34 research outputs found
Simon Fieschi, Les gendarmes en Corse, 1927-1934. De la création d’une compagnie autonome aux derniers « bandits d’honneur »
Cet ouvrage est issu du vivier prolifique des mémoires soutenus sous la direction de Jean-Noël Luc à l’université de Paris-IV Sorbonne. Ce master, lauréat du prix littéraire de la gendarmerie en 2008 dans la catégorie des travaux universitaires, évoque la lutte de la gendarmerie contre le banditisme en Corse dans les années 1920-1930. Ce travail se fonde essentiellement sur des fonds d’archives du SHD et des Archives nationales. La Corse des années 1930 demeure une région pauvre, connaissant ..
Fabien Cardoni, La garde républicaine d’une République à l’autre, 1848-1871
Cet ouvrage sur la garde républicaine constitue un nouvel exemple de la richesse du chantier de recherche sur la gendarmerie. Publiée dans une version réduite, la thèse de Fabien Cardoni porte sur l’organisation, la gestion, le personnel et l’action de cette force armée servant dans la capitale. Ce travail, dirigé par Jean-Noël Luc, a été soutenu en 2005 devant un jury de spécialistes qui a unanimement loué sa grande qualité. En effet, l’ouvrage de Fabien Cardoni s’adosse sur un corpus de sou..
Antoine Boulant, Gildas Lepetit, La gendarmerie sous le Consulat et l’Empire
L’ouvrage du lieutenant-colonel Boulant et du lieutenant Lepetit constitue la première monographie consacrée à la gendarmerie sous le Consulat et l’Empire. Cet excellent travail de vulgarisation se fonde sur la lecture attentive et critique d’une importante bibliographie – parfaitement maîtrisée – et sur l’exploitation des sources imprimées ou manuscrites, notamment le fonds du musée de la gendarmerie. Les auteurs utilisent les travaux récents du séminaire de l’université Paris IV : la thèse ..
D’une légalité à l’autre : gendarmerie et épurations, 1815-1816
Les années 1815 et 1816 constituent à bien des égards une période de mutation pour la gendarmerie, qui est frappée de plein fouet par une importante purge administrative. L’inspection générale, supprimée d’un trait de plume le 24 juillet 1815, est diluée dans la division de la gendarmerie et de la police militaire du ministère de la Guerre. Les mesures frappent principalement les grandes figures de la gendarmerie impériale et les officiers supérieurs : 82 % des colonels, 85 % des chefs d’escadron sont ainsi écartés. L’épuration des sous-officiers et gendarmes est également importante dans la mesure où près d’un militaire sur trois est placé en situation de retraite ou congédié. Ces hommes sont remplacés pour partie par des volontaires royaux, choisis surtout pour leur fidélité au roi. Ce bouleversement dans le recrutement marque une volonté de politisation de ce corps.For many reasons, 1815 and 1816 are a period of deep change for the Gendarmerie. It is struck by an important administrative purge. The General Inspection is cancelled on July 24, 1815, and diluted in the division between Gendarmerie and Military Police within the War Department. Measures are taken in priority against great figures of the Imperial Gendarmerie and senior officers : 82 % of colonels and 85 % of majors are removed. The purge among non-commissioned officers and Gendarmes is also important since one soldier out of three is retired or revoked. They are partly replaced by Royal volunteers who are essentially chosen for there faith in the King. This upheaval is the sign of a will to involve politics in Gendarmerie recruitment
Pierre Piazza (dir.), Aux origines de la police scientifique. Alphonse Bertillon, précurseur de la science du crime
Cet ouvrage collectif très bien illustré, publié sous la direction de Pierre Piazza, rassemble les contributions d’une quinzaine de spécialistes de l’histoire policière. La figure d’Alphonse Bertillon est au centre de cette étude. Ce dernier joue un rôle de précurseur dans la diffusion du modèle d’une police technique et scientifique. Considéré comme l’inventeur de l’anthropométrie judiciaire, de la photographie signalétique, de la rationalisation des fichiers judiciaires, on lui a même attri..
