35 research outputs found

    Les nouvelles formes de technoscience universitaire comme produit de la R&D industrielle ?

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    Cet article retrace sur le long terme des pratiques de recherche en électronique et télécommunications en France dans le second xxe siècle : de l’apprentissage de la R&D des années d’après-guerre à la technoscience du début du xxie siècle en passant par l’émergence de disciplines nouvelles (optique non linéaire, composants organiques). Si les cadres varient – d’un organisme public de recherche ministériel à un institut fédératif de recherche d’une grande école, ENS Cachan -, une continuité s’affirme d’une recherche technologique appuyée sur les sciences de la nature.This article proposes a long term description of some ways of doing research in electronics and telecommunication in France during the years 1950-2000 : from the learning of research and development during the 1950s and 1960s to technoscience in the beginnings of 21st century, with the rise of new disciplines (non linear optics, organic component). They take place in various frameworks, from a major research Center of the Post and Telecommunication Minister to the D’Alembert Institute, a federation of four laboratories of a Grande École, ENS Cachan, but a continuity of natural sciences, based technological research can be observed

    Le patrimoine historique des télécommunications françaises : de l’« archive » matérielle à la profusion immatérielle

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    L’article propose de retracer la constitution, sur un temps long (deux siècles), d’une belle collection d’objets constitutifs des réseaux de télécommunications, contribution majeure au patrimoine national français de ce secteur. Elle est récente car, longtemps, l’idée ou le geste de conserver des objets techniques, des machines ayant permis de communiquer à distance n’a tenu qu’au hasard, à des individualités, voire à des lieux où l’on stocke les matériels obsolètes. Le seul dépôt notable auprès du Conservatoire des arts et métiers est lié à l’invention, non à la volonté de conserver la mémoire des moyens de communication.Au début des années 1970, naît, à l’initiative d’ingénieurs, une démarche de collecte d’objets techniques utilisés dans les télécommunications. Marquant un besoin de mémoire, d’identité en des temps de profonde mutation de l’entreprise, elle s’inscrit également dans un mouvement large d’essor des préoccupations patrimoniales. La professionnalisation de l’équipe, depuis la fin des années 1990, permet l’enrichissement et le traitement des collections, mais elle ne convaincra pas les historiens de considérer les objets techniques comme une ressource, une « archive » permettant d’enrichir l’histoire.This article seeks to trace, over a period of two centuries, the building up of a large collection of objects of the French telecommunication networks. Today, this collection constitutes a major part of the French heritage in the domain of telecommunications. For a long time, the initiatives of conserving technical objects or machines for long-distance communication were sporadic, random, and based on the initiative of individuals or institutions holding obsolete equipments. As a result, a single collection of machines was donated to the Conservatoire national des arts et métiers in 1920 only to be incorporated in their collection in the framework of promoting the history of innovation or to incite students to be invention and innovation, rather than as repositories of a memory of telecommunication equipments.At the beginning of the 1970s, engineers and workers of telecommunications—French PTT—started to collect telecommunication objects in the R & D center (CNET) in Paris. This initiative soon gave birth to a need for institutional memory and professional identity during periods of profound changes in the world of telecommunications. It further built on the rise of the interest in industrial heritage matters. As a consequence, starting in the late 1990s, a team (Records Management and Historical Heritage, now a service of Orange) has been getting more and more professional. This evolution makes it easier to expand and handle the collections but does not convince historians to look upon objects as resources or records that may enrich history

    Chapitre 2 - La construction du CNET (1940-1965)

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    Atten Michel. Chapitre 2 - La construction du CNET (1940-1965). In: Réseaux, Hors Série 14, 1996. Histoire, recherche télécommunications. pp. 43-71

    Introduction

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    Atten Michel. Introduction. In: Réseaux, Hors Série 14, 1996. Histoire, recherche télécommunications. pp. 13-19

    L'innovation étouffée (Mark Clark)

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    Atten Michel. L'innovation étouffée (Mark Clark). In: Réseaux, volume 12, n°66, 1994. Service public - Service universel. pp. 242-244

    La négociation au cœur de la technique. Normalisation et innovation dans les télécommunications

