17 research outputs found

    Pour la pensée d'une eurythmie architecturale: le cas du Corps sonore

    Get PDF
    La contribution propose d’opérer une rencontre entre le projet rythmanalytique d’Henri Lefebvre, sociologue urbain ; et le pavillon suisse d’exposition universelle à Hanovre en 2000 imaginé par Peter Zumthor et ses collaborateurs. Le texte voudra tenter d’établir en quoi ce projet peut proposer des paradigmes susceptibles de mettre en question notre modèle social capitaliste

    Expo Ă  La Piscine de Roubaix

    Get PDF
    L'article témoigne d'une expérience pédagogique menée durant le cours de Moyens d'expression en BAC3 en 2011.L'exercice proposé aux étudiant consiste dans un premier temps à synthétiser un tableau figuratif à l'aide de 6 couleurs.Ensuite, le travail de synthèse est transcrit en trois dimensions sous forme d'installation.Une sélection parmi les travaux fait l'objet d'une exposition lors de journées du patrimoine à la Piscine de Roubaix.L'objectif est de synthétiser un tableau par un travail en deux dimensions reprenant les principes de composition tout en simplifiant et géométrisant les formes et ensuite réinterprétation en trois dimensions sous la forme d'une table/maquette (80 x 205 cm) de la peinture qui transcrit la sensation spatiale "couleur" qui en émane

    Le personnage rythmique, de Messiaen Ă  Zumthor.

    No full text
    Le pavillon Corps sonore voit le jour dans le cadre d’une exposition universelle à Hanovre en 2000. Ce projet d’œuvre d’art totale – que nous préférons situer dans la catégorie des dispositifs - n’existe plus aujourd’hui que sous la forme d’un petit livre invitant le lecteur à une « flânerie libre » ; la dimension exploratoire qu’il propose, encore peu théorisée à ce jour, continue néanmoins de fasciner les architectes. Situé à l’articulation de l’espace et du temps, de la forme et du mouvement, le rythme, considéré en tant que geste doublement esthétique et anthropologique, se situe au croisement de l’art et du social… En s’appuyant sur la distinction du rhuthmos et de l’arithmos, une pensée transversale se fraye un chemin entre les disciplines pour proposer une lecture particulière du Corps sonore. C’est encore à partir de la théorie musicale d’Olivier Messiaen que l’article entend spéculer sur une pratique transversale du rythme – rapportée au corps ; de l’architecture à la musique, de la musique à l’architecture

    The score of Rythmes sur Tabla, a “key document” in the work of Iannis Xenakis?

    No full text
    With the publication of a revised and expanded edition of Iannis Xenakis, un père bouleversant (Xenakis [2015] 2022), Mâkhi Xenakis has brought to light several previously unknown documents related to her father’s work. Her work as an artist is based on a study of the creative process and on what is revealed as a piece evolves, giving rise to a very interesting reading of the appearance of glissandi and sound clouds in I. Xenakis’s work in 1953–54. Two challenging documents were specifically identified as important triggers. One, found in Xenakis’s engineering thesis, is an image in pencil on graph paper (Xenakis [2015] 2022, 234-1); the other is the score for Rythmes sur Tabla dated January 1953 (Xenakis [2015] 2022, 239–1&2). The first is understood to be at the origin of the glissandi in Metastasis (1953–1954) and the hyperbolic paraboloids in the Philips Pavilion (1956– 1958),1 while the score is understood as a study leading to the graphic writing of the sound clouds in Metastasis, and later the undulating glass panes (1954–1955). M. Xenakis finds in these two documents the foundation for some of her father’s creations, an influence that runs throughout his œuvre... This article intends scientifically to mine this vein using first-hand archival documents, with reference to works listed in the composer’s personal library. The article will first identify elements behind a new consideration of the score for Rythmes sur Tabla, and will complete the analysis carried out by F-B Mâche (Mâche 2009). A graphic score, the partial graphic representation of Rythmes sur Tabla found in 2020, will be presented. This discovery makes it possible to examine the document anew, and to consider it Xenakis’s very first graphic expression of a polyrhythm, created between January and December 1953. Lastly, the article will discuss the latest archival studies, which seem to confirm the importance of Indian musical theory to the young Iannis Xenakis

