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    SCULPTURES DE LA RENAISSANCE À SPLIT

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    L’auteur énumère et décrit de nombreuses pierres sculptées, constructions et sculptures Renaissance de Split, démontrant ainsi – et malgré l’absence d’un seul monument artistique important, comme il en existe pour les époques précédentes – la vive activité des boutiques et ateliers de tailleurs de pierre et sculpteurs de ce temps. Etant donné que la plupart des artisans qui travaillaient à Split pendant la Renaissance sont restés anonymes, notre histoire de l’art néglige leurs oeuvres qui dénotent pourtant certaines qaulité que l’on peut remarquer dans les bas-reliefs figuratifs ornant les pierres tombales de Thomas Nigris, de Katarina Žuvić, de la Femme inconnue de Poljud, de Nicolas Alberti; dans le bas-relief de St-Jean l’Evangéliste au Mont Marjan, la Vierge se trouvant sur les murs d’enceinte de la ville, les édifices tels que les Palais De Augubio, Karepić, Milesi, Cindro, le Palais situé au Péristyle, le poste de garde de la ville, le petite église St-Roch et autres; enfin, dans divers ornaments sculptés sur les pierres tombales de Poljud ou ailleurs. Le style Renaissance à Split n’a que peu à peu abandonné les formes gothiques qui persistèrent longtemps dans les oeuvres des tailleurs de pierre, sculpteurs et architectes de l’école de Juraj Dalmatinac (Georges le Dalmate) et qui substistèrent jusqu’à la première moitié du XVIIème siècle. Toute activité ultérieure fut rendue impossible par les luttes incessantes contre les Turcs et la construction continuelle de fortifications qui mobilisait tous les tailleurs de pierre et architectes. De même que pour les époques précédentes, on peut remarquer dans les oeuvres Renaissance de Split l’influence de la sculpture ancienne, car les ruines de l’antique et proche Salone fournissaient toujours un grand nombre de modèles plastiques. Cela est notable dans certains bas-reliefs, un peu antérieurs, de Juraj Dalmatinac: la »Lapidation de St Arnerius« et la »Flagellation«, dans le bas-relief de St-Jean l’Evangéliste, dans la pierre tombale de la Femme inconnue de Poljud et dans certains détails ornamentaux influencés par les décors antiques de Salone ou du Palais de Dioclétien
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