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Appartenance aux réseaux : élément-clé de la RSE pour les PME libanaises ?
International audienceL'économie libanaise se caractérise par un tissu de PME qui représentent 97% du total des entreprises libanaises et emploient 50% de la main d'oeuvre libanaise (CCI, 2014) avec seulement 16 000 entreprises, parmi près de 175 000, qui déclarent avoir un chiffre d'affaires supérieur à 100 000 dollars (Sbeih, 2009). Plus de 74% des PME libanaises ont été fondées par leurs propriétaires actuels. Les autres PME sont des entreprises familiales. (Badreddine, 2011). Diverses études ont été faites entre 2005 et 2014 à propos de l'intégration de la RSE au Liban (Jamali et Mirshak, 2007 ; Baraka, 2013 ; Chidiac El Hajj, 2013 ; Doumit et Menhall, 2013 ; Dirani, 2014). La place de la communauté est importante au Liban et celle-ci peut-être la partie prenante critique. Jamali et Mirshak (2007) montrent que la RSE au Liban peut être mise en place par des actions volontaires. Nous souhaitons approfondir la réflexion des réseaux comme outils de soutien ou de développement pour le dirigeant d'une PME, notamment durant les périodes difficiles (Ndangwa et al., 2007, Barnir et Smith, 2002)
Le discours de la GRH dans les outils RSE
International audienceDans cette communication, notre objectif est de proposer une analyse du discours en gestiondes ressources humaines de quatre outils de la RSE. En partant des apports théoriques sur laresponsabilité sociale et sur la gestion des Ressources Humaines, nous découvrons de mêmeles caractéristiques de la gestion durable des Ressources Humaines. Nous aurons recours aulogiciel Alceste pour une analyse textuelle des discours normatifs. Ce travail qualitatif, à viséeexploratoire, vise à identifier par une analyse de contenu les spécificités de la GRH desréférentiels multidimensionnels et unidimensionnels étudiés. Nous examinons si les pratiquesRH identifiées rejoignent les caractéristiques d'une gestion durable et/ou stratégique desressources humaines.</p
Les stages des ingénieurs civils des mines de Saint-Étienne
National audienceLes « ingénieurs civils des mines », longtemps restés dans l’ombre de ceux du Corps des mines, ont pourtant exercé une influence décisive dans le processus d’industrialisation en France et ailleurs. Issus tout d’abord des Écoles des Mines de Paris et de Saint-Étienne, auxquelles se sont ensuite ajoutées celles d’Alès, de Douai, de Nancy, et enfin de Nantes et d’Albi, les ingénieurs civils des mines ont été, au cours des XIXe et XXe siècles, des acteurs majeurs, omniprésents, de l’industrialisation. À quoi est due une telle réussite ? Le « complexe technique » des mines est intrinsèquement lié à d’autres industries, telles que la métallurgie et la chimie, et implique la maîtrise de compétences diversifiées, étoffées, afin de mener une exploitation rationnelle des ressources nationales. Cependant, les seules compétences techniques sont insuffisantes ; elles doivent être associées à une maîtrise complète de la gestion et de l’administration d’une entreprise industrielle, un savoir-faire dont disposent les ingénieurs civils des mines
The industrial placement in company : a factor of development ? : a training system structured by linguistic instruments : the role of the industrial placement in engineering curriculum
Il est couramment admis aujourd’hui que le stage en entreprise est essentiel à la formation, fut-elle universitaire. Peu de travaux pourtant se sont intéressés à la manière dont le stage contribue à la professionnalisation et au développement et à la formation des élèves et étudiants. La thèse réalisée dans le cadre de l’Ecole des Mines de St Etienne cherche à explorer en quoi le stage en entreprise pour des élèves en formation d’ingénieurs pouvait être facteur de développement Appuyé sur une perspective socio-constructiviste, et sur la théorie de l’activité issue des approches vygotskienne la thèse s’intéresse à la manière dont les instruments langagiers structurent la pratique du stage, permettent la réflexivité et la mise en visibilité des contradictions des systèmes d’activité entre l’entreprise et l’Ecole et à l’intérieur même de l’Ecole.L’approche théorique permet de définir les hypothèses suivantes :- Le stage est intégré à un dispositif de formation, organisé en lien avec les règles de la communauté constituée par les instances qui valident la formation. Ce dispositif s’imprègne de l’histoire du métier dans laquelle il s’inscrit. - Le stage est un élément de socialisation par les instruments parce qu’il permet à l’élève de s’inscrire dans un genre partagé, avec une acceptation de règles du jeu autour de la construction de son identité professionnelle, vers le métier d’ingénieur. Le dispositif de formation propose à l’élève un appareil de conversation qui lui permet de modifier et de reconstruire la réalité subjective et lui fournit une nouvelle identité professionnelle. Le rapport et la soutenance sont des instances proposées à l’élève pour discuter du genre découvert pendant le stage.