8 research outputs found

    Quelle protection pour les mineurs isolés en France ?

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    Une figure migrante nouvelle fait son apparition au milieu des années quatre-vingt-dix : le "mineur isolé étranger". Il est défini comme une personne étrangère de moins de dix-huit ans sans représentant légal sur le territoire français. La coordination Réfugiés élabore un premier document en 1997 concernant cette population méconnue. Puis l'augmentation du nombre des mineurs, les questions qu'ils soulèvent transforment leur présence en "problème" social et politique. Les interrogations sont nombreuses : qui sont ces enfants ? Combien sont-ils ? Comment sont-ils venus en France et pour quelles raisons ? Quelles réponses politiques et sociales donner à cette figure migrante singulière ?Etiemble Angélina. Quelle protection pour les mineurs isolés en France ?. In: Hommes et Migrations, n°1251, Septembre-octobre 2004. Enfants sans frontières. pp. 9-22

    Mineurs isolés demandeurs d'asile

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    La procédure de demande d'asile est similaire, voire identique, que l'on soit adulte ou mineur. Face à cette situation, les mineurs isolés buttent le plus souvent sur le jargon administratif et la lourdeur des démarches. Tout comme d'ailleurs les éducateurs de l'Aide sociale à l'enfance, qui en viennent finalement à considérer qu'il est plus rapide pour un mineur de demander la nationalité française que d'obtenir le statut de réfugié politique.Etiemble Angélina. Mineurs isolés demandeurs d'asile. In: Hommes et Migrations, n°1251, Septembre-octobre 2004. Enfants sans frontières. pp. 51-61

    Filles de migrants, entre modernité et endogamie

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    Les jeunes filles issues de l'immigration, perçues comme des victimes de la tradition qu'il convient d'aider à s'émanciper, attirent plutôt respect et considération de la part des Français. Mais elles-mêmes, femmes en devenir, comment se projètent-elles, entre famille et société, entre France et Maroc ? Elles explorent semble-t-il des voies médianes, notamment lorsqu'elles font de l'étudiant marocain le prétendant idéal.Etiemble Angélina. Filles de migrants, entre modernité et endogamie. In: Hommes et Migrations, n°1242, Mars-avril 2003. Marocains de France et d'Europe. pp. 32-42

    Bretagne, terre d'immigration en devenir. Des chiffres et des hommes

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    La Bretagne deviendrait-elle terre d'immigration ? Une migration d'un nouveau genre où Turcs et Maghrébins céderaient la place aux Européens, en particulier aux Britanniques attirés par les zones rurales. Si la situation globale des immigrés en Bretagne n'est guère différente de celle de l'ensemble des immigrés en France, on y observe cependant de grands contrastes qui contribuent à poser un nouveau regard sur la Bretagne d'aujourd'hui.Etiemble Angélina. Bretagne, terre d'immigration en devenir. Des chiffres et des hommes. In: Hommes et Migrations, n°1260, Mars-avril 2006. Bretagne : Terre d’immigration. pp. 9-20

    Histoire et mémoires de l'immigration en Bretagne

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    Jusqu'aux années cinquante, la Bretagne ne connaît qu'une immigration de passage liée au commerce maritime. Récente et numériquement faible, l'immigration bretonne, en dépit d'un volume important d'archives, n'a donné lieu qu'à peu de travaux historiques et sociologiques. Synthèse de l'histoire de l'immigration et de la présence étrangère, cet article établit aussi le lien entre immigration et émigration bretonnes, notamment à travers des projets réalisés récemment sur le thème de la mémoire.Morillon Anne, Etiemble Angélina. Histoire et mémoires de l'immigration en Bretagne. In: Hommes et Migrations, n°1273, Mai-juin 2008. Histoires des immigrations. Panorama régional. pp. 123-137

    Un nouveau centre culturel islamique Ă  Rennes Entretien avec Marie-Anne Chapdelaine