    Pour une pensée du rythme dans l’œuvre de I. Xenakis

    No full text
    Le concept de rythme, couramment défini et pensé à partir d’une vision musicale et métrique héritée de Platon, connaît actuellement une transformation sémantique qui s’observe au sein d’une pluralité de domaines et de recherches non-concertées (Pascal MICHON, 2013). Le rythme recouvre désormais, dans un monde dit fluide, son sens initial Pré-platonicien proche durhuthmosentendu commemanière particulière de flueroumodalités d’accomplissement d’une forme dans le temps. Cette mutation qui s’exprime à partir d’un texte fondateur (Émile BENVENISTE, 1951 puis 1966) aboutit à une définition souple du concept, destinée à lui restituer sa profondeur initiale (Pierre SAUVANET, 2000). La communication proposera d’effectuer, à la lumière de la notion de rythme telle qu’elle est en passe de se transformer dans les années 1950-60 – au sein d’un contexte marqué par l’apparition de nouveaux médias et par la révolution technique du béton armé – une lecture particulière du procédé qui relie la conception de l’œuvre musicale Metastasis (1953) à celle du Pavillon Philips (1958). L’influence grecque et Corbuséenne de la métrique, la pensée de la fluidité et du mouvement, sont autant d’items qui tendront à décrypter le geste (Henri MALDINEY, 1965) de Xenakis. Un geste créateur « entre les mondes » de la musique et de l’architecture, et que nous supposerons rythmique

    Rythmes expressifs, de l'architecture Ă  la musique, de la musique Ă  l'architecture. Le cas du Corps sonore

    No full text
    L'intervention propose d’articuler la pensée conceptuelle des domaines architecturaux et musicaux, à travers une confrontation de leurs caractéristiques respectives. J’espère par ce questionnement, éprouver le rapport complexe qui peut se tendre entre ces deux disciplines sensibles, destinées au corps, mais que tout oppose à priori. L'édifice architectural existe en tant qu’objet matériellement fini et défini dans l’espace sensible. Ses propriétés physiques lui confèrent un caractère tangible et une situation pérenne dans le temps. La pièce musicale au contraire se déploie de façon insaisissable, évanescente, éphémère... Cependant, l’architecture comme la musique, se voient souvent concrétisées au sein d’un espace double : l’espace papier de représentation et de conception, l’espace-temps du vécu. Ce vécu s’inscrit dans le corps et dans la mémoire à travers les sensations et les émotions. Depuis l’enfance d’ailleurs, l’être humain fait, par le biais de son corps, l’expérience sensible du monde, et pose en résonnance des évènements vécus (et symbolisés), opération dynamique, constructive, qui déjà selon nous, constitue un rythme. Il est singulier que les premières traces de représentation rythmique, de simples traits parallèles, apparaissent en même temps que les premières maisons. Gilles Deleuze et Félix Guattari, dans l’ouvrage Mille plateaux, ne manquent pas d’évoquer le rôle territorialisant du son, à travers un rythme dit expressif - le chant d’un oiseau, un enfant perdu qui tente de s’orienter avec une chanson - capable en se déterritorialisant de capter, d’un art à l’autre, des forces invisibles présentes dans le cosmos. C’est cette hypothèse d’une dynamique rythmique initialement expressive et au caractère territorialisant, constituant finalement un procédé esthétique au travers de sa déterritorialisation, que nous souhaitons mettre à l’épreuve avec l'étude du Corps sonore

    La part du rythme dans l'esthétique de Peter Zumthor : le cas du Corps sonore

    No full text
    La présentation fait état d'une recherche qui propose l’étude convergente de deux pôles : un concept, celui de rythme, tel que redéfini à partir du rhuthmos grec pré-Platonicien par le linguiste E. Benvenniste (1951) ; et un pavillon qui voit le jour dans le cadre d’une exposition universelle à Hanovre en 2000, le Corps sonore de Peter Zumthor. Ce projet pluridisciplinaire, qualifié d’œuvre d’art totale par l’architecte n’existe plus aujourd’hui que sous la forme symbolique d’un livret invitant le lecteur à une "flânerie libre". Il s’agit donc de reconstituer la genèse d’une œuvre située stratégiquement au croisement de la technique, de l’art, du social et du politique, pour la considérer sous l’angle du rythme. A partir des notions d’esthétique (aïesthesis) et d’éthique (ethos entendu au sens de l’ habiter), en s’appuyant sur une série d’auteurs (H. Maldiney, A. Leroi Ghouran), la thèse entend interroger la forme polyrythmique du Corps sonore en regard des notions d’"atmosphère" et de "flânerie libre" toutes deux théorisées par P. Zumthor
    corecore