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    Detection of Ebola virus in oral fluid specimens during outbreaks of Ebola virus hemorrhagic fever in the republic of Congo

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    Background. Patients who have refused to provide blood samples has meant that there have been significant delays in confirming outbreaks of Ebola virus hemorrhagic fever (EVHF). During the 2 EVHF outbreaks in the Republic of Congo in 2003, we assessed the use of oral fluid specimens versus serum samples for laboratory confirmation of cases of EVHF. Methods. Serum and oral fluid specimens were obtained from 24 patients with suspected Ebola and 10 healthy control subjects. Specimens were analyzed for immunoglobulin G antibodies by enzyme-linked immunosorbent assay (ELISA) and for Ebola virus by antigen detection ELISA and reverse-transcriptase polymerase chain reaction (RT-PCR). Oral fluid specimens were collected with a commercially available collection device. Results. We failed to detect antibodies against Ebola in the oral fluid specimens obtained from patients whose serum samples were seropositive. All patients with positive serum RT-PCR results also had positive results for their oral fluid specimens. Conclusions. This study demonstrates the usefulness of oral fluid samples for the investigation of Ebola outbreaks, but further development in antibodies and antigen detection in oral fluid specimens is needed before these samples are used for filovirus surveillance activities in Africa

    Plusieurs épidémies de fièvre hémorragique due au virus Ebola au Gabon, d'octobre 2001 à avril 2002

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    Des épidémies de fièvre hémorragique virale à virus Ebola (FHVE) ont été rapportées de 1994 à 1996 dans la province de l’Ogooué Ivindo, une zone forestière située au Nord Est du Gabon. Chaque fois, les grands primates avaient été reconnus comme la source initiale de l’infection humaine. Fin novembre 2001 une nouvelle alerte est venue de cette province qui a rapidement était confirmée comme étant une épidémie de FHVE. La riposte a été organisée par le ministère de la santé publique avec l’aide d’une équipe internationale sous l’égide de l’OMS. Un système de surveillance active a été mis en place dans les trois districts touchés par l’épidémie (Zadié, Ivindo and Mpassa) afin d’organiser la détection des cas et le suivi de leur contacts. Une définition de cas a été adoptée, les cas suspects étaient isolés à l’hôpital, à domicile ou dans des lazarets, et des tests sérologiques étaient réalisés. Ces tests comportaient la détection de l’antigène ou des IgG spécifiques, et la RT-PCR. Un classement des cas était réalisé en fonction des résultats des tests biologiques et des données cliniques et épidémiologiques. Les sujets contacts étaient surveillés durant 21 jours. On a dénombré 65 cas dont 53 décès. Le premier cas humain, un chasseur, était décédé le 28 octobre 2001. L’épidémie s’est propagée grâce une transmission familiale et une contamination nosocomiale. Quatre foyers primaires distincts ont été mis en évidence ainsi qu’un cas isolé situé dans le Sud est du Gabon, à 580 km de l’épicentre, Les décès sont survenus dans un délai de 6 jours. Le dernier décès a été enregistré le 22 mars 2002 et la fin de l’épidémie déclarée le 6 mai 2002. L’épidémie s’est étendue au Congo voisin. Des morts inexpliquées d’animaux avaient été signalées dans les forêts environnantes dès le mois d’août 2001 : des grands primates et des céphalophes. Les prélèvements réalisés sur leurs carcasses confirmaient une épidémie animale concomitante
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