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    Hospitalisation des patients déments par le médecin traitant en court séjour gériatrique (entrée directe versus passage par les Urgences)

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    Dans un contexte démographique de vieillissement de la population, l'incidence des pathologies démentielles croît régulièrement. Le médecin traitant joue le rôle de pivot dans la prise en charge pluridisciplinaire des patients déments. ces patients présentent une fréquence élevée d'hospitalisations, surtout aux stades évolués de la maladie, souvent initiées par le médecin généraliste. L'objectif principal de notre travail est de comparer 2 modes d'hospitalisation par le médecin traitant : entrée directe en Court Séjour Gériatrique ou après un passage par les Urgences. L'objectif secondaire est de décrire un échantillon de patients déments suivis en ville et nécessitants une hospitalisation. Nous avons donc réalisé une étude prospective, sur une période de 6 mois, au sein des Courts Séjours Gériatriques de l'Hôpital Nord de Cébazat (CHRU de Clermont-Ferrand) chez 71 patients déments, de plus de 65 ans. On retrouve que les patients qui ont été hospitalisés via les Urgences sont souvent plus fragiles, moins autonomes, et ont un stade de démence plus avancé que les patients entrés directement. Ces patients, suivis en ville, sont fragiles, polypathologiques, dénutris, chuteurs et présentent des décompensations pour des évènements souvent bénins. Il semble exister un manque de coordination et de compréhension entre les médecins traitants et le système hospitalier. Le développement de réseaux gériatriques ville-hôpital représente une réponse adaptée pour le patient, son médecin traitant et le système hospitalier. Ces réseaux permettent une prise en charge globale du patient dément mais surtout une meilleure anticipation des situations de "crise" médico-sociale et une amélioration de la qualité de vie du patient et de son entourage.CLERMONT FD-BCIU-Santé (631132104) / SudocSudocFranceF

    Facteurs prédictifs des démences et de la vitesse de déclin cognitif dans la maladie d'Alzheimer (analyse rétrospective de 9 ans de consultation mémoire gériatrique)

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    Actuellement en France la maladie d'Alzheimer et les troubles apparentés touchent près de 850000 personnes âgées de plus de 65 ans et son incidence ne fait qu'augmenter. Première cause d'entrée dans la dépendance, les démences soulèvent de nombreux problèmes socio-économiques. De nombreux projets de recherche ont permis d'améliorer notre connaissance des facteurs de risque des démences. Leur identification est indispensable pour permettre une action de prévention. Les objectifs sont : déterminer des facteurs prédictifs des différents diagnostics de démence chez le sujet âgé, déterminer les facteurs prédictifs d'un déclin cognitif rapide (perte d'au moins 3 points au MMS en 1 an) dans la maladie d'Alzheimer. Il s'agit d'une étude rétrospective sur 4119 patients recrutés dans le centre d'évaluation gérontologique et des troubles de la mémoire du CHU de Clermont-Ferrand s'intégrant dans le CMRR, l'analyse portant sur les diagnostics de maladie d'Alzheimer (MA), dégénérescence lobaire frontotemporale (DLFT), démence vasculaire (DV), mixte (DM) et les troubles cognitifs légers (MCI). Notre étude confirme la majorité des facteurs de risque des principales démences. Sauf pour la MA ou les facteurs de risques cardiovasculaires ne sont pas retrouvés. Le déclin cognitif rapide n'est pas modifié par les facteurs de risques vasculaires, la prise de psychotropes, de statine ou d'antiagrégant. Le test de l'horloge semble être le seul test de routine prédictif d'un déclin cognitif rapide lorsqu'il est inférieur à 3/7. La population de notre consultation est comparable à celle d'autres centres. La majorité des patients déments présentent déjà des troubles importants lors de la 1ère consultation. Un effort pour réaliser un diagnostic précoce doit être fait et cela passera certainement par un partenariat entre spécialiste et médecin généraliste au travers de réseaux spécialisés.CLERMONT FD-BCIU-Santé (631132104) / SudocSudocFranceF

    Contribution au diagnostic de démence (utilisation d'échelles cognitivo-comportementales destinées aux proches)

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    CLERMONT FD-BCIU-Santé (631132104) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF

    Bilan des 6 premiers mois d'activité du COGERT (coordination gériatrique aidée par la télémédecine du CHU de Clermont-Ferrand) (vers une amélioration du parcours de soins ?)

