6 research outputs found

    Night of destiny: or, the play of light and darkness in Defoe’s novels

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    La nuit joue un rôle important dans les romans de Defoe, pour rendre compte des décrets de la Providence. Cet article examine d’abord l’obscurité comme phénomène empirique : la plupart des événements décisifs dans la vie des personnages se déroulent la nuit. Ceci n’est pas une simple coïncidence : l’obscurité est aussi l’état d’esprit des personnages confrontés à l’inconnu, à la main invisible de la Destinée; la perception peu claire de l’avenir va de pair avec une impossibilité à contrôler le temps; d’où la valeur symbolique des montres et calendriers dans tous les romans.La Destinée a un autre lien avec la nuit, par le biais de rêves pleins de signification, qui peuvent dégager, ou non, le vrai sens de l’obscurité. Mais les rêves ont aussi une valeur prémonitoire: ainsi, les rêves de succès matériel révèlent-ils l’opposition, à travers toute l’œuvre de Defoe, entre valeurs chrétiennes et valeurs marchandes, la prospérité financière étant souvent la contrepartie du déclin moral.Night plays an important part in Defoe’s novels, in accounting for the decrees of Providence. This article examines darkness as an empirical phenomenon: most significant events in the lives of the heroes occur at night. This is not a mere coincidence: darkness is also the state of mind of characters confronted with the unknown, the invisible hand of Destiny. Their unclear perception of the future is equated with a lack of control over time; hence the symbolic value of watches and calendars in the novels.Destiny relates to night in yet another way: dreams fraught with meaning which may or may not bring real significance out of darkness. But dreams are also premonitory. For instance dreams of material success reveal the opposition, throughout Defoe’s works, between Christian and market values, financial prosperity being often the counterpart of moral decline

    Lumières de l'ironie : lecture des Voyages de Gulliver

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    El Ajroud Habib. Lumières de l'ironie : lecture des Voyages de Gulliver. In: XVII-XVIII. Bulletin de la société d'études anglo-américaines des XVIIe et XVIIIe siècles. N°12, 1981. pp. 81-96

    La nuit

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    “Light”, “Night”, deux vocables de même consonance, deux concepts dont les acceptions, contraires mais complémentaires, sont au cœur de la littérature et de la culture anglaises au siècle des Lumières. Dans la vie quotidienne, la sphère nocturne, à Londres en particulier, est dangereuse, mais aussi fascinante, riche de plaisirs plus ou moins licites. En mer, la navigation de nuit est risquée, mais dans les deux cas, le progrès et la science font peu à peu reculer l'obscurité et ses aléas. La nuit, c'est aussi un thème privilégié dans le domaine de l'esthétique. Liée au sublime, elle alimente les jeux d'ombre et de lumière dans la littérature, la peinture, la musique, l'art des jardins, sollicitant toute la gamme des émotions chez le lecteur, l'auditeur et le promeneur de l'Angleterre georgienne. La nuit, enfin, est liée au questionnement de l'homme sur sa destinée : rêves prémonitoires, tentations du Malin, mais aussi élévation de l'âme aspirant à la lumière de la vie éternelle, et envolée de l'imagination créatrice, au-delà des ténèbres du monde fini, vers une clarté céleste, royaume de l'artiste visionnaire. Cet ouvrage est composé de communications présentées au Centre de Recherche et d'Etudes anglaises du XVIIIe siècle (CREA XVIII) de la Sorbonne Nouvelle et de contributions extérieures, réunies par Suzy Halimi.Je ne saurais oublier Didier Mocq, toujours serviable et souriant, qui a proposé l'illustration figurant sur la couverture de cet ouvrage
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