33 research outputs found
Linguistique chinoise : histoire de la langue et de ses représentations
Alain Peyraube, directeur d’étudesavec Redouane Djamouri, chargé de recherche au CNRS Syntaxe et sémantique historiques du chinois médiéval, IIe-XIIe siècles La première partie du séminaire a été consacrée à justifier le modèle théorique et méthodologique utilisé. Les trois mécanismes fondamentaux du changement syntaxique ont d’abord été étudiés : analogie, réanalyse (y compris le phénomène de grammaticalisation), emprunt externe. On a ensuite détaillé les motivations (exigence structurale, t..
Linguistique chinoise : histoire de la langue et de ses représentations
Alain Peyraube, directeur d’étudesRedouane Djamouri, chargé de recherche au CNRS Les constructions prépositionnelles du chinois : approche diachronique Au cours de l’année écoulée, les relations entre grammaire historique, cognition et typologie ont d’abord été reprises, dans le prolongement du séminaire de l’année dernière. Les notions de conceptualisation et de catégorisation, de prototype, ainsi que les mécanismes d’inférence pragmatique et d’extension métaphorique ont été analysées à la l..
Linguistique chinoise : histoire de la langue et de ses représentations
Alain Peyraube, directeur d’étudesavec Redouane Djamouri, chargé de recherche au CNRS Syntaxe et sémantique historiques du chinois médiéval, IIe-XIIe siècles La première partie du séminaire a été consacrée à justifier le modèle théorique et méthodologique utilisé. Les trois mécanismes fondamentaux du changement syntaxique ont d’abord été étudiés : analogie, réanalyse (y compris le phénomène de grammaticalisation), emprunt externe. On a ensuite détaillé les motivations (exigence structurale, t..
Linguistique chinoise : histoire de la langue et de ses représentations
Alain Peyraube, directeur d’études avec Redouane Djamouri, chargé de recherche au CNRS Syntaxe et sémantique historiques du chinois médiéval Le séminaire a été consacré à l’étude de l’évolution et du changement des structures syntaxiques et sémantiques de la langue chinoise pré-médiévale (IIe siècle avant J.-C.-IIe siècle) et médiévale (IIIe-XIIe siècles). Le problème des classificateurs nominaux a d’abord été abordé. L’hypothèse a été émise que les premiers classificateurs chinois sont appar..
Linguistique chinoise : histoire de la langue et de ses représentations
Alain Peyraube, directeur d’étudesRedouane Djamouri, chargé de recherche au CNRS Le groupe nominal en chinois et dans quelques langues d’Asie orientale : analyse diachronique Au cours de l’année écoulée, l’histoire et l’évolution des formes nominales du chinois standard et d’autres langues sinitiques (dialectes) ont été étudiées, de l’époque pré-archaïque (XIVe siècle avant J.-C.) à l’époque moderne (XVIIIe siècle). Le système des pronoms et celui des numéraux et classificateurs ont été plus ..
Linguistique chinoise : histoire de la langue et de ses représentations
Alain Peyraube, directeur d’étudesRedouane Djamouri, chargé de recherche au CNRS Les constructions prépositionnelles du chinois : approche diachronique Au cours de l’année écoulée, les relations entre grammaire historique, cognition et typologie ont d’abord été reprises, dans le prolongement du séminaire de l’année dernière. Les notions de conceptualisation et de catégorisation, de prototype, ainsi que les mécanismes d’inférence pragmatique et d’extension métaphorique ont été analysées à la l..
Emploi des déictiques zi et zhi dans les inscriptions Shang
Based on a general typology of reference, this article tries to establish a fundamental distinction between the deictic uses of zi and zhi in the Shang inscriptions. Their uses are not in all cases symmetrical: zi is essentially cataphoric and refers to a locative concept, the text itself or a concrete object, while zhi is anaphoric and is used only for locative reference. The fundamental difference however concerns the space and time localisation with respect to the speaker. Zi refers to the time and the space where the speaker views himself as being, while zhi refers to the time and space which the speaker does not relate to himself.Djamouri Redouane. Emploi des déictiques zi et zhi dans les inscriptions Shang. In: Cahiers de linguistique - Asie orientale, vol. 23, 1994. pp. 107-118
Lefeuvre JeanA.: Several collections of oracular inscriptions in Germany, Switzerland, the Netherlands, Belgium
Djamouri Redouane. Lefeuvre JeanA.: Several collections of oracular inscriptions in Germany, Switzerland, the Netherlands, Belgium. In: Cahiers de linguistique - Asie orientale, vol. 27 1, 1998. pp. 125-132
In memoriam Viviane Alleton
Djamouri Redouane. In memoriam Viviane Alleton. In: Études chinoises, vol. 37, n°2,2018. pp. 15-26
Écriture et divination sous les Shang
Writing and divination during the Shang dynasty
After a brief exposition of the main techniques of divination using bones and tortoise shells which were practised during the Shang dynasty (14th-11th century B.C.) in China, this article reviews the main endeavours to describe the relationship between this practice and the religious beliefs of that period. It is shown that pieces of evidence bear witness to the fact that the inscriptions engraved on bones and shells were not in themselves of the nature of divinations or incantations according to their textual characteristics. The hypothesis proposed here is that the act of divination in its practice and the act of writing from all its linguistics dimensions correspond to two artefacts and correlate in fact to two different types of rationality.Après un bref exposé des principes techniques de la divination par l'os et l'écaillé de tortue pratiquée en Chine à la cour des Shang (XIVe-XIe siècle avant notre ère), l'article rappelle les principales tentatives décrivant l'articulation entre cette pratique et les croyances religieuses de l'époque. Par ailleurs, un certain nombre d'observations viennent témoigner du fait que les inscriptions gravées sur les os et écailles en question n'avaient pas en elles-mêmes (dans leur matérialité scripturaire) de valeur divinatoire ou incantatoire. L'hypothèse proposée ici est que l'acte divinatoire dans sa technicité et l'acte scripturaire dans toute sa dimension langagière correspondent à deux artefacts et répondent en fait à deux types différents de rationalité.Djamouri Redouane. Écriture et divination sous les Shang. In: Extrême-Orient, Extrême-Occident, 1999, n°21. Divination et rationalité en Chine ancienne, sous la direction de Karine Chemla, Donald Harper et Marc Kalinowski. pp. 11-35