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    Une régulation téléphonique gériatrique (COGERT) a été développée au CHU de Clermont-Ferrand afin de coordonner et de structurer la prise en charge de la personne âgée depuis son lieu de soins en prévenant les situations à risque de décompensation et en favorisant les hospitalisations directes. L'objectif de notre étude est de réaliser un bilan d'activité des six premiers mois du COGERT, que nous avons complété par une enquête de satisfaction visant les médecins ayant eu recours au COGERT. Le but est de s'assurer de la pertinence de cette coordination et d'en évaluer le service rendu. Cette étude rétrospective a inclus tous les appels des médecins au COGERT sur la période du mois de novembre 2012 au mois de mai 2013. 303 appels ont été inclus. Dans 36,6% des cas, le recours au COGERT a permis une orientation du patient dans la filière de soins, une évaluation gériatrique différée ou de simples conseils thérapeutiques. Dans 56,4% des cas, il a été décidé d'une hospitalisation, dont 45,5% en hospitalisations programmées et seulement 5,6% via un passage au service d'accueil des urgences. L'enquête de satisfaction a été réalisée via un questionnaire téléphonique. La majorité des médecins ayant eu recours au COGERT sont satisfaits du contact qu'ils ont eu avec le gériatre, de l'orientation gérontologique réalisée et des délai de prise en charge proposés. Ainsi le COGERT favorise les relations directes entre la médecine hospitalière et le secteur ambulatoire. Il a permis sur les six premiers mois d'activité d'orienter les personnes âgées dans leur parcours de soins.CLERMONT FD-BCIU-Santé (631132104) / SudocSudocFranceF

    Evaluation du fardeau en consultation mémoire et prise en charge de la démence (à propos d'une enquête prospective)

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    CLERMONT FD-BCIU-Santé (631132104) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF

    A new marker for nutritional assessment in acute care geriatric units: The phase angle measured by bioelectrical impedance analysis

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    A new marker for nutritional assessment in acute care geriatric units: The phase angle measured by bioelectrical impedance analysi

    Decreasing hospitalizations through geriatric hotlines: a prospective French multicenter study of people aged 75 and above

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    Abstract Background The Emergency unit of the hospital (Department) (ED) is the fastest and most common way for most French general practitioners (GPs) to respond to the complexity of managing older adults patients with multiple chronic diseases. In 2013, French regional health authorities proposed to set up telephone hotlines to promote interactions between GP clinics and hospitals. The main objective of our study was to analyze whether the hotlines and solutions proposed by the responding geriatrician reduced the number of hospital admissions, and more specifically the number of emergency room admissions. Methods We conducted a multicenter observational study from April 2018 to April 2020 at seven French investigative sites. A questionnaire was completed by all hotline physicians after each call. Results The study population consisted of 4,137 individuals who met the inclusion and exclusion criteria. Of the 4,137 phone calls received by the participants, 64.2% (n = 2 657) were requests for advice, and 35.8% (n = 1,480) were requests for emergency hospitalization. Of the 1,480 phone calls for emergency hospitalization, 285 calls resulted in hospital admission in the emergency room (19.3%), and 658 calls in the geriatric short stay (44.5%). Of the 2,657 calls for advice/consultation/delayed hospitalization, 9.7% were also duplicated by emergency hospital admission. Conclusion This study revealed the value of hotlines in guiding the care of older adults. The results showed the potential effectiveness of hotlines in preventing unnecessary hospital admissions or in identifying cases requiring hospital admission in the emergency room. Hotlines can help improve the care pathway for older adults and pave the way for future progress. Trial registration Registered under Clinical Trial Number NCT03959475. This study was approved and peer-reviewed by the Ethics Committee for the Protection of Persons of Sud Est V of Grenoble University Hospital Center (registered under 18-CETA-01 No.ID RCB 2018-A00609-46)

    Are Energy and Protein Intakes Lower Than Requirements in Older Adults? An Urgent Issue in Hospitals and Nursing Homes