- L’élève, lorsqu’il restitue son expérience en entreprise, se situe à l’intersection de plusieurs systèmes d’activité : le sien, celui de l’entreprise qui l’a accueilli en stage et celui du tuteur enseignant qui va valider cette expérience pour sa formation. Nous caractérisons donc en quoi le dispositif proposé par la formation permet la réflexivité avec la mise en visibilité des contradictions vécues et éventuellement leur dépassement. Nous regardons ensuite comment le rapport et la soutenance portent les traces de cette réflexion.A partir d’une analyse de l’historique des formations des ingénieurs nous cherchons à comprendre les logiques de formation et l’évolution de la place laissée aux stages. Une analyse du prescrit des stages est réalisé à travers les documents de l’Ecole d’ingénieurs. Questionnaires et entretiens permettent de saisir les représentations du stage par le Directeur et une promotion d’élèves. Puis deux études de cas appuyées sur l’étude des rapports et des soutenances de deux élèves et d’entretiens avec leurs tuteurs sont réalisées. L’analyse des données recueillies a montré que le stage en entreprise, pour fonctionner, se situe dans différents systèmes d’activité. Le système de formation qui prescrit le stage est pris dans des logiques dépendantes de celles des instances prescriptives du métier d’ingénieurs : les entreprises et leurs évolutions, les politiques d’enseignement, la CTI, le CEFI… A une autre échelle, dans la formation d’ingénieurs observée, les systèmes d’activité interpellés pour ce stage sont notamment ceux de l’Ecole, de l’entreprise, de l’élève, de l’enseignement, de la recherche. Enfin à l’échelle de deux élèves, nous avons pointé les convergences et les contradictions qui existent entre le système d’activité d’un élève, celui de son tuteur-enseignant, celui de l’entreprise, et celui de la recherche.It is widely acknowledged today that the industrial placement is essential to academic study, even at university. However, few works have focused on the way in which the placement contributes to professional experience, the development and training of the students. The thesis undertaken at the Ecole Nationale Supérieure des Mines in Saint-Etienne (Graduate School of engineering) investigates to what extent the industrial placement could be a factor in the development of engineering students. Based on a socio-constructivist perspective and on the activity theory developed by Vygotsky’s approach, the thesis looks at the way in which the linguistic instruments structure the industrial placement itself, allowing a degree of reflexiveness and bringing to light contradictions in the activity systems between the company and the School as well as within the School itself.The theoretical approach allows us to establish the following hypotheses:- The industrial placement is integrated into a method of training that is set up in line with the rules of the community consisting of the authorities who validate the training. This methodology is embedded in the history of the profession. - The industrial placement is a way of socialising using the instruments because it allows the student to join a shared environment and to accept a set of rules around building a professional identity towards the engineering profession. The industrial placement gives the student a mechanism for conversation which allows him to modify and reconstruct the subjective reality, giving him a new professional identity. The written report and the viva voice are opportunities for the student to discuss the learning from the placement.- When the student presents his experience within the company, he is situated at the intersection of several activity systems: his own, that of the company at which he worked and that of the teacher who is going to validate this experience for his training, the engineering curriculum. We therefore characterise how the method proposed by the curriculum allows a level of reflexiveness and increased visibility of the contradictions experienced and how they can be overcome. We then look at to what extent these reflexions are contained within the written report and the viva voice..From an analysis of the history of engineering studies, we aim to understand the educational logic and the evolution of the industrial placement. An analysis of prescribed training courses is undertaken through the documents from the Engineering school. Questionnaires and interviews allow information about the placement to be recorded by the director of studies and of the students of the class of 2006 have on the placement. Then two case studies are undertaken based on the analysis of two students’ written reports and viva voices as well as interviews with their teachers.The data analysis showed that in order to work, a placement must be located in a variety of activity systems. The academic system which prescribes the placement is taken from the logic dependent on that of the authorities prescriptive to the engineering profession: companies and how they evolve, the politics of education, the CTI, the CEFI … On another scale, in the engineering curriculum that was observed, the activity systems questioned for this training course are those of the School, the company, the student, education and research. Finally, for the two students, we pointed out the convergences and the contradictions which exist between the activity system of a student, that of his teacher, that of the company, and that of the research
Expérience de travail en mode confiné
Témoignage.Je m’appelle Nadine Dubruc et je suis enseignante-chercheur en Sciences Humaines et Sociales à l'Ecole des Mines de Saint-Etienne. Aujourd’hui, mercredi 8 avril 2020, alors que nous en sommes au 24ème jour de confinement, j’ai eu envie d’apporter mon témoignage sur cette expérience si particulière à laquelle nous devons nous adapter y compris en pratiquant le télétravail chaque jour et sur un temps long
L'ingénieur entre la finance et la technique : comment sauver son âme ?
