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    Objets de peu

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    RĂ©sumĂ©Ă€ partir d’une approche ethnographique, ce texte analyse la maniĂšre dont le marchĂ© Ă  rĂ©deries, ou vide-grenier, propose un mode communautaire de recyclage des objets de peu. À l’extrĂȘme de leur fonctionnalitĂ©, de leur valeur d’usage, s’entrevoit en eux la possibilitĂ© du rachat de l’histoire comme conservation de ce qui ne doit pas disparaĂźtre. Ce rachat repose sur l’accomplissement d’un travail de mĂ©moire par lequel l’histoire se voit triĂ©e, jugĂ©e et construite. La dette envers l’histoire, par l’intermĂ©diaire de l’objet, peut s’entendre comme devoir de mĂ©moire.AbstractThis text analyzes, from an ethnographic standpoint, the way in which «rĂ©deries» markets – local jumble sales – offer a collective means of recycling objects of little value. Having almost exhausted their practicality and become useless, they offer the possibility of historical redemption through the preservation of what must be safeguarded. Acquiring these objects implies a process of remembrance whereby history is sorted out, judged and written. Our debt towards history, embodied by these objects, can be construed as a necessary act of remembrance

    Martor. Revue d'Anthropologie du Musée du Paysan Roumain, 1996, I : L'étranger autochtone

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    Debary Octave. Martor. Revue d'Anthropologie du Musée du Paysan Roumain, 1996, I : L'étranger autochtone. In: L'Homme, 1998, tome 38 n°145. De l'esclavage. pp. 282-284

    Dejetos e memórias (Déchets et mémoires)

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    J’ai souvent abordĂ© la question du musĂ©e et patrimoine en la comparant Ă  une fable, celle d’un repas, comparant l’histoire et la vie Ă  une fĂȘte. C’est l’histoire d’une fĂȘte, d’un repas partagĂ© oĂč aprĂšs avoir accumulĂ© des richesses pour les consommer, le temps passe et Ă  la fin du repas, Ă  la fin de l’histoire, la question se pose de savoir ce que l’on va faire des restes. Que faites vous des restes d’un repas? Que faire des restes d’une histoire non consommĂ©e, d’une histoire qui demeure prĂ©sente?J’ai souvent abordĂ© la question du musĂ©e et patrimoine en la comparant Ă  une fable, celle d’un repas, comparant l’histoire et la vie Ă  une fĂȘte. C’est l’histoire d’une fĂȘte, d’un repas partagĂ© oĂč aprĂšs avoir accumulĂ© des richesses pour les consommer, le temps passe et Ă  la fin du repas, Ă  la fin de l’histoire, la question se pose de savoir ce que l’on va faire des restes. Que faites vous des restes d’un repas? Que faire des restes d’une histoire non consommĂ©e, d’une histoire qui demeure prĂ©sente

    Les travers des mots ; Ă  travers “Les Noms de l’histoire”. À propos de Jacques RanciĂšre, Les Noms de l’histoire, Essai de poĂ©tique du savoir, Paris, La Librairie du XXe siĂšcle, Seuil, 1992

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    Debary Octave. Les travers des mots ; Ă  travers “Les Noms de l’histoire”. À propos de Jacques RanciĂšre, Les Noms de l’histoire, Essai de poĂ©tique du savoir, Paris, La Librairie du XXe siĂšcle, Seuil, 1992. In: Gradhiva : revue d'histoire et d'archives de l'anthropologie, n°19, 1996. Dossier : NaĂźtre en marge. pp. 118-121

    L'écomusée est mort, vive le musée

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    This dissertation deals with how in tbe town of Le Creusot, in the space of one generation, the void left by tbe bringing down of a System of patemalistic industry and the subsequent work loss has been little by little replaced by museographie institutions. The site for this museum, constructed in the one time residence of the directors, the Schneiders, has become the focal point for this entire history. The impossible task of restageing history when that history has no objects to exhibit (because they are, simply, the industry itself) has helped introduce a new type of museography, the Ecomuseum. The history of Le Creusot 's cultural paternalism, and its eventual destitution, is played out in the mise en scĂšne and in the space of this living museum (through the work of many artists and researchers) .Ce texte raconte comment au Creusot, le temps d'une gĂ©nĂ©ration, se sont succĂ©dĂ©es des formes musĂ©ographiques qui ont accompagnĂ© le dĂ©mantĂšlement d'un systĂšme de production paternaliste et la perte du travail. La scĂšne musĂ©ale, Ă©rigĂ©e dans l'ancienne rĂ©sidence patronale des Schneider (le ChĂąteau de la Verrerie), est devenue l'objet de cette histoire. L'impossible mise en mĂ©moire d'une histoire sans objets Ă  exposer (ceux de l'industrie) a provoquĂ© l'avĂšnement d'une nouvelle musĂ©ographie: celle de l'Ă©comusĂ©e. Dans la mise en scĂšne et en espace d'un musĂ©e vivant (qui a mobilisĂ© nombre d'artistes et de chercheurs) se sont rejouĂ©es l'histoire et la destitution d'un paternalisme culturel.Este texto describe de que manera, durante una generaciĂłn en Creusot, se llevĂł a cabo la sucesiĂłn de diferentes estilos museograficos mientras se operaba, paralelamente, el desmantelamiento de un sistema de producciĂłn paternalista y la pĂ©rdida del trabajo. La escena museistica, erigida en la antigua residencia patronal de los Schneider (el Castillo de la Verrerie), se volviĂł el objeto central de esta historia. La imposibilidad de salvaguardar la memoria de una parte de la historia - por la ausencia de objetos de exposiciĂłn que aludieran al medio industrial- provoco el advenimiento de una nueva museografia : la del ecomuseo. Gracias a la puesta en escena y a la disposiciĂłn espacial de un «museo vivo» -por el que se mobilizaron numerosos artistas e investigadores- pudieron recrearse la historia y la destituciĂłn de un paternalismo cultural.Debary Octave. L'Ă©comusĂ©e est mort, vive le musĂ©e. In: Publics et MusĂ©es, n°17-18, 2000. L'Ă©comusĂ©e : rĂȘve ou rĂ©alitĂ© (sous la direction de AndrĂ© DesvallĂ©es) pp. 71-82

    Martor. Revue d'Anthropologie du Musée du Paysan Roumain, 1996, I : L'étranger autochtone

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    Debary Octave. Martor. Revue d'Anthropologie du Musée du Paysan Roumain, 1996, I : L'étranger autochtone. In: L'Homme, 1998, tome 38 n°145. De l'esclavage. pp. 282-284
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