Gendarmerie et contre-insurrection, 1791-1962
Au cours de son histoire, la gendarmerie a régulièrement participé, aux côtés de l’armée de Terre, aux guerres dites « irrégulières ». Les théoriciens et les stratèges ont établi, aux lendemains des conflits de la décolonisation, des doctrines propres à préparer les armées à la contre-insurrection. Dans ces schémas, la gendarmerie tient une place mineure, voire inexistante. Pourtant, tout montre que cette institution dispose d’atouts considérables dans la perspective de tels conflits. Son caractère militaire, sa propension à contrôler le territoire par un maillage et à obtenir des renseignements, sa souplesse lui permettant d’adapter son organisation à la situation et enfin sa capacité à créer des unités spécialisées constituent autant d’atouts militant pour l’emploi de la gendarmerie dans la contre-insurrection. Cependant, les réticences en son sein même, associées à un certain désintérêt de l’armée de Terre pour l’emploi de la gendarmerie dans ce cadre si particulier, laissent penser qu’une conceptualisation plus aboutie aurait pu bénéficier à l’efficacité des armées.Over the course of its history, the gendarmerie has regularly participated, alongside the Army, in wars deemed “irregular”. Theorists and strategists established, in the aftermath of the decolonization conflicts, the proper doctrines to prepare armies for counterinsurgency. In these schemes, the gendarmerie played a minor, or even non-existent, role. Yet everything indicates that this institution had considerable strengths in the context of such conflicts. Its military character, its tendency to control territory by networking and obtaining intelligence, its flexibility allowing it to adapt its organization to the situation, and finally its ability to create specialized units are essential strengths pushing for the use of the gendarmerie in counterinsurgency. However, reluctance within its own organization, coupled with some indifference from the Army for the use of the police within this particular framework, leads one to think that a more successful concept could benefit the effectiveness of armies
Simon Fieschi, Les gendarmes en Corse, 1927-1934. De la création d’une compagnie autonome aux derniers « bandits d’honneur »
Cet ouvrage est issu du vivier prolifique des mémoires soutenus sous la direction de Jean-Noël Luc à l’université de Paris-IV Sorbonne. Ce master, lauréat du prix littéraire de la gendarmerie en 2008 dans la catégorie des travaux universitaires, évoque la lutte de la gendarmerie contre le banditisme en Corse dans les années 1920-1930. Ce travail se fonde essentiellement sur des fonds d’archives du SHD et des Archives nationales. La Corse des années 1930 demeure une région pauvre, connaissant ..
Guerres et armées napoléoniennes. Nouveaux regards,Hervé Drevillon, Bertrand Fonck et Michel Roucaud,
Cet ouvrage s’inscrit dans le renouvellement de l’histoire militaire napoléonienne et dans le prolongement d’une série de manifestations culturelles organisées en 2012 par le Service historique de la Défense autour de la Grande Armée et du fait militaire sous l’Empire. Rassemblant une grande partie des chercheurs spécialistes dans ce domaine, on peut dire que le pari d’une histoire totale de la guerre est réussi. S’appuyant sur des sources variées, notamment celles du SHD, ce volume permet d’..
Jean-Noël Luc (dir.), Soldats de la loi. La gendarmerie au XXe siècle
L’ouvrage dirigé par Jean-Noël Luc résulte du colloque international organisé par l’université de Paris IV et le Service historique de la Gendarmerie nationale en 2003. Cette publication s’inscrit dans la continuité du renouveau du chantier sur l’histoire de la gendarmerie. Dans une introduction conceptuelle (p. 7-50), Jean-Noël Luc prône une lecture diachronique de l’histoire de la gendarmerie au XXe siècle. Passant en revue l’histoire des représentations, les apports de la micro-histoire et..
Arnaud-Dominique Houte, Le métier de gendarme au XIXe siècle
Cet ouvrage est le produit d’une thèse soutenue en 2009 sous la direction conjointe des professeurs Jean-Noël Luc et Jean-Marc Berlière. Arnaud-Dominique Houte s’interroge sur le métier de gendarme entre 1830 et 1914. Il appuie sa démonstration sur une vaste documentation d’archives et de sources imprimées. La synthèse des dossiers figurant principalement aux Archives nationales, aux Archives départementales et au SHD, combinée au panorama très complet des sources imprimées, a permis de dress..