59 research outputs found

    Il fera bon y vivre, demain. La notion de décentrement et ses appropriations par Sirine Fattouh, Alexandre Paulikevitch et Randa Mirza

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    International audienceAu tournant du xxie siĂšcle, de jeunes artistes libanais remettent en question la notion d’identitĂ© et Ă©laborent une critique sociale. Le corps, politisĂ©, apparaĂźt comme l’espace d’appropriation, de reprĂ©sentation et de projection de cette notion. Si le corps humain est un sujet incontournable de l’art classique, s’il est repris par les fĂ©ministes comme un outil politique de rĂ©sistance, il est aujourd’hui mobilisĂ© par Sirine Fattouh, Alexandre Paulikevitch et Randa Mirza dans le but de dĂ©construire et de questionner des reprĂ©sentations normĂ©es, genrĂ©es et orientalisantes. Au-delĂ  des fantasmes attachĂ©s au corps oriental, ces artistes proposent des reprĂ©sentations qui rendent visibles les constructions symboliques, sociales et politiques actuelles. La reprĂ©sentation est dĂšs lors considĂ©rĂ©e comme constitutive d’un discours et comprise comme structure produite, rĂ©flĂ©chie et codifiĂ©e, c’est-Ă -dire prĂ©sentant une certaine autoritĂ©. Comment ces artistes, dĂ©sireux de contester un modĂšle culturel identitaire figĂ©, parviennent-ils Ă  articuler les catĂ©gories prĂ©Ă©tablies et quelles sont les modalitĂ©s Ă  travers lesquelles ils transgressent les normalisations identitaires ? Et surtout, comment font ils travailler et s’approprient-ils, de maniĂšre explicite ou non, des approches thĂ©oriques dites de dĂ©centrement

    Liban. 1989: hors-champ de l’architecture officielle

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    International audienceIn Lebanon, 1989 was the year that crystallized the prevailing tensions on the territory and, paradoxically, efforts to restore peace: the Taif Agreement of October 1989 theoretically put an end to the civil war. Nonetheless, the various attempts made to reconstruct the history of this war do not concur. In the aftermath of these events, the Lebanese myth of a collective identity may be fragile, but it has not collapsed. The country is not officially divided, although disparities of various kinds persist. At the territorial and architectural scale, the after-effects are plainly visible. Those induced by the bombardments, but also those resulting from regulatory, constructive, economic and ethical abuses, as well as irreversible alterations to the coastline, nature and certain practices, among other things.This book engages in a wide-ranging, cross-disciplinary reflection on the production of knowledge on Lebanon, and particularly its architecture, considering 1989 as a turning point. By shifting viewpoints, it will foster discussion on different ways of thinking about Lebanon and examine the postulates upon which this thinking is based. The multiplicity of theoretical frameworks invoked reflects the complexity of this context and its situation. What tools, methods, ideas and concepts are derived and mobilized in these different studies? How do researchers from different disciplines “see/view/research” Lebanon?Au Liban, l’annĂ©e 1989 cristallise les tensions existantes sur le territoire et, paradoxalement, une tentative de restaurer la paix : l’accord de TaĂ«f met thĂ©oriquement fin Ă  la guerre civile. Les diverses versions tentant de restituer l’histoire de ce conflit ne se rejoignent pas. Au lendemain de la guerre, le mythe libanais d’une identitĂ© collective est certes fragile, mais ne s’effondre pas. Le pays n’est pas officiellement divisĂ©, mĂȘme si des disparitĂ©s de natures variĂ©es persistent

    Le relevé pour saisir la fabrique du foyer avec un étranger: Entretien avec Perin Emel Yavuz

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    International audienceLorsque des citoyens offrent un lieu de vie aux migrants, le foyer se transforme en tissant de nouveaux liens. Stéphanie Dadour effectue des relevés pour étudier ces formes de cohabitation

