42 research outputs found

    Une étude exploratoire de l’influence des bailleurs de fonds sur les missions de deux organismes dans le secteur du logement communautaire

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    Cette recherche exploratoire s’intéresse à l’influence des bailleurs de fonds sur les orientations des entreprises collectives. Plus précisément, la recherche a cherché à déterminer si la mission et les objectifs poursuivis par deux organismes du secteur du logement communautaire ont été influencés par la structure de financement et les exigences des bailleurs de fonds en matière de reddition des comptes. Les résultats de la recherche montrent que les organismes étudiés ont su garder le cap sur leurs missions dans le temps en dépit des objectifs et exigences des bailleurs de fonds. L’étude montre par ailleurs que les priorités des bailleurs de fonds ont été influencées par les organismes étudiés. Enfin, les résultats révèlent que les organismes qui poursuivent l’objectif de donner un logement aux personnes et celui de leur offrir du soutien sont entraînés dans des activités, des cadres et des logiques de fonctionnement disjoints

    Le contrôle de gestion dans la modernité avancée : une analyse structurationniste

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    Ce texte propose une re-conceptualisation de l'objet «contrôle de gestion» permettant de relativiser le caractère fonctionnel et objectif des pratiques comptables dans les entreprises et d'explorer les modes de régulation dans l'entreprise. Par l'adoption d'une analyse structurationniste, l'auteur soulève de nouvelles interrogations visant à explorer le caractère structurant et structuré des pratiques du contrôle de gestion et à contribuer à la compréhension de la génération du pouvoir administratif. Le texte est constitué des deux premiers chapitres d'une thèse en cours et porte exclusivement sur la définition de la problématique et sur la présentation et la schématisation du cadre théorique

    L'évolution des rapports de contrôle et de surveillance entre le ministère de la Famille et de l'Enfance (MFE) et les Centres de la petite enfance (CPE)

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    L'institutionnalisation des services de garde à la petite enfance représente une opportunité majeure pour les personnels des services de garde et pour les parents. Elle représente aussi une contrainte potentielle eu égard à l'autonomie de gestion et à l'innovation sociale dans ce secteur. L'étude porte sur les relations « contractuelles » réciproques entre le MFE et les CPE et les impacts, également réciproques, des pratiques internes de gestion dans les CPE. Nous avons concentré notre étude sur les rapports « contractuels » (financement, rapports d'activités, vérification comptable, contrôle budgétaire, normes, indicateurs de gestion, conventions collectives, modes de négociation et d'application des conventions collectives, mode d'établissement de la normalisation des salaires à tout le secteur des CPE), afin de comprendre comment s'élaborent ces pratiques et d'identifier leurs caractéristiques et leurs effets sur l'autonomie de gestion des CPE, l'organisation du travail et la participation des parents. Notre étude a porté sur une analyse de la documentation écrite pertinente et sur 43 entrevues réalisées auprès des acteurs provinciaux et auprès de 9 CPE. Nous avons conclu que le développement du réseau des CPE a reposé sur un investissement important de l'État qui laisse une grande autonomie aux CPE. Les pratiques de contrôle et de surveillance font l'objet d'une co-construction qui repose sur des logiques d'institutionnalisation concertée. Nous reconnaissons toutefois que cette co-construction, qui réunit désormais plus d'acteurs (MFE, Conseil du Trésor, centrales syndicales, CPE, regroupements régionaux, syndicats locaux, ordres professionnels, mouvements sociaux, etc.), peut générer davantage de règles et nécessiter plus de compromis de la part de l'ensemble des acteurs, et des CPE en particulier, compte tenu des rapports (de production, de service et de surveillance) et des dimensions (organisationnelle, institutionnelle, des rapports sociaux) qui sont à l'oeuvre. Enfin, nous suggérons que le sentiment de contrainte vécu par les acteurs des CPE s'explique en partie par la délégation de la dimension « politique » aux regroupements régionaux et provinciaux. Sur le plan pratique, l'étude montre qu'une meilleure connaissance des pratiques de surveillance par les acteurs leur permettrait : 1) de se positionner par rapport à celles-c ;, 2) de sélectionner celles qu'ils valorisent et 3) d'entreprendre des discussions pour modifier celles qui font l'objet de tensions

    Le syndicalisme de transformation sociale (Social Movement Unionism). Voie de renouvellement des théories du syndicalisme ? Le cas des services de garde

