32 research outputs found
Anne Biraben, Les cimetières militaires en France, Architecture et paysage
Préfacé par Alfred Grosser, professeur émérite à l’Institut d’études politiques de Paris, l’ouvrage d’Anne Biraben est avant tout celui d’une architecte qui étudie les cimetières militaires en France. Cet état de fait est assez intéressant pour être souligné, car il donne une approche originale. À travers l’étude des cimetières, notamment du Commonwealth, américains, allemands et français, Anne Biraben montre que leur édification n’est pas due au hasard et qu’elle est le fruit d’une évolution..
Frédéric Dessberg, Le triangle impossible. Les relations franco-soviétiques et le facteur polonais dans les questions de sécurité en Europe (1924-1935)
Agrégé d’histoire, Frédéric Dessberg, qui est maître de conférences à l’université Paris I-Panthéon-Sorbonne, détaché aux écoles militaires de Saint-Cyr Coëtquidan, nous offre ici une version abrégée d’une thèse de doctorat soutenue à l’université de Paris IV-Sorbonne en 2005 sous la direction du professeur Georges-Henri Soutou et intitulée, Les relations franco-soviétiques et le facteur polonais dans les questions de sécurité en Europe. 1924-1935. L’auteur s’intéresse aux relations entre la ..
L’îlot Saint-Germain au tournant des XIXe et XXe siècles
Depuis près de deux siècles, le ministre en charge des affaires militaires est installé à l’hôtel de Brienne. Il a attiré à lui, au cours du XIXe siècle, une grande partie de l’administration centrale. Au lendemain de la guerre franco-prussienne, l’état-major de l’armée, nouvellement créé, s’installe dans les nouveaux bâtiments haussmanniens jouxtant l’hôtel du ministre de la Guerre. En quelques décennies, l’armée a façonné le quartier. L’îlot Saint-Germain s’intègre au cœur du « noble faubourg ». Cet espace devient alors un siège unique de l’autorité militaire. Ses attributions ne sont pas celles dévolues habituellement aux sièges de l’autorité militaire d’une ville, d’une région, d’un protectorat ou d’une colonie ; ce sont celles de l’armée française. La mission de l’EMA est de mener les armes de la France à la victoire. Cette installation de l’EMA au 231 boulevard Saint-Germain à la fin du XIXe siècle marque le début d’une histoire qui lie intimement un lieu et un organisme. Pendant des décennies, et encore de nos jours, les termes d’îlot Saint-Germain et d’EMAT, ont été indissociables. Quelle est la nature et quelle est l’histoire des liens qui, de l’Ancien Régime à la Première Guerre mondiale, expliquent une telle symbiose ?The Saint-Germain quarter at the turn of the 19th and 20th centuries.For almost two hundred years the ministry in charge of military affairs in France was located in Paris in the Hotel de Brienne. During the course of the 19th Century it had drawn in the greater part of the central military administration. In the aftermath of the Franco-Prussian War the newly-formed army general staff took over a set of recently-constructed Haussmann buildings that linked the Hotel to the war ministry. In the space of a few decades the army gave this district its distinctive character. The block along and adjoining the Boulevard Saint-German became a natural part of the heart of the ‘aristocratic quarter’. This space became, thereafter, a unique seat of military authority. Its attributions were not those normally assigned to the military’s parts of a town, a region, a protectorate or a colony. They were those of the French army. The general staff’s mission was to lead French arms to victory. The installation of the general staff at No. 231 Boulevard Saint-Germain at the end of the 19th Century marked the beginning of a history that intimately linked a locale with an administrative organism. For decades to come, and right up to present times, the terms “Saint-Germain quarter” and army general staff became as one in people’s minds. This article explores the nature and the history of the associations that, from the Ancien Régime to the First World War illustrate and explain this symbiosis
Pierre Jardin, Aux racines du mal. 1918, le déni de défaite
Depuis quelques temps, les éditions Tallandier livrent des publications historiques d’une grande qualité. Une fois encore, l’ouvrage remarquable de Pierre Jardin, Aux racines du mal, qui a reçu en 2003 le prix d’histoire militaire décerné par le Centre d’étude d’histoire de la Défense, le confirme. Ayant travaillé durant de nombreuses années dans les archives allemandes, l’auteur nous offre une vision nouvelle des rapports politico-militaires en Allemagne à la fin de la Première Guerre mondia..