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    The creation of technical standards, the cornerstones of commercial universalization of objects and services, is the fruit of international negotiation. These standards are often presented as the long and difficult convergence of the technical characteristics of existing objects, already in use. Taking the example of standardization in the late 1960s of the key element in the digitization of telecommunications networks - coded pulse modulation - this article shows that international standardization committees - stable and unavoidable authorities - play a direct part in innovation. It also shows that standardization - a social process - determines the future of a technical invention by closing the field of possibilities (closure of black boxes) and affording the best conditions for its universalization.La fabrication de normes (ou standards) techniques, pierres angulaires de l'universalisation commerciale des objets et des services, est le fruit de négociations internationales. Ces normes sont souvent présentées comme une convergence - longue et difficile - des caractéristiques techniques d'objets existants, d'équipements déjà en service. Cet article se propose de montrer, en s'appuyant sur l'exemple de la normalisation, à la fin des années 1960, de Pélément-clé de la numérisation des réseaux de télécommunications - le MIC ou modulation par impulsions codées - que les comités de normalisation internationale - instances stables et incontournables - jouent un rôle direct dans l'innovation, que la normalisation - processus social - détermine l'avenir d'une invention technique en clôturant le champ des possibles (fermeture de boîtes noires) et en offrant les meilleurs conditions à son universalisation.Atten Michel. La négociation au cœur de la technique. Normalisation et innovation dans les télécommunications. In: Réseaux, volume 18, n°102, 2000. La fabrication des normes. pp. 139-163

    Daniel M. Siegel, Innovation in Maxwell’s electromagnetic theory. Molecular Vortices, Displacement Current, and Light (Cambridge-New York-Port Chester : Cambridge Univ. Press, 1991)

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    Atten Michel. Daniel M. Siegel, Innovation in Maxwell’s electromagnetic theory. Molecular Vortices, Displacement Current, and Light (Cambridge-New York-Port Chester : Cambridge Univ. Press, 1991). In: Revue d'histoire des sciences, tome 46, n°4, 1993. Recherches leibniziennes. pp. 545-547

    Les ingénieurs des Télécommunications (1844-1999) : un grand Corps ?

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    Introduction Si le corps des ingénieurs des télécommunications n’a existé officiellement qu’un peu plus de cent ans (1902-2010), il convient de le replacer dans un temps un peu plus long, en prenant le risque d’être très rapide mais, je l’espère, pas trop caricatural. Mon abord consiste à regarder le corps des ingénieurs à travers sa formation dans l’histoire (aux côtés de bien d’autres corps d’ingénieurs de l’État qui sont au nombre de plusieurs centaines aujourd’hui), en regard notamment de..

    Ce que les bases de données font à la vie privée : l'émergence d'un problème public dans l'Amérique des années 1960

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    Consultable en ligne : www.cairn.info/revue-reseaux-2013-2-page-21.htmInternational audienceThis paper revisits the development of databases in the United States in the 1960s, along with the emergence of a public debate on the protection of privacy and personal data. It shows that, from the 1960s and even before the first digital data and their management system really existed, these issues were the subject of widespread public debate with regard to both individuals and organizations. At the time, civil society criticisms pushed the government to review its plans to merge administrative data. This paper shows that from the dawn of the 1970s, the spectacular accumulation of information in data banks was already publicly perceived as a threat to both individuals and firms.Cet article s'intéresse au développement des bases de données aux États-Unis dans les années 1960, et à l'émergence d'un débat public concernant le respect de la vie privée et la protection des données personnelles. Il montre que dès les années 1960, les problèmes que pose le traitement de données, pour les individus ou les organisations, sont l'objet d'un vaste débat public avant même que les premières bases de données numériques et leur système de gestion ne soient véritablement construits. Des critiques issues de la société civile conduisent à mettre en cause le projet de fusion des données administratives porté par les décideurs politiques à cette époque. Cet article établit ainsi qu'à l'orée des années 1970, l'accumulation spectaculaire des informations dans des banques de données est déjà publiquement perçue comme une menace pour les individus et les entreprises
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