8 research outputs found
Andy Warhol : l’œuvre ultime (1972‑1987)
Andy Warhol : l’oeuvre ultime se présente d’emblée comme un projet d’envergure. Y sont exposées plus de deux cents œuvres ; outre des toiles magistrales, on y découvre de nombreuses photos et planches de contact inédites, documents vidéo, interviews et films. Il s’agit bien d’une exposition majeure, couvrant la production des quinze dernières années de l’artiste, sans négliger ses facettes moins connues, du designer au « social observer » new yorkais. L’œuvre ultime ressemble presque à un pro..
Andy Warhol : l’œuvre ultime (1972‑1987)
Andy Warhol : l’oeuvre ultime se présente d’emblée comme un projet d’envergure. Y sont exposées plus de deux cents œuvres ; outre des toiles magistrales, on y découvre de nombreuses photos et planches de contact inédites, documents vidéo, interviews et films. Il s’agit bien d’une exposition majeure, couvrant la production des quinze dernières années de l’artiste, sans négliger ses facettes moins connues, du designer au « social observer » new yorkais. L’œuvre ultime ressemble presque à un pro..
Pollock d’Ed Harris : un « sujet idéal » ?
« Pollock est l’artiste idéal pour un film – si tant est qu’une telle chose existe », écrit Michael Kimmelman. Ce n’est pourtant qu’en 2000 que la vie de l’artiste expressionniste abstrait est portée à l’écran par Ed Harris qui incarne également le peintre et dont c’est aussi la première réalisation filmique. Jackson Pollock (1912-1956) est un sujet idéal pour une biographie à l’écran – un biopic – en ce sens que, dans une large mesure, il est déjà , en temps que figure mythique de la peinture..
Chapitre XVI. “A manifestation that purports not to be there”: monuments and monumentality in the work of Robert Smithson (1938-1973)
It is hardly surprising that Robert Smithson, as a prominent figure of Land Art, should have shown interest in monuments and monumentality. The notion of monument often appears in his works as well as in his writings, albeit somewhat ambiguously—strikingly, his monuments are not always monumental. Moreover, the monuments Smithson remarks upon or creates appear to be strangely removed from the commemorative function usually associated with the term. Examining the recurrence of the term in his ..
Monument et Modernité
C'est le paradoxe du monument moderne que ce livre se propose d'explorer. À mesure que l'enjeu de l'inscription mémorielle devient idéologiquement plus suspect, le monument se métamorphose, et l'art anglais et américain vient interroger sans relâche, par-delà le rapport à l'Histoire, les enjeux sociaux et environnementaux de la commémoration. Le marbre grec est-il blanc, le toponyme indien laisse-t-il une trace ? Construire ou décrire un monument, est-ce conforter son identité ou subtiliser la mémoire de l'autre ? Peu à peu, l'art et la littérature revisitent, brisent et transfigurent le monumental. Comment définir le monument contemporain, autrement qu'à travers ses échelles variables, du jardin de Finley au labyrinthe d'acier de Richard Serra, installations éphémères et solides à la fois ? D'où cette force proprement poétique du monument, que cette « promenade » permet d'approcher et réévaluer.This book traces the evolution of the concept of monumentality, from straightforward historical inscription to periods when such manifestations become ideologically suspect. Were Greek statues really white? Why keep monuments or Indian toponyms in the United States? Nineteenth-century British and American artists explore the construction of identity, history and nation. Gradually, monuments became landmarks of mutability as much as stability. From books and poems to works of art, twentieth and twenty-first century aesthetics revisit the monumental, from Finley's garden to Richard Serra's labyrinthine iron structures. Shape-shifting, solid yet often ephemeral, installations explore spatial and social interactions, submitting monumentality and commemoration to a welcome and long-overdue reevaluation.In Memoriam André Topi
Biographies de peintres à l’écran
Biographies de peintres à l’écran questionne les enjeux et les manières de filmer l’acte de création. Sciemment marqué par une grande diversité esthétique et historique, l’ouvrage traite de films classiques aussi bien que très contemporains. Les grandes œuvres de John Huston et Vincente Minnelli côtoient les expériences novatrices de Peter Watkins, Jack Hazan, Maurice Pialat, Charles Matton ou Raoul Ruiz… Face aux formes classiques s’appuyant sur la mise en valeur de l’archétype du peintre, génie tourmenté (acclamé ou maudit), s’inaugurent des stratégies et des procédés filmiques inédits, selon de subtils jeux d’opposition – ou de miroirs – entre l’Histoire et la subjectivité du réalisateur, mais aussi entre le mythe associé à la figure de l’artiste et la destinée du cinéaste. Ainsi certains textes font valoir la richesse et la variété du « genre » auquel se rattachent ces films : le rappel des formes canoniques du « biopic » hollywoodien voisine avec l’étude de fictions ou de films en partie documentaire qui s’éloignent des conventions pour inventer des dispositifs originaux propres à capter le geste de création, ou à élaborer la figure imaginaire de l’artiste. D’autres comparent plusieurs films consacrés à un même peintre (Van Gogh, Goya, Rembrandt) et éclairent les dimensions plurielles de l’approche d’un même objet. Certains auteurs se concentrent sur l’étude d’un fi lm unique, observent la façon dont il s’inscrit dans son contexte politique et culturel, ou soulignent la recherche, par le cinéaste, d’une forme en empathie avec la pratique de son modèle : biographie et autobiographie se projettent ainsi l’une sur l’autre. Le témoignage d’un réalisateur contemporain clôt le livre révélant des défis communs à la fiction et au documentaire. Au cœur de la problématique, les questions esthétiques qui animent le cinéaste filmant l’acte de création, avec celle, centrale, des migrations possibles entre peinture et cinéma et de la richesse des translations formelles entre les deux arts. Illustré par une riche iconographie, l’ouvrage permet ainsi d’appréhender les constantes et les enjeux que partagent ces films biographiques, tout en montrant la singularité de certaines approches contemporaines ; de cerner les contours du « genre » et d’en découvrir les aspects excentriques