    Dossier: L’architecture, une question de fĂ©minisme

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    International audienceL’architecture n’y Ă©chappe(ra) pas : en France, depuis quelques annĂ©es, l’architecture est un sujet des fĂ©ministes et passe sous le spectre du genre. En effet, de plus en plus d’architectes, d’urbanistes, de gĂ©ographes, de politiques critiquent, dĂ©noncent et militent contre le manque d’équitĂ© entre femme et homme dans le milieu architectural et dans l’usage des dispositifs spatiaux. Fondation d’associations, crĂ©ation de prix d’architecture, nouveaux enseignements dans les Ă©coles et actions politiques cherchent Ă  redĂ©finir les normes et Ă  remettre en question les (mauvaises)habitudes. S’exprimer sur le sujet permet incontestablement de dĂ©placer le curseur : depuis le hashtag #MeToo (BalanceTonPorc) de 2017, les plaintes pour violences sexuelles dĂ©posĂ©es en France ont augmentĂ© de 30 % et nombre de milieux professionnels dĂ©noncent les rapportsde domination existants. Ce n’est pas qu’une affaire de femmes puisque nous sommes collectivement impliquĂ©s dans les rĂ©flexions et les dĂ©bats quant Ă  l’évolution de notre profession et la fabrication de nos villes

    Des féminismes en architecture

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    International audienceCe numĂ©ro est intitulĂ© Des fĂ©minismes en architecture. L’usage du pluriel entend reflĂ©ter la richesse des thĂ©matiques et des postures abordĂ©es, mais aussi la diversitĂ© des maniĂšres de s’interroger sur les questions de genre, dans des perspectives qui peuvent relever de la thĂ©orie, de la pratique, voire du militantisme.Existerait-il une maniĂšre de faire de l’architecture « fĂ©ministe » qui puisse Ă©chapper aux stĂ©rĂ©otypes de genre ? Peut-on l’enseigner ? Plus modestement, comment sensibiliser les Ă©tudiants Ă  la place spĂ©cifique des femmes dans l’espace ? Quelles leçons tirer de l’évolution de la profession, notamment dans ses rapports avec les autres mĂ©tiers du bĂątiment et de l’amĂ©nagement ? Comment penser des dispositifs architecturaux plus inclusifs, ouverts notamment aux populations LGBTQI+ ?Les neuf contributions de ce dossier dĂ©ploient des points de vue contemporains ou historiques ; architectes (sauf une critique et historienne de l’art), enseignants ou Ă©tudiants, ils abordent des situations française, russe, nord-amĂ©ricaine, italienne, autrichienne et australienne. Leurs propos sont amplement illustrĂ©s de photographies et documents graphiques

    D’une foire qui n’a jamais existĂ© et de sa rĂ©ception par les habitants. RĂ©flexions sur l’écriture d’une histoire de l’architecture : le cas de la Foire Internationale de Tripoli de Niemeyer, Liban 2013

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    International audiencePorter une rĂ©flexion sur le site de la Foire Internationale de Tripoli, soulĂšve nombre d’enjeux et d’interrogations d’ordres divers : enjeux Ă©conomique, politique, social et confessionnel, questions de patrimonialisation, de rĂ©habilitation, de rĂ©appropriation, mais aussi programmatique – pour n’en citer que quelques uns – ayant dĂ©jĂ  fait dĂ©bat, ou du moins l’objet de plusieurs articles. Que faire de ce site conçu en partie par l’architecte Oscar Niemeyer au dĂ©but des annĂ©es 1960 ?Que faire d’un site presque inoccupĂ©, d’une superficie qui occupe aujourd’hui soixante-dix hectares dans une des villes les plus denses du Liban ? La formulation de ces questions laisse entrevoir des approches diffĂ©rentes mais aussi des points d’énonciation dont il faut tenir compte.Dans le cadre de mes rĂ©flexions sur le terrain libanais, je m’intĂ©resse aux possibilitĂ©s de l’écriture d’une histoire de l’architecture libanaise ; j’interroge la nĂ©cessitĂ© de l’écriture de cette histoire, son Ă©mergence et ses potentielles modalitĂ©s. RĂ©flĂ©chir en terme d’une Ă©criture d’une histoire de l’architecture libanaise, aujourd’hui inexistante, s’inscrit dans le prolongement de l’institutionnalisation d’organisations vouĂ©es Ă  la sauvegarde du patrimoine, entreprises apparues suite aux guerres qui ont sĂ©vi ainsi qu’aux rapides transformations au niveau de l’urbanisation et de l’architecture.Dans cette perspective, je m’interroge sur la maniĂšre d’inscrire ces histoires, voire ces mĂ©moires du paysage architectural : de leur nĂ©cessitĂ© Ă  reprendre des formats d’inscription connus ou lĂ©gitimĂ©s Ă  l’étranger comme la sauvegarde d’un site, ou comme celle d’archives par exemple. Je me demande s’il ne serait pas plus judicieux de rĂ©flĂ©chir Ă  d’autres formats, spĂ©cifiques au contexte libanais ? Le site de la Foire renvoie Ă  cette interrogation puisqu’il en constitue un objet. Son rapport au temps lui vaut un intĂ©rĂȘt particulier puisque d’une part, le projet initialement imaginĂ© estrestĂ© inachevĂ©, et de l’autre, le site verrouillĂ© – dans tous les sens du terme. PlusconcrĂštement, dans le Liban d’aujourd’hui, comment penser la transformation d’un suspended space comme celui du site de la Foire

