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Country Report: Australia; A New Frontline State?
In a context of rising tensions in the Indo-Pacific, Australia's defense policy has become increasingly assertive. Given the political and technological transformation underway, policymakers consider geography no longer to be a sufficient buffer for their country's security. They now consider Australia a 'frontline' state, should there be a conflict in the Indo-Pacific. For Germany and for Europe - key US allies and partners in the region - it is important to gain a better understanding of the strategic dynamics driving Australia’s defense decision-making processes as well as the implementation of those decisions
Keynes et Pigou sur le salaire monétaire et l'emploi: une synthèse du débat
Cet article étudie les effets sur l'emploi d'une baisse des salaires monétaires et la question de l'existence d'un équilibre de plein emploi. Il présente la position que Keynes a défendue sur ces problèmes et les critiques qui lui furent adressées par Pigou.Keynes; Pigou; chômage; salaire monétaire; equilibre de plein emploi
JOHN STUART MILL ET LA LOI DES DÉBOUCHÉS
Cet article analyse les présentations que John Stuart Mill fit de la loi des débouchés. On a souvent considéré que ses analyses avaient profondément évolué depuis le texte des Essais jusqu’à celui des Principes. La thèse, ici défendue, est, qu’en dépit des nuances et des précisions qui furent progressivement introduites, la position de Mill est restée fondamentalement la même. Il s’agit pour lui d’élaborer une théorie des crises commerciales tout en écartant les idées qu’avaient soutenues Malthus et Sismondi. L’origine des crises ne doit pas être cherchée dans une accumulation trop rapide du capital mais dans le développement d’un mouvement spéculatif qu’alimente le crédit.Mill, Say, Malthus, Crises, Loi des débouchés.
LA PLACE DE LA NOTION DE CHÔMAGE INVOLONTAIRE DANS LA THÉORIE KEYNÉSIENNE DE L’EMPLOI
La notion de chômage involontaire a longtemps occupé dans la théorie économique un rôle central. L’expression apparaît très tôt, dès le début du 20ème siècle, quand les économistes commencèrent à s’intéresser au chômage. Elle désigne simplement les chômeurs qui accepteraient de travailler au taux de salaire courant. Keynes donna de cette expression une définition différente, beaucoup plus étroite. Le chômage involontaire est, selon lui, le chômage qui trouve son origine dans l’insuffisance de la demande de biens. Au début des années 1970, Phelps, Alchian et Holt lui opposèrent une analyse où les agents ne disposent que d’une information imparfaite sur les salaires et les emplois. Leur idées furent reprises et développées notamment par Diamond, Mortensen et Pissarides. Dans la théorie du chômage d’équilibre, l’opposition entre chômage volontaire et chômage involontaire n’a pas de sens, que l’on définisse le chômage involontaire comme le faisait Keynes ou, plus simplement, comme l’offre de travail excédentaire. Mais, plus fondamentalement, ce que cette approche rejette c’est l’idée que l’on peut faire abstraction du « chômage frictionnel » dans l’analyse de la détermination du niveau de l’emploi. La décomposition du chômage en une série de catégories — frictionnel, cyclique, volontaire, involontaire… — n’est pas susceptible de nous aider dans une analyse théorique ou empirique du chômage.Chômage volontaire, chômage involontaire, chômage d’équilibre, solution de marchandage de Nash, rigidité des salaires, fonction d’appariement, Keynes, Beveridge, Phelps, Diamond, Mortensen, Pissarides.
KALDOR ET LA THÉORIE KEYNÉSIENNE DE LA RÉPARTITION
Kaldor présente l’analyse qu’il fait de la répartition comme une théorie keynésienne. Son travail s’inspire, nous dit-il, des contributions de Keynes, dans le Traité de la Monnaie, et de Kalecki. Cependant, alors que Keynes et Kalecki développent des analyses de courte période, Kaldor décrit les caractéristiques d’un équilibre de longue période si bien que le mécanisme d’ajustement sur lequel il s’appuie, la flexibilité des taux de marge, est inapproprié. Pasinetti, en suggérant de l’article de Kaldor reposé sur une erreur logique et que la correction de cette erreur permettrait de montrer que le taux de profit — en équilibre de longue période — ne dépend que du taux de croissance naturel de l’économie et de la propension à consommer des capitalistes, relança le débat. Cependant, sa thèse apparaît comme douteuse. D’une part, l’équilibre qu’il décrit n’est pas unique et il se peut que, dans certaines circonstances, l’économie tende vers un autre équilibre dont les caractéristiques sont déterminées par la propension à épargner des salariés. D’autre part, l’idée que la fonction d’épargne proposée par Kaldor est logiquement incohérente est sans fondement. Enfin, l’hypothèse cruciale sur laquelle repose le raisonnement de Pasinetti, l’existence d’une classe d’individus qui tirent des profits la totalité de leurs revenus ne paraît guère caractériser de façon pertinente les systèmes économiques qui prédominent dans les économies développées.Répartition, Kaldor, Keynes, Kalecki, Pasinetti
Proudhon et Smith
Proudhon a lu La Richesse des Nations au début des années 1840. L'analyse des notes qu'il a, alors, rédigées permet de montrer que cette lecture de Smith est un des facteurs qui explique l'évolution des analyses de Proudhon de Qu'est-ce-que la propriété ? jusqu'au Système des contradictions économiques.Proudhon, Smith, Propriété, valeur, division du travail
Mill, Tooke, McCulloch et la crise de 1825.
Cet article étudie la crise qui, en 1825, affecta l'économie anglaise et les travaux que John Stuart Mill, Thomas Tooke et John Ramsay McCulloch consacrèrent à son analyse. Alors que McCulloch s'appuyait, pour l'expliquer, sur la tradition ricardienne, Mill et Tooke s'en écartent et sans doute celui-là plus que celui-ci. McCulloch et Tooke soutiennent que l'organisation du système bancaire anglais a joué, sinon dans l'origine du moins dans le développement de la crise, un rôle remarquable. Mill, au contraire, pense que la crise est l'effet de spéculations hasardeuses et qu'elle se serait tout aussi bien développée dans un système où la monnaie aurait consisté en espèces. Il avance des idées qui seront reprises et développées par la Banking School.Mill, Tooke, McCulloch, crise, spéculation, overtrading, Banking School
Le marché, les services publics, les monopoles et l'intervention de l'Etat
Cet article montre comment Walras tire de son analyse de l'équilibre économique et de son théorème de satisfaction maximum les raisons de l'intervention de l'état dans une économie de marchéWalras; optimum; monopoles naturels; services publics
La notion de loi dans l'oeuvre de Pareto
Cet article étudie la notion de loi dans l'oeuvre de Pareto. Il ne s'agit pas, ici, de revenir sur l'analyse que fait Pareto de la courbe de répartition des revenus mais d'expliquer la conception que Pareto se fait de la notion de loi. L'article compare la position de Pareto aux positions dfendues par Jevons et John Stuart MillPareto; John Stuart Mill; Jevons; loi; répartition des revenus
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