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Education as a Predictor of Chronic Periodontitis: A Systematic Review with Meta-Analysis Population-Based Studies
The impact of socioeconomic inequalities on health is well-documented. Despite the links of periodontal disease with cardiovascular diseases, adverse pregnancy outcomes and diabetes, no meta-analysis of socioeconomic variations in periodontal disease exists. This meta-analytic review was conducted to determine the extent to which education attainment influences risk of periodontitis in adults aged 35+ years in the general population.The authors searched studies published until November 2010 using EMBASE and MEDLINE databases. References listed were then scrutinised, our own files were checked, and, finally, we contacted experts in the field. The authors included only general population-based studies conducted in adults aged 35 years and more. All articles were blind reviewed by two investigators. In the case of disagreement, a third investigator arbitrated. Using PRISMA statement, two reviewers independently extracted papers of interest.Relative to the higher education group, people with low education attainment experience a greater risk of periodontitis (OR: 1.86 [1.66–2.10]; p<0.00001). The association was partially attenuated after adjustment for covariates (OR: 1.55 [1.30–1.86]; p<0.00001). Sensitivity analyses showed that methods used to assess periodontitis, definition of cases, study country and categorization of education are largely responsible for the heterogeneity between studies. No significant bias of publication was shown using both the Egger (p = 0.16) and rank correlation tests (p = 0.35).In the studies reviewed, low educational attainment was associated with an increased risk of periodontitis. Although this evidence should be cautiously interpreted due to methodological problems in selected studies, efforts to eliminate educational inequalities in periodontitis should focus on early life interventions
Diagnostic et traitements de l'halitose
La mauvaise haleine provient, dans neuf cas sur dix, de la cavité buccale et plus précisément des dépôts bactériens sur la langue (enduit lingual). Des bactéries productrices d odeurs. présentes notamment sur la langue décomposent les débris alimentaires, les cellules mortes, les composés salivaires ou le sang en composés sulfurés volatiles malodorants. Divers moyens pour combattre l halitose ont été commercialisés comme les bains de bouche, les gratte-langues, les dentifrices, les sprays... Avec l évolution des techniques, de nombreux moyens thérapeutiques ont vu le jour afin de pallier cette difficulté touchant près d un adulte sur deux dans le monde à Fheure actuelle. Cet état physiologique peut entrainer pour le sujet atteint une gêne relationnelle pouvant aller jusqu à l isolement social. On constate une véritable difficulté thérapeutique liée entre autre à des difficultés diagnostiques. Ces traitements doivent prendre en compte les modifications histologiques et chimiques liés à l halitose. La dernière innovation pharmaceutique de 2009 est un bain de bouche sans chlorexidine et sans alcool appelé Méridol FIALITOSIS R. La combinaison de principes actifs est basée sur une association de fluorure d étain/fluorure amines, du lactate de zinc et des inhibiteurs de composés malodorants. Ces principes actifs se caractérisent par des propriétés antibactériennes et neutralisent les odeurs. L objectif de notre travail sera dans un premier temps. de présenter les différentes causes de l halitose afm de comprendre les traitements qui en découlent. Puis, nous poursuivrons en abordant le diagnostic et les méthodes d évaluation objectives et subjectives notamment la chromatographie en phase gazeuse, le moniteur de sulfure, le Tanita... Dans un troisième temps. nous étudierons les moyens thérapeutiques avec les considérations physico-chimiques que cela implique ainsi que les possibilités et les limites de ces thérapeutiques. Dans une dernière partie, nous nous intéresserons à une nouveauté pharmaceutique que constitue le Meridol Halitosisg. en insistant sur son mode d action, sur l efficacité rapportée par des études cliniques et ses limites en tant que traitement de l halitose.PARIS7-Odontologie (751062104) / SudocSudocFranceF
Les récessions multiples (techniques de recouvrement)
Les récessions gingivales sont définies comme étant l exposition de la surface radiculaire due au déplacement apical du bord marginal de la gencive par rapport à la jonction amélocémentaire. La littérature scientifique a montré qu un recouvrement complet des récessions unitaires de classe I et II de Miller peut être obtenu de manière prévisible avec un lambeau déplacé coronairement (LDC) avec ou sans adjonction de greffon conjonctif ou de facteurs biologiques tels que les dérivés de la matrice amelaire. En revanche, le traitement des récessions multiples reste un défi chirurgical car, face à ces cas, la manipulation des tissus mous devient plus difficile et la cicatrisation peut être compromise par plusieurs facteurs tels que l extension de la surface avasculaire, un apport sanguin limité, des profondeurs de récessions différentes ou encore par la position des dents concernées sur l arcade. Récemment, de nouvelles techniques ont été proposées pour le traitement chirurgical de ces défauts gingivaux; une technique issue du lambeau déplacé coronairement avec un tracé d incision particulier (Zucchelli et De Sanctis, 2000), un tunnel d enveloppe supra-périosté en combinaison avec un greffon de tissu conjonctif (Allen, 1994) ou son évolution en tunnel modifié (Azzi et Etienne, 1998). Ces nouvelles approches s avèrent très efficaces en termes de recouvrement radiculaire et d augmentation de tissu kératinisé. D un point de vue esthétique, l intégration parfaite des tissus, l absence de bride cicatricielle et l apport vasculaire optimal de ces techniques ont apporté une entière satisfaction du résultat final. De plus, les résultats obtenus sont restés stables à long terme.PARIS7-Odontologie (751062104) / SudocSudocFranceF