International audienceHistoriquement, l'ingénieur est reconnu pour être celui qui maitrise l'invention et la réalisation de machines ou d'ouvrages, qui participe à l'innovation et qui œuvre pour améliorer le monde... Au cours du XXème siècle, l'ingénieur devient aussi celui qui peut apporter ses connaissances de l'organisation et apporter une théorie de l'organisation comme Henri Fayol. Puis il est sollicité pour devenir le consultant qui sait améliorer les organisations, ou celui qui a les compétences mathématiques pour s'intégrer dans la finance et apporter des modèles calculatoires... Mais cette évolution remet-elle en cause la raison d'être de l'ingénieur? Nous proposons d'apporter un regard sur l'évolution de la formation d'une école d'ingénieurs comme écho à l'évolution du métier et des questions d'éthique qui peuvent se poser à un ingénieur qui souhaiterait être ingénieur humaniste. Nous verrons ainsi comment la formation aux humanités d'ingénieurs généralistes peut tenter de répondre aux tensions de l'ingénieur entre contraintes de productivité à court terme des entreprises et volonté de s'inscrire dans un monde avec un lendemain à long terme
Le management des hommes dans l’Administration industrielle et générale
International audienceCent ans après la parution de l’Administration industrielle et générale (AIG) dans le Bulletin de la Société de l’industrie minérale, l’ouvrage d’Henri Fayol étonne encore par son actualité et son originalité1. Écrite peu avant le terme de la carrière d’un des principaux managers français de la seconde moitié du XIXe siècle et du début du XXe siècle, cette publication n’est pas seulement un archétype de la science moderne de gestion. Elle peut être considérée comme une somme sur le métier d’ingénieur, sur ses qualités et ses atouts et comme une oeuvre sociale. Elle a pu aussi être abordée comme un testament intellectuel et pratique, longuement mûri, que Fayol a voulu soumettre aux futurs ingénieurs. L’ouvrage renvoie enfin à un contexte historique et intellectuel spécifique, que toute approche purement théorique risque de sous-estimer. Car Fayol fut un manager aux multiples facettes : ingénieur, géologue, inventeur, homme de science et de combats politiques. L’Administration est le résultat d’une personnalité complexe et d’une vie, pratique et intellectuelle, qui s’est enrichie par une articulation constante entre plusieurs centres d’intérêt et disciplines. Cet ouvrage cherche à révéler la nature pluridisciplinaire de l’approche de Fayol
L'ingénieur entre la finance et la technique : comment sauver son âme ?
International audienceHistoriquement, l'ingénieur est reconnu pour être celui qui maitrise l'invention et la réalisation de machines ou d'ouvrages, qui participe à l'innovation et qui œuvre pour améliorer le monde... Au cours du XXème siècle, l'ingénieur devient aussi celui qui peut apporter ses connaissances de l'organisation et apporter une théorie de l'organisation comme Henri Fayol. Puis il est sollicité pour devenir le consultant qui sait améliorer les organisations, ou celui qui a les compétences mathématiques pour s'intégrer dans la finance et apporter des modèles calculatoires... Mais cette évolution remet-elle en cause la raison d'être de l'ingénieur? Nous proposons d'apporter un regard sur l'évolution de la formation d'une école d'ingénieurs comme écho à l'évolution du métier et des questions d'éthique qui peuvent se poser à un ingénieur qui souhaiterait être ingénieur humaniste. Nous verrons ainsi comment la formation aux humanités d'ingénieurs généralistes peut tenter de répondre aux tensions de l'ingénieur entre contraintes de productivité à court terme des entreprises et volonté de s'inscrire dans un monde avec un lendemain à long terme
LE STAGE, UN ESPACE D'APPRENTISSAGES, DE DEVELOPPEMENT DE COMPETENCES
International audienceDans cette communication, nous souhaitons revenir sur trois éléments souvent discutés autour de l'expérience de stage : les compétences, la socialisation comme processus d'évolution identitaire et le développement par l'activité. Dans les trois premières parties, nous verrons tout d'abord comment cette notion de compétences est intervenue dans les processus de formation ; puis nous présenterons les éléments repérés qui participent à organiser cette expérience comme une étape dans la socialisation des élèves ; et enfin nous proposons une vision du stage comme activité organisée en fonction d'un but au coeur de différents systèmes d'activité, Dans une quatrième partie, nous nous attacherons à restituer les résultats d'un travail de recherche sur le premier stage long des élèves de l'Ecole des Mines de Saint-Etienne
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