Chantal Antier, Marianna Walle, Olivier Lahaie, Les espionnes dans la Grande Guerre
Entre réalités et légendes, l’histoire des espionnes pendant la Grande Guerre se résume aujourd’hui aux vies de Mata Hari, Marthe Richard ou Edith Cavell. Dans leur ouvrage intitulé Les espionnes dans la Grande Guerre publié aux éditions Ouest-France, Chantal Antier, Marianne Walle et Olivier Lahaie nous offrent une approche nouvelle de ce sujet. Ainsi, les auteurs mettent en évidence la diversité de ces femmes engagées par les services secrets. Françaises, Allemandes, Anglaises ou Belges, mo..
Rémy Porte, Chronologie commentée de la Première Guerre mondiale
Après le Dictionnaire de la Grande Guerre, Rémy Porte publie un nouvel instrument de travail chez Perrin : une Chronologie commentée de la Première Guerre mondiale préfacée par André Martel. Il faut remonter à 1938 pour retrouver un ouvrage du même type. Félix Debyser, directeur du Musée de la guerre et de la Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, avait alors publié une Chronologie de la guerre mondiale. De Sarajevo à Versailles (28 juin 1914-28 juin 1919) chez Payot. Dep..
Nicolas Beaupré, Écrire en guerre, écrire la guerre, France, Allemagne 1914-1920
Depuis quelques années, répondant à une importante demande de la part du public, on assiste en France à un renouveau des publications des carnets de guerre et des souvenirs d’anciens combattants de la Grande Guerre. Parallèlement, Ceux de 14 de Maurice Genevoix et Orages d’acier de Ernst Jünger sont devenus, aujourd’hui, presque des » classiques ». Nicolas Beaupré nous offre, dans son livre Écrire en guerre, écrire la guerre, un regard nouveau sur le sujet notamment en comparant la France et ..
Jean-Yves Le Naour, Dictionnaire de la Grande Guerre
La commémoration du 90e anniversaire de l’Armistice a suscité la publication de nombreux ouvrages sur la Première Guerre mondiale et notamment des dictionnaires. Celui qui est publié chez Larousse, sous la direction de Jean-Yves Le Naour, chargé de cours à l’université de Toulouse-Le Mirail, rassemble une quinzaine d’enseignants de l’enseignement supérieur, de spécialistes et de docteurs en histoire français et étrangers parmi lesquels Antoine Prost, professeur émérite de l’université Paris-I..
Les volontaires latino-américains dans l’armée française pendant la Première Guerre mondiale
Dans l’histoire de l’Amérique latine au XXe siècle, la Première Guerre mondiale apparaît comme un épisode marginal. Pourtant, plusieurs centaines de Latino-Américains se sont engagés et ont combattu dans les armées européennes entre 1914 et 1919. Seul le cas français est envisagé pour cette étude, mais des Latino-Américains ont aussi combattu dans les rangs des armées allemande, austro-hongroise ou ottomane. L’exemple le plus connu est celui de Rafaël de Nogales Mendez (1879-1936), Vénézuélien, servant dans l’armée ottomane avec le grade de colonel (Bey). Ces combattants latino-américains ont laissé très peu de témoignages mais quelques souvenirs ont été publiés et étudiés par les historiens. Comment se définissent-ils et quelles sont les raisons qui les conduisent à servir les armes de la « Grande Nation » ?Latin American Volunteers in the French army during the First World War. In the history of Latin America in the twentieth century, the First World War appears as a marginal episode. Yet, hundreds of Latin Americans were engaged and fought in European armies between 1914 and 1919. Only the French case is considered for this study, but Latin Americans also fought in the ranks of the German, Austro-Hungarian or Ottoman armies. The best known example is that of Rafaël de Nogales Mendez (1879-1936), a Venezuelan, serving in the Ottoman army with the rank of colonel (Bey). These Latin American combatants left very little testimony but some memoirs have been published and studied by historians. How do they explain themselves and what are the reasons that led them to serve under arms for the "Great Nation"
Jean-Jacques Becker, Gerd Krumeich, La Grande Guerre. Une histoire franco-allemande
Le 22 septembre 1984, le président de la République François Mitterrand et le chancelier Helmut Kohl accomplissent un geste très fort en se recueillant, main dans la main, devant des tombes de combattants à Verdun. Cette image magnifique nous rappelle alors en France que la Grande Guerre ne doit plus être uniquement « française ». Presque 25 ans plus tard, deux historiens, un Français et un Allemand, nous proposent une vision franco-allemande d’une guerre qui a été qualifiée de mondiale, d’eu..