    Architecture et fĂ©minisme : de la thĂ©orie critique Ă  l’action: Introduction

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    International audienceQu’entend-on par « architecture fĂ©ministe » ? Une maniĂšre inclusive et critique d’approcher le projet et non une « sensibilitĂ© » spĂ©cifique

    Postmodern architects as theorists: the case of the essay collection (1988-1998)

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    International audienceFrom the late 1980s, a proliferation of essay collections themed around the concepts of gender, sexuality and race appeared on the North American architectural scene. Typically edited by one, two or three people, these volumes assembled essays by a diversity of authors, presenting multiple approaches to a common theme. Most often (though not always), they arose from institutionally organized lectures, conferences or symposiums. Their editors and authors also initiated and participated in a range of other media, imagined as forums for theory in and around architecture: The journal Assemblage as well as exhibitions such as Queer Space (Storefront for Art and Architecture, 1994), The Process of Elimination: The Bathroom, the Kitchen, and the Aesthetics of Waste (MIT List Visual Arts Center, 1992), Mechanical Brides: Women and Machines from Home to Office (Cooper- Hewitt, National Design Museum, 1993) and House Rules (Wexner Center for the Arts, 1994), are but a few examples of these platforms for the participation in intellectual exchanges, complementing lectures and teaching.The purpose of this paper is twofold. It takes as a case study essay collections published in the United States in the 1980s and 1990s that dealt with concepts of gender, sexuality and race and analyses the nature and organization of this publication format as a way to read and reflect on their respective scopes. First, it considers the essay collection as a format that elicits a postmodern reading, that is, a construction based on difference and discontinuity, which privileges a diversity of concepts, methods and contexts of enunciation, forming, in the manner of interdisciplinary studies, meeting places of heterogeneous knowledge. Such exchanges were not common in architecture, and it is clear that the texts of these collections sought above all to problematize points where modern certainties seemed at an impasse. Here the word ‘postmodern’ is understood not as a negationof modernity but rather as an affirmation of plurality, of interdisciplinarity, calling into question existing canons by decentring and challenging master narratives. In the first part, devoted to the format of the essay collection, three main elements will be considered: the structure of the volume, the selection of texts as well as the origins of their contents, and their contexts

    Les espaces domestiques à l’ùre du cyberspace

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    International audienc

    Dossier: L’architecture, une question de fĂ©minisme

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    International audienceL’architecture n’y Ă©chappe(ra) pas : en France, depuis quelques annĂ©es, l’architecture est un sujet des fĂ©ministes et passe sous le spectre du genre. En effet, de plus en plus d’architectes, d’urbanistes, de gĂ©ographes, de politiques critiquent, dĂ©noncent et militent contre le manque d’équitĂ© entre femme et homme dans le milieu architectural et dans l’usage des dispositifs spatiaux. Fondation d’associations, crĂ©ation de prix d’architecture, nouveaux enseignements dans les Ă©coles et actions politiques cherchent Ă  redĂ©finir les normes et Ă  remettre en question les (mauvaises)habitudes. S’exprimer sur le sujet permet incontestablement de dĂ©placer le curseur : depuis le hashtag #MeToo (BalanceTonPorc) de 2017, les plaintes pour violences sexuelles dĂ©posĂ©es en France ont augmentĂ© de 30 % et nombre de milieux professionnels dĂ©noncent les rapportsde domination existants. Ce n’est pas qu’une affaire de femmes puisque nous sommes collectivement impliquĂ©s dans les rĂ©flexions et les dĂ©bats quant Ă  l’évolution de notre profession et la fabrication de nos villes
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