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    Kyste hydatique cervical : A propos de trois observations

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    Introduction : la localisation cervico-faciale du kyste hydatique est rare, elle représente 2% de toutes les localisations .But : rappeler les caractéristiques cliniques, biologiques, radiologiques et thérapeutiques des kystes hydatiques cervicaux.Méthode : Nous rapportons 3 observations de kystes hydatiques cervicaux, colligés au service ORL et chirurgie cervico- faciale de Sidi bouzid entre 2001 et 2009.Résultats : Il s’agit de deux filles âgées de 12 et 10 ans et d’un homme âgé de 50 ans. Dans deux cas le kyste hydatique était dans la loge submandibulaire et dans un cas, il était sus-claviculaire. Les trois malades ont eu une échographie cervicale qui a évoqué le kyste hydatique dans un cas. La sérologie hydatique était positive dans le seul cas où le patient avait un antécédent de kyste hydatique du foie opéré. La radiographie du thorax et l’échographie abdominale étaient normales dans les trois cas. Tous nos malades ont eu une périkystectomie totale. L’évolution était bonne avec absence de récidive respectivement de 6 mois, 2 ans et 4 ans.Conclusion : les kystes hydatiques cervicaux sont rares même en pays d’endémie. L’imagerie et la biologie orientent le diagnostic qui reste histologique. Le traitement est chirurgical et surtout préventif.Mots clés : kyste hydatique, localisation cervicale, imagerie, chirurgie

    Les tumeurs parotidiennes de l’enfant a propos de 13 cas

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    Introduction : Les tumeurs parotidiennes de l’enfant sont rares. Plusieurs types histologiques peuvent être rencontrés et rappellent souvent ceux de l’adulte. But : Analyser les particularités épidémiologiques, cliniques et thérapeutiques des tumeurs parotidiennes chez l’enfant. Matériel et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective, portant sur 13 observations de tumeurs parotidiennes de l’enfant colligées sur une période de 23 ans de Janvier 1985 à Décembre 2007. Résultats : Nos malades se répartissaient en 8 filles et 5 garçons. L’âge moyen était de 11 ans. Notre série avait comporté 12 cas (92,3%) de tumeurs bénignes et un cas (7,7) de tumeur maligne. Tous nos malades ont eu un traitement chirurgical. L’examen histologique définitif a conclu à un adénome pléomorphe dans 5 cas, un oncocytome dans un cas. Deux malades étaient porteurs d’une tumeur vasculaire, un malade d’une tumeur nerveuse, deux de kystes lymphoépithéliaux, un malade d’un kyste hydatique et un patient d’un carcinome mucoépidermoïde. L’évolution a été marquée par l’absence de récidive tumorale avec un recul variant entre 8 mois et 6 ans pour tous nos malades. Conclusion : Bien que les tuméfactions parotidiennes soient rares chez l’enfant, elles représentent une grande variété de diagnostics histologiques y compris des tumeurs malignes.Mots-clés : Glande parotide, Enfant, Tumeurs, Parotidectomie, Radiothérapie

    Resultats du traitement chirurgical de l’otospongiose notre experience a propos de 310 cas

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    Introduction : Le traitement de l’otospongiose est chirurgical. Plusieurs facteurs peuvent intervenir dans l’indication opératoire ou influencer les résultats fonctionnels. L’objectif de notre étude est d’évaluer nos résultats audiométriques et d’étudier les facteurs prédictifs de l’échec fonctionnel. Matériel et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective à propos de 310 oreilles opérées pour otospongiose, sur une période de 21 ans (1985-2005). On a effectué une analyse des résultats audiométriques à partir des audiogrammes postopératoires faits à 3 mois, à 1an et au dernier contrôle. Nous avons ensuite étudié 8 facteurs pouvant être prédictifs de l’échec fonctionnel. Ce dernier était défini par un Rinne résiduel post-opératoire (RRPO) > 10 dB.Résultats : Le RRPO était en moyenne de 7,9 dB avec des extrêmes de 5 dB à 33 dB. La fermeture du Rinne a été obtenue dans 87,3% des cas. Après étude multivariée avec régression logistique, nous avons retenu 2 facteurs indépendants significativement prédictifs de l’échec fonctionnel : un stade audiométrique III ou IV d’Aubry (OR : 19,06/p : 0,0001) et un Rinne post-opératoire précoce supérieur à 35 dB (OR : 4 ,01/p : 0,0025). Conclusion : Une audiométrie post-opératoire précoce serait intéressante pour dépister précocement un échec chirurgical d’une part et pour préjuger du résultat fonctionnel définitif d’autre part. Un stade audiométrique III ou IV d’ Aubry, prédictif certes d’un moins bon résultat fonctionnel, ne contre-indique pas la chirurgie qui permettra entre autres une meilleure adaptation audio- prothétique.Mots-clés : otospongiose - chirurgie - résultats – facteurs prédictif
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