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    Le français, c'est essentiel: de nouvelles initiatives et collaborations pour aider les étudiants

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    « Cachez cette erreur que je ne saurais voir ! »

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    La question du traitement à réserver aux « erreurs » a donné lieu à des réponses très différentes au cours de l’histoire de la didactique des langues étrangères. Pour la méthode grammaire-traduction, les erreurs étaient des fautes qu’il fallait sanctionner (et donc exclure) pour qu’elles ne se produisent plus, tandis que l’approche structuro-behavioriste tentait de les prévenir à l’aide d’exercices qui devaient neutraliser les interférences de la langue-source vers la langue-cible. Aujourd’hui, l’erreur constitue une preuve que l’apprentissage est en progrès, puisque l’acquisition d’une langue suppose que l’apprenant élabore et vérifie des hypothèses sur son fonctionnement. C’est précisément au traitement des erreurs dans une approche communicative que nous avons choisi de nous intéresser ici. Nous nous proposons – en un premier stade – d’étudier les représentations d’enseignants de FLES et de leurs apprenants, interrogés sur leur conception et leur attitude concernant des erreurs commises ou rencontrées, et la/des norme(s) qui leur ser(ven)t de référence. À un second stade, nous verrons à quels niveaux se manifeste leur « conscience linguistique » en les exposant à une série d’énoncés considérés communément comme erronés, des « déviances-types », qu’ils devront repérer, identifier, évaluer. Par la même occasion, nous interrogerons la prégnance du clivage langue/communication chez nos témoins.The question of how to handle “mistakes” or errors has given rise to very different answers over the course of the history of foreign language teaching. According to the grammar/translation method, mistakes or errors were faults that had to be counted wrong (and thus excluded from discourse) so they would not be repeated. The structural/behavioristic approach tried to prevent mistakes by means of exercises intended to neutralize interferences occurring between the source language and the target language. Today, error is the proof that learning is taking place. The acquisition of a foreign language presupposes that the learner form and verify hypotheses concerning its functioning. We have chosen here to examine the handling of mistakes as presented in the communicative approach. In an initial phase, we propose to study the representations made by teachers of French as a foreign language and those made by their students. We will interrogate students concerning their conceptions and their attitudes about errors committed or encountered, and about the norms that these people employ as reference points. In a second section, we shall see the levels at which  a “linguistic consciousness” possessed by teachers and students shows itself when they are exposed to a series of utterances commonly considered mistakes, or “typical deviations”, which they must then identify, classify, and evaluate. At the same time, we will ask questions about the importance of the distinction language/communication for our sample participants
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