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    Pancréatite aiguë sous inhibiteur de l'enzyme de conversion (à propos d'un cas clinique, revue de la littérature)

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    Plus d'une vingtaine de médicaments sont actuellement reconnus comme responsables de pancréatite aiguë. La responsabilité des inhibiteurs de l'enzyme de conversion a été plusieurs fois décrite dans la littérature. Nous apportons ici le cas clinique original d'un patient ayant développé une pancréatite aiguë sous inhibiteur de l'enzyme de conversion et dont l'étiologie est indiscutable, car celui-ci a présenté une récurrence lors de la réintroduction accidentelle de ce même médicament. L'analyse de la littérature recouvre une cinquantaine de cas possibles de pancréatite aiguë sous inhibiteur de l'enzyme de conversion. Il s'agit le plus souvent du cas d'un homme âgé entre 50 et 70 ans, avec un terrain vasculaire (HTA - DNID -AVC). Le délai de survenue est de trente minutes à deux jours après la dernière prise d'inhibiteurs de l'enzyme de conversion. Il s'agit le plus souvent de pancréatite aiguë oedémateuse. Le diagnostic étiologique repose à la fois sur l'absence d'autres causes de pancréatite aiguë retrouvées et de récidive lors d'une réintroduction. Le mécanisme incriminé le plus probable semble résulter du rôle de l'enzyme de conversion sur la dégradation des bradykinines puissantes vasodilatatrices. Un traitement par inhibiteur de l'enzyme de conversion entraînerait une accumulation des bradykinines dans le sang et par conséquent augmenterait leurs effets (grands syndromes inflammatoires). Chez les patients traités par inhibiteur de l'enzyme de conversion, la survenue de manifestations digestives doit conduire au dosage des enzymes pancréatiques dans le sang, afin d'éliminer une pancréatite aiguë, compte tenu de la gravité de cette affection.PARIS7-Xavier Bichat (751182101) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF
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