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    Depuis quelques années, nous sommes à même de constater que le syndicalisme mondial est en perte de vitesse. Les principaux facteurs explicatifs de ce déclin recensés dans la littérature des relations industrielles sont de type structurel, entre autres, la globalisation des marchés, les nouvelles technologies, les variations dans les types d'emploi, la venue de gouvernements néo-libéraux au pouvoir et l'adoption subséquente de législations anti-syndicales, et les stratégies d'entreprises (restructurations, délocalisations). Bien que d'accord avec l'identification de ces causes du déclin du syndicalisme, nous considérons toutefois que ces analyses sous-estiment un aspect majeur : les causes culturelles liées au passage des sociétés modernes vers des sociétés de la modernité avancée (Giddens 1990) ou postmodernes. Plusieurs des propositions de relance du syndicalisme tournent autour de la création de coalitions, de social Movement Unionism ou de Community Unionism. Ces approches posent problème car même si elles clament la nécessité d'une ouverture aux autres groupes sociaux et d'une relation bidirectionnelle, elles sont tout de même principalement préoccupées par la syndicalisation et les conditions de travail des salariés, présentant la relation avec les autres groupes sociaux selon une optique instrumentale ou, tout au moins, comme ayant des objectifs limités en termes de transformations sociales. Cette ouverture à des coalitions de longue durée est nécessaire mais il faut que le syndicalisme et les autres mouvements sociaux transforment mutuellement leurs identités respectives. Or, cette dimension culturelle liée aux enjeux identitaires est généralement peu considérée dans la littérature au sujet de renouveau du syndicalisme. Dans ce texte, nous faisons état de la création et de la vie d'une coalition vieille de plus de trente ans entre des syndicats affiliés à deux centrales syndicales « concurrentes », les mouvements de femmes et les regroupements de parents en vue d'obtenir un réseau universel de services de garde à la petite enfance de qualité et accessible financièrement à tous les parents. Ce cas permet de montrer empiriquement comment le syndicalisme peut devenir de nouveau un mouvement social capable d'arracher à l'État une politique sociale d'envergure. Dans cette lutte sociale, le syndicalisme a eu à s'adapter dans ses relations avec les partenaires de cette coalition à deux réalités relativement nouvelles pour lui : celle du mouvement et des modes de gestion féministes, et celle de l'économie sociale ; deux types de mouvements sociaux qui ont des revendications qui portent principalement sur le champ politique de la vie.Le cas étudié permet de réfuter les analyses à prétention universaliste de Touraine (1980),Offe (1985) ou Kochan (1988), selon qui le syndicalisme aurait perdu son caractère de mouvement social. En conclusion, nous indiquons un certain nombre de pistes d'action et de pistes de recherche pour contribuer à la relance d'une action syndicale efficace au XXIe siècle

    Étude exploratoire des entreprises du savoir. Le cas des développeurs de jeux vidéo du quartier Saint-Roch de Québec

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    Avec la collaboration de Frédéric Hanin, Professeur, Université LavalLes métamorphoses observées dans les entreprises de l’économie du savoir se caractérisent par la flexibilité et l’intensité des connaissances (Roy et Audet 2003, Brandão et al. 2009). Ce secteur doit faire appel à tant de savoirs, pour la création d’un bien ou d’un service, que très difficilement un seul individu ou une seule entreprise n’est en mesure de fournir les compétences nécessaires (Gorz, 1988 et 2004 ; Brandão et al,. 2009). Des mécanismes organisationnels, comme le travail d’équipe, la gestion de projet ou les démarches partenariales, sont alors indispensables pour coordonner le travail et arriver à intégrer l’information nécessaire à l’innovation. Les concepteurs de jeux vidéo du quartier Saint-Roch ont fait l’objet d’une recherche exploratoire pour étudier cette problématique. Les six studios du quartier sont très jeunes et de petite et moyenne tailles, soit entre 47 et 319 employés. Ils font la conception de jeux sur diverses plateformes en faisant appel à un niveau élevé de savoir. La venue des studios est en partie attribuable à une tentative de revitalisation du quartier Saint-Roch, ainsi qu’à l’effort concerté de plusieurs acteurs en présence, les acteurs publics, privés mais aussi les acteurs « de proximité », notamment la ville de Québec et le Pôle Québec Chaudières-Appalaches. À partir d’entrevues semi-structurées, de l’administration d’un questionnaire et d’une analyse documentaire, une étude exploratoire a été menée afin de tracer les modèles d’activités de conception de jeux vidéo en émergence dans le quartier St-Roch. Les résultats du sondage ont permis de recueillir des renseignements qui bonifient le profil de l’industrie de conception de jeux vidéo de Québec. L’enquête a révélé que les partenariats privés, publics et locaux participent aux changements en cours dans l’industrie du jeu vidéo de Saint-Roch. L’ensemble de la recherche a aussi démontré l’interaction entre les différents acteurs, la présence d’une agglomération régionale d’entreprises et d’institutions (société de réseaux, Castells, 2000) ainsi qu’une émergence de dispositifs partenariaux et institutionnels novateurs. L’étude montre ainsi que dans une économie de la connaissance mondialisée, il n’existe pas de limite à la diversité des acteurs et des types d’innovations susceptibles de contribuer à une amélioration du processus de développement économique et social

