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La Chinafrique en contextes universitaires
Le terme « Chinafrique » est de nos jours largement utilisé pour caractériser les relations entre la Chine et le continent africain notamment dans le domaine économique. Avec cet article, les auteurs interrogent la Chinafrique dans sa dimension académique. S’appuyant sur leurs expériences de vie et de situations universitaires et sur un corpus d’entrevues réalisées en Chine et au Cameroun, ils mettent en évidence une rencontre non prévue, une rencontre fortuite avec la francophonie. Cette rencontre n’est néanmoins pas dénuée d’enjeux qui peuvent se décliner sous la forme de politique d’influence et d’effets d’opportunités notamment.The term Chinafrica is nowadays widely used and refers to relationships between China and Africa, especially in the economic field. With this article, the two authors question the academic dimension of this relation. Based on their academic situations and life experiences and interviews conducted in China and Cameroon, they bring out an unexpected encounter with francophonie. However numerous issues are at stake, from political influence to opportunity effects regarding actors in various situations
« L’insécurité linguistique en littérature francophone ou pourquoi légitimer une vision « triviale » des langues »
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« Une approche partiellement délingualisée de l’insécurité linguistique : quels enjeux pour l’appropriation des langues ? »
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avec Joanna Lorilleux, (In)sécurité linguistique en francophonies. Perspectives in(ter)disciplinaires, Paris, L’Harmattan
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Le chercheur et le terrain. Une herméneutique de la relation
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avec Joanna Lorilleux, (In)sécurité linguistique en francophonies. Perspectives in(ter)disciplinaires, Paris, L’Harmattan
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"Le francanglais, une traduction d'histoires et d'expériences des diversités camerounaises"
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Quel(le)s frontières / seuils pour reconnaître le francanglais dans le paysage langagier au Cameroun?
A paraître dans Bergeron J., et Cheymol M., Rencontres d’un seuil à l’autre, Editions des Archives ContemporainesDe manière générale, la convocation de la notion de frontière, comme celle de seuil, est adossée à des références géographiques. La frontière renvoie alors à une barrière, ligne tracée dans le but de délimiter des espaces ; le seuil à ce qui permet de passer de l’un à l’autre. En rapport avec les langues, la frontière va ainsi traduire des discontinuités linguistiques entre territoires, circonscrites par des différences interlinguistiques. Dans des contextes de diversité linguistique, différents travaux (Viaut, 2004 ; Calvet, 2000 ; Canut, 2000) ont montré que le passage d’une langue à une autre, comme le choix d’un angle de compréhension des langues, traduisent ainsi des enjeux variés qui seront parfois reçus sous le prisme d’une fluidité des frontières. Ma réflexion dans cet article reprend et dépasse cette perspective. Le francanglais auquel je m’intéresse en particulier désigne en fait des usages langagiers parfois très évanescents voire sans référence matérielle explicitée (Valentin Feussi, 2008). De ce point de vue, quels critères privilégier pour l’identification d’un discours comme francanglais ? Quelles en seraient les conséquences dans la problématisation de la notion de frontière ou de seuil ? Je me propose de réfléchir à ces questions à partir de déclencheurs que seront les extraits de textes de rap (Locko et Maahlox le Vibeur) qui visibilisent un brassage de formes très populaires au Cameroun. Ces éléments me permettront d’argumenter pour la pertinence de critères non-sémiotiques dans l’élaboration de frontières entre les langues, axés sur le « sentiment de légitimité » (Annette Boudreau, 2016 ; Didier de Robillard, 2001-b) et la sensibilité de locuteur(s)
De la politesse au francanglais Ă travers des espaces communautaires Ă©lectroniques
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