparent antinomy between a method of individualizing construction — the opinion poll — and an object of a collective nature — the street demonstration — to which it is applied must therefore no longer be considered an obstacle
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