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    Energy and protein intakes lower than requirements are associated with worsening health outcomes. Here we set out to evaluate gaps between energy and protein intakes and requirements in older adults in hospitals and in nursing homes (NH). A cross-sectional study included 360 inpatients and residents aged 75 years and older in two acute care wards; i.e., a multidisciplinary care unit (MCU) and a geriatric care unit (GCU), a geriatric rehabilitation unit (GRU), and two NH. Intakes were measured for three days. Requirements were based on French National Health Authority recommendations. Energy and protein intakes were under the minimum requirement of 30 kcal/kg/day and 1.2 g/kg/day in 89.5% and 100% of MCU patients, respectively, 75.5% and 64.2% of GCU patients, 92.7% and 90.9% of GRU patients, and 83.8% and 83.8 of NH residents. Intake-to-requirement gaps were not significantly associated with malnutrition, except in the GCU group where non-malnourished patients had higher energy gaps than malnourished patients. Intakes fell dramatically short of requirements in older adults in both hospital and NH settings irrespective of malnutrition status. A new paradigm based on a patient-centered approach should be developed to adapt meals served in hospital and in NH

    Prospective evaluation of a dynamic insulin infusion algorithm for non critically-ill diabetic patients: A before-after study

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    International audienceIntroduction: Insulin infusion is recommended during management of diabetic patients in critical care units to rapidly achieve glycaemic stability and reduce the mortality. The application of an easy-to-use standardized protocol, compatible with the workload is preferred. Glycaemic target must quickly be reached, therefore static algorithms should be replaced by dynamic ones. The dynamic algorithm seems closer to the physiological situation and appreciates insulin sensitivity. However, the protocol must meet both safety and efficiency requirements. Indeed, apprehension from hypoglycaemia is the main deadlock with the dynamic algorithms, thus their application remains limited. In contrary to the critical care units, to date, no prospective study evaluated a dynamic algorithm of insulin infusion in non-critically ill patients.Aim: This study primarily aimed to evaluate the efficacy of a dynamic algorithm of intravenous insulin therapy in non-critically-ill patients, and addressed its safety and feasibility in different departments of our university hospital.Methods: A "before-after" study was conducted in five hospital departments (endocrinology and four “non-expert” units) comparing a dynamic algorithm (during the "after" period-P2) to the static protocol (the “before” period-P1). Static protocol is based on determining insulin infusion according to an instant blood glycaemia (BG) level at a given time. In the dynamic algorithm, insulin infusion rate is determined according to the rate of change of the BG (the previous and actual BG under a specific insulin infusion rate). Additionally, two distinct glycaemic targets were defined according to the patients’ profile: 100–180 mg/dl (5.5–10 mmol/l) for vigorous patients and 140–220 mg/dl (7.8–12.2 mmol/l) for frail ones. Different BG measurements for each patient were collected and recorded in a specific database (e-CRF) in order to analyse the rates of hypo- and hyperglycaemia. A satisfaction survey was also performed. A study approval was obtained from the institutional revision board before starting the study.Results: Over 8 months, 72 and 66 patients during P1 and P2 were respectively included. The dynamic algorithm was more efficient, with reduced time to control hyperglycaemia (P1 vs P2:8.3 vs 5.3 hours; HR: 2.02 [1.27; 3.21]; p<0.01), increased the number of in-target BG measurements (P1 vs P2: 37.0% vs 41.8%; p<0.05), and reduced the glycaemic variability related to each patient (P1 vs P2, %CV: 40.9 vs 38.2;p<0.05, Index Correlation Class:0.30 vs 0.14; p<0.05). In patients after the first event of hypoglycemia after having started the infusion, new events were lower (P1 vs P2: 19.4 vs 11.4; p<0.001) thanks to an earlier reaction to hypoglycaemia (8.3% during P1 vs 44.3% during P2; p = 0.004). With the dynamic algorithm, the percentage of recurrence of mild hypoglycaemia was significantly lower in frail patients (20.5% vs 10.2%; p<0.001), and in patients managed in the non-expert units (18 vs 7.1%, p<0.001). The %CV was significantly improved in frail patients (36.9%). Mean BG measurements for each patient/day were 5.5±1.1 during P1 and 6.0±1.6 during P2 (p = 0.6). The threat from hypoglycaemia and the difficulty in using dynamic algorithm are barriers for nurses’ adherence.Conclusions: This dynamic algorithm for non-critically-ill patients is more efficient and safe than the static protocol, and adapted for frail patients and non-expert units
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