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    Le premier centre culturel islamique, ouvert à Rennes en 1983, est situé dans le quartier du Blosne, au sud de la ville. Son ouverture avait été vivement débattue et avait soulevé des oppositions, parfois violentes, tant de la part d'associations de riverains que de partis politiques. Aujourd'hui, la municipalité, dont Edmond Hervé était déjà le maire au début des années quatre-vingt, construit un second centre culturel islamique, dans le nord de Rennes, dans un contexte semble-t-il plus serein. Marie-Anne Chapdelaine, conseillère municipale, chargée de l'intégration et de l'égalité des droits et responsable du projet, nous explique la démarche de la ville de Rennes dans la réalisation de cet équipement culturel.Chapdelaine Marie-Anne, Etiemble Angélina. Un nouveau centre culturel islamique à Rennes Entretien avec Marie-Anne Chapdelaine. In: Hommes et Migrations, n°1260, Mars-avril 2006. Bretagne : Terre d’immigration. pp. 63-68

    Une nouvelle approche de l'immigration bretonne

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    Etiemble Angélina, Petit-Sénéchal Pascale. Une nouvelle approche de l'immigration bretonne. In: Hommes et Migrations, n°1260, Mars-avril 2006. Bretagne : Terre d’immigration. pp. 6-7

    Familles et filles marocaines Ă  Rennes (enjeux et jeux de miroirs)

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    The Moroccans are the most important foreign group in Rennes. Located in circumscribed enough sectors of the city, their sociability show a real community life, often felt as in a heavy burden by the girls. They know a family socialization which is largely "ethnicized" by the first generation, mothers especially in charge for their well-educated. In the migratory context, the parental injunctions concerning respect of the "marocanity" ("In our country, the Moraccan women act in such and such way", "You are not a Frenchwoman") draw the "internal" face of the Moroccan ethnicity, while the stereotypes of the French society related to the "Arab" girls (or "Muslim women", "North African women") constitute the "external" face of it. Defining themselves as Moroccan women descendants of immigrants are keen through their behaviour to show conformity with the family standards and values. This is particularly obvious in the field of "exits", leisure, practice of "Islam" or "choice of the spouse". But the fieldwork and the interviews with theses girls provide more informations on their ethnicity : it is built following the "double ascription" principle, on the one hand, the parents'directives and, on the other hand, the French society (girls "locked up", "submissive", "married by force" or, on the contrary, "in rebellion"). Firstly their constant references to "modern" Morocco (more permissive than "traditional" Moroccan immigrants) enable them to legitimate their "misconducts" without betraying their membership of a minority society. Secondly, when confronted to stigmatizing stereotypes of the majority society on the importance of Islam and marriage in their life, they refuse either to reject their families values or to support them and, finally, they adopt an "emotional" register ("the respect due to their parents", "the protection of their honour") to solve this dilemma.Les marocains représentent la population étrangère la plus importante de Rennes. Localisés dans des secteurs assez circonscrits de la ville, leurs relations de sociabilité montrent une réelle vie communautaire, ressentie souvent de manière pesante par les filles. Ces dernières connaissent une socialisation familiale qui est largement "ethnicisée" par la première génération, les mères surtout, responsables de leur éducation. Dans le constexte migratoire, les injonctions parentales à la "marocanité" (""Chez nous, les Marocaines, agissent de telle ou telle façon", "Tu n'es pas une française") tracent la face "interne" de l'ethnicité marocaine, tandus que les stéréotypes de la société française concernant les filles "arabes" (ou "musulmanes", "maghrébines") en constituent la face "externe". Se définissant elles-mêmes comme Marocaines, les descendants de migrants font preuve de conduites plus ou moins "conformes" aux normes et valeurs familiales, que ce soit dans les "sorties", les loisirs la pratique de "l'islam" ou dans "le choix du conjoint". Mais leurs discours et argumentations nous apprennent bien davantage encore sur leur ethnicité qui se construit au regard d'une "double imputation" ethnique, celle des parents et celle de la société française les filles "enfermées", "soumises" "mariées de force" ou, au contraire, "en rébellion"). Leurs références constantes au Maroc d'aujourd'hui, par exemple leur permettent de légitimer leurs "inconduites" sans trahir leur appartenance à une société minoritaire. De la même façon, leur argumentation sur le registre de "l'affectif" (le respect dû aux parents, la sauvegarde de leur honneur) répond, sans le dire, aux présupposés identitaires, implicites et stigmatisants, du majoritaire (en l'occurence, le sociologue) quand il les interroge sur l'islam ou le choix du conjoint.RENNES2-BU Centrale (352382101) / SudocSudocFranceF
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