Passeggiando fra i libri antichi di Giovanni Gualandi

Parlare di edizioni antiche non essendo specialista della storia del libro non è facile. Sarebbe pericoloso azzardarmi a valutare singoli pezzi e a rilevarne rarità e pregi, perché troppo facili sarebbero gli abbagli. Sicché mi limiterò a guardare alla biblioteca di Gualandi con gli occhi dello storico generico, e soprattutto, del vecchio amico, cercando di “vederla” come una sua creatura, nata e cresciuta da lui e quindi capace di parlare di qualche aspetto della sua vita. ..

Théologie, droit canonique et droit romain. Aux origines du droit savant (XIe-XIIe s.)

Cortese Ennio. Théologie, droit canonique et droit romain. Aux origines du droit savant (XIe-XIIe s.). In: Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 146ᵉ année, N. 1, 2002. pp. 57-74

Bologne et les premières écoles de droit : cadres culturels et méthodes

International audienceRésumé à veni

Une carrière byzantine de Charlemagne. Échos de droit vulgaire romano-gothique au Moyen Âge

En 754 Pépin le Bref fut sacré in regem et patritium avec ses fils. Il n’est pas croyable que le pape Étienne II ait réitéré tel quel le sacre en roi des Francs que Pépin avait déjà reçu en 751 et qui lui avait conféré un ordo indélébile. L’objet dut être différent : ou un patriciat élevé au rang royal ou tout au plus la royauté des Francs enrichie du patriciat. Le patrice par excellence et protecteur de Rome étant l’exarque, c’est à ce poste (qui était vacant) que le pape dut nommer Pépin et ses fils. Par l’unctio il traita l’exarchat en royaume et put ainsi remplacer par un rite religieux la nomination impériale. Les titres de roi (reiks gothique) et de patrice avaient déjà été accouplés au Bas-Empire et arborés par les commandants foederati ; beaucoup plus tard cela fut encore le cas des rois-patrices de Croatie. Le sacre impérial de Charlemagne a été parfois considéré (Annales Regni Francorum) comme une promotion du patritius-exarque au rang d’empereur romain, c’est-à-dire comme l’aboutissement d’une carrière byzantine.Cortese Ennio. Une carrière byzantine de Charlemagne. Échos de droit vulgaire romano-gothique au Moyen Âge. In: Mélanges de l'École française de Rome. Moyen-Age, tome 113, n°2. 2001. pp. 857-868

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Une carrière byzantine de Charlemagne. Échos de droit vulgaire romano-gothique au Moyen Âge

En 754 Pépin le Bref fut sacré in regem et patritium avec ses fils. Il n’est pas croyable que le pape Étienne II ait réitéré tel quel le sacre en roi des Francs que Pépin avait déjà reçu en 751 et qui lui avait conféré un ordo indélébile. L’objet dut être différent : ou un patriciat élevé au rang royal ou tout au plus la royauté des Francs enrichie du patriciat. Le patrice par excellence et protecteur de Rome étant l’exarque, c’est à ce poste (qui était vacant) que le pape dut nommer Pépin et ses fils. Par l’unctio il traita l’exarchat en royaume et put ainsi remplacer par un rite religieux la nomination impériale. Les titres de roi (reiks gothique) et de patrice avaient déjà été accouplés au Bas-Empire et arborés par les commandants foederati ; beaucoup plus tard cela fut encore le cas des rois-patrices de Croatie. Le sacre impérial de Charlemagne a été parfois considéré (Annales Regni Francorum) comme une promotion du patritius-exarque au rang d’empereur romain, c’est-à-dire comme l’aboutissement d’une carrière byzantine.Cortese Ennio. Une carrière byzantine de Charlemagne. Échos de droit vulgaire romano-gothique au Moyen Âge. In: Mélanges de l'École française de Rome. Moyen-Age, tome 113, n°2. 2001. pp. 857-868