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13. Les « inimitiez mortelles » d’un homme du roi au cours des guerres de religion : Jacques Benoit de Lagebâton, premier président du parlement de Bordeaux (1555-1583)
[…] Sire, quand par surprise et au despouveu […], un homme de ma qualité et de mon aage ha veu ainsi furieusement commencer [l’]execution, je me suis jetté dedans ce château du Ha pour saulver, si je puis, ma vie […]. Dans cet extrait d’une lettre adressée à Charles IX le 7 octobre 1572, Jacques Benoit de Lagebâton, premier président du parlement de Bordeaux, relate les événements qui ont eu lieu le 3 octobre précédent – ce qu’il est convenu d’appeler « la Saint-Barthélemy bordelaise » – au c..
Dieu, le roi et l’office ou comment expliquer l’attitude des parlementaires bordelais dans les affrontements de la seconde moitié du XVIe siècle (1559-1598)
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Les édits de pacification : une source originale pour l’histoire du parlement de Bordeaux au XVIe siècle
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Être humaniste dans une cité traumatisée et divisée : Élie Vinet à Bordeaux pendant les guerres de religion (1562-1587)
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« Concilier tant d’esprits et de fantaisies diverses » : le laboratoire politique d’Henri de Navarre à Nérac (1577-1579)
Champeaud Grégory. « Concilier tant d’esprits et de fantaisies diverses » : le laboratoire politique d’Henri de Navarre à Nérac (1577-1579). In: Albineana, Cahiers d'Aubigné, 24, 2012. La Cour de Nérac au temps de Henri de Navarre et de Marguerite de Valois, sous la direction de Véronique Ferrer, Catherine Magnien et Marie-Hélène Servet. pp. 79-90
Entre révolte de la gabelle et guerres de religion : le parlement de Bordeaux au XVIe siècle
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« Contenir le peuple en l’obéissance du Roy et la ville en paix » ? Élites parlementaires et crise des guerres de religion. Le cas des massacres de la Saint Barthélemy
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Hommes et gens du roi
Sous l’Ancien Régime, les parlements, de Paris comme de province, étaient au cœur du fonctionnement de l’État. Têtes du système judiciaire français, mais aussi dépositaires des lois autant qu’administrateurs des questions les plus diverses, ils assumaient bien des aspects de la bonne marche du royaume. Cependant, ces cours avaient la réputation non usurpée de se montrer régulièrement indociles, voire rebelles aux yeux de certains ; la Fronde au xviie siècle et les querelles chroniques du xviiie siècle en sont les signes les plus manifestes. Pourtant, au sein de ces cours, le pouvoir royal a toujours eu des partisans, qu’il s’agisse de personnes étant, de par leur fonction, les « représentants » de la monarchie au sein de la cour (les gens du roi) ou de magistrats qui, pour des raisons personnelles et de façon informelle, défendaient la position du souverain (les hommes du roi). Or, si les procureurs généraux sont de moins en moins pour nous des inconnus, on sait en revanche peu de choses des premiers présidents au parlement, tandis que les partisans du pouvoir royal sont souvent ignorés au profit de ceux qui ont incarnés l’opposition à la monarchie. Les seize contributions réunies dans cet ouvrage se proposent de compléter notre connaissance historique de ce groupe politique et social, en s’intéressant â la manière dont ces magistrats ont pu servir le roi, à leurs carrières, à la façon de mener leur travail, et en se focalisant tout particulièrement sur les premiers présidents