    Transformations du travail / transformations des frontières des « systèmes » de relations industrielles

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    « Les frontières mêmes des organisations sont moins clairement définies » (Appel de commnunications de l'ACRI 2005). Ce texte prend appui sur cet énoncé pour en élargir la portée à tout le champ de la pratique des relations industrielles et en proposer certaines de ses conséquences pour le champ scientifique. À partir d'une revue de littérature et de nos propres études de cas (transport en commun, centres de la petite enfance), nous montrons que le phénomène de « mouvance » des frontières, ne se limite pas aux frontières des entreprises, mais aussi à celles du syndicalisme, de la carrière, de la notion de travail, des systèmes de relations industrielles, etc. Cette argumentation nous amène à montrer les limites de la théorie orthodoxe des relations industrielles, i.e., la théorie stratégique de Kochan, Katz et Mckersie (1986). Nous présentons sommairement la théorie structurationniste (Giddens 1987), plus particulièrement, dans cette conférence, seulement le nouveau mode d'analyse des frontières des systèmes de relations industrielles qui en découle et qui permet de répondre aux fluctuations accrues des divers sous-champs empiriques et théoriques des relations industrielles, tout en étant apte à reconnaître les champs et sous-champs caractéristiques des périodes historiques précédentes et des autres théories des relations industrielles. Formulé autrement, nous proposerons que l'étude des relations industrielles a toujours exigé (sans que cette exigence soit atteinte) et exige de plus en plus de déplacer l'accent de l'étude du système de relations industrielles vers l'étude de la systématisation des systèmes de relations industrielles. Dans cette nouvelle approche définitionnelle, les frontières du SRI sont à la fois les conditions et les résultats des actions des divers acteurs sociaux qui interviennent dans le domaine du travail, ce domaine du travail étant lui-même défini au cours de ces processus d'interactions

    Définition structurationniste des innovations et transformations sociales

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    La littérature scientifique au sujet des innovations en milieu de travail fait état de la fragilité des innovations et de leur faible diffusion. Le problème soulevé par ce constat est celui de leur institutionnalisation, comme processus, ou du changement institutionnel. Dès lors, une large place doit être faite à l'étude du changement social. Les innovations et les transformations sociales ne sont que deux manifestations possibles du changement social. Ce constat de la fragilité des innovations amène à questionner les facteurs habilitant et contraignant les innovations organisationnelles et sociétales eu égard à la démocratisation des lieux de travail. L'état actuel des connaissances sur les innovations et les transformations sociales soulève des questions théoriques et empiriques. Comment se développent les innovations dans les entreprises, tant dans leur espace propre que dans leur temporalité? Comment s'y articulent les domaines d'innovation et de non-innovation. Comment des pratiques parviennent à s'institutionnaliser et d'autres à connaître des blocages, des reculs ou des abandons ? Quels sont les liens entre le succès ou l'échec des innovations sociales, les institutions et les transformations sociales ? Quel(s) critère(s) permet(tent) de distinguer les innovations des transformations sociales ? Comment reconnaît-on une institution ? Dans ce questionnement, force est de constater que la plupart des auteurs utilisent des définitions descriptives (par des exemples) plutôt qu'analytiques des termes innovations, transformations sociales et institutions. Afin de définir les termes innovation et transformation sociales, nous allons préalablement préciser les termes d'institution et d'institutionnalisation, des dimensions fortement interreliées avec les innovations et les transformations sociales. Notre contribution ne cherche pas à répondre à toutes ces questions mais plutôt à élaborer une base définitionnelle permettant par la suite d'approcher des réponses à ces questions. Leur discussion passe donc par une réflexion sur les théories du social. Nous proposons donc les prolégomènes au développement d'une théorie structurationniste de l'innovation et des transformations sociales

    Interagency, network and co-governance in the child care sector

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    Collaborators: Paul Leduc Browne, Agnes Meinhard and Jean-Marc Fontan - Final reportThe impact of these intermediary organizations on human resources policies is highly varied. Municipally-operated child care centers benefit from policies established by municipalities that offer training, control work conditions, and provide public pension plans. Other licensed operators (community-based and private) are also supposed to follow these work standards to guarantee their continuity in the system. Unions have an important impact on human resources policies in community-based centers where there are negotiated training, work conditions, and pension plans. In our research, however, participants considered that most non-unionized small (community-based or private) child care operators don’t necessarily have any human resources policies. This analysis of the divided network of intermediary organizations indicates the practical implications of our study. With the clear identification of each organization’s mission, and the history that justifies and legitimates it, child care groups could be able to establish a better dialogue between themselves which can, at the same time, respect each other’s idiosyncratic perspectives and forge a better common purpose while pursuing their collective objectives. Also, with our study, child care operators should be able to understand their intermediary organizations and to develop a better partnership with them by benefiting of their expertise and services (and be aware of their limitations)
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