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LES PRECOLLECTEURS PRIVES INFORMELS, UNE REPONSE A LA CRISE DE COLLECTE DES ORDURES MENAGERES A YOPOUGON ?
Je souhaite que mon article soit publié dans la revue:URBIA, les cahiers du développement urbain durable (observatoire universitaire de la ville et du développement durable)RESUME Devant l'incapacité des sociétés prestataires à assurer la collecte des ordures et la défaillance des mécanismes de la pré-collecte d'ordures mis en place par les autorités municipales à Yopougon, on assiste à la prolifération d'une nouvelle forme de pré-collecte dont les principaux acteurs sont les précollecteurs privés informels. La régularité de leur intervention, les cadres de vie des ménages quotidiennement débarrassés des ordures, et le coût abordable de leur prestation sont autant de facteurs qui font que les précollecteurs privés informels des ordures sont très sollicités par les ménages à Yopougon. Malgré le fait que cette activité présente d'énormes risques pour les intervenants, les précollecteurs privés informels réussissent aujourd'hui mieux là où les sociétés prestataires ont échoué. Le secteur mérite d'être organisé et structuré car pourvoyeur d'emploi
LA REPONSE DE LA DECENTRALISATION FACE A LA DEMANDE SOCIALE : LE CAS DES INVESTISSEMENTS COMMUNAUX A TAABO DE 1995 A 2011 (COTE D'IVOIRE)
International audienceSince 1995, the elected representatives are the main actors of the local development to Taabo. The mayors who followed one another began (undertook) investments in diverse domains : town planning and housing environment, education public road network (garbage dump)and networks miscellaneous, health, purification and healthiness, the economic domain, etc. How-ever, these investments are far from satisfying the population. The deficit of communication between elected representatives and population is the main cause. The consequences are thus enormous in the implementation of the decentralization to Taabo.Key words: Local development, Municipal investments, Municipality, Taabo, Needs for the population.Depuis 1995, les élus sont les principaux acteurs du développement local à Taabo. Les Maires qui se sont succédé ont entrepris des investissements dans divers domaines : urbanisme et habitat, éducation, voirie et réseaux divers, santé, assainissement et la salubrité, le domaine économique, etc. Toutefois, ces investissements sont loin de satisfaire la population. Le déficit de communication entre élus et population en est la principale cause. Les conséquences sont donc énormes dans la mise en œuvre de la décentralisation à Taabo.Mots clés : Développement local, Investissements communaux, Municipalité, Taabo,Besoins de la population
BILAN DE LA POLITIQUE DE DECENTRALISATION EN CÔTE D'IVOIRE : Cas des communes d'Alépé, de Taabo et de Yopougon
Mention très honorableSince 1980 the municipalities are at the center of the decentralization policy in Côte d'Ivoire. Contrary to what one might think, communalization is not an innovation in Côte d'Ivoire. During the colonial period, Côte d'Ivoire has experienced three types of municipalities: Mixed communes, average performance of municipalities and self-governing communes. From 1980 to 2011, the number of full-function communes has increased from 37 to 197; then to 1295 in 2011. Thirty three years later, local actors are still looking for an appropriate strategy to satisfy the needs expressed by the population in the municipalities. The main question is to know, that the decentralization policy initiated in 1980 improved the conditions and living environment of the populations in a context of financial crisis and socio-political and military instability? This is to analyze the effects of a policy promoted by the state under the pressure of donors. The objective is to draw up a report of the decentralization policy in local development process from the examples of communal management to Alépé, to Taabo, and to Yopougon.The investigation method was essentially qualitative, but it called at times to quantitative data and an inventory of municipal investments to facilitate understanding. This choice was guided by the need to identify the existing order to facilitate a contributory approach in improving the living and environment conditions of the population. For good visibility in the work, we formed work teams to carry out the survey research in the field. The survey covered 810 household heads (RGPH-98), selected on the basis of the criteria of number of years of residence in the municipality (minimum 5 years); age of household head (at least 30 years); the exercise of a profession permanently in the municipal area.The results obtained were recorded in tables, and then transcribed as maps and graphs. The resulting tables outline the investments in areas of intervention of the actors of community development and propose a classification of such investments in priority order. The Analysis of the results made it possible to highlight the needs expressed by the populations in order of priority.After thirty three years of implementation of the decentralization policy, mayors and their partners have created a range of facilities and infrastructure in the municipalities of Alépé, Taabo and Yopougon. The areas that have been the subject of municipal investments are education, health, the various networks and roads, electrification, water supply, sports and leisure, security, urban planning, the human and socio-economic field. However, people believe that these achievements do not adequately address their concerns. This explains their disappointment. The challenges are enormous and concern also the institutional and legal dysfunction, ineffectiveness of the accompanying measures, training of local actors, the lack of communication between elected officials and citizens, the failure of household waste management systems, endless conflict of urban land, the dwindling financial resources and above all too stifling guardianship; etc. We can finally say that the results of the decentralization policy are mitigated.However the effectiveness of this policy means building the institutional capacity of the municipalities, the consistency of local initiatives, the effectiveness of the transfer of skills, the emergence of the local economy, the adaptation of methods of intervention donors and promotion of decentralized cooperation, etc.Depuis 1980 les communes sont au centre de la politique de décentralisation en Côte d’Ivoire. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, la communalisation n’est pas une innovation en Côte d’Ivoire. Pendant la période coloniale, la Côte d’Ivoire a connu trois types de communes : Les communes mixtes, les communes de moyen exercice et les communes de plein exercice. De 1980 à 2011, le nombre des communes de plein exercice est passé de 37 à 197 ; puis à 1295 en 2011.Trente trois ans après, les acteurs locaux sont encore à la recherche d’une stratégie adéquate pour satisfaire les besoins exprimés par les populations dans les communes. La question principale est de savoir si la politique de décentralisation engagée en 1980 a-t-elle permis d’améliorer les conditions et le cadre de vie des populations dans un contexte de crise de financière et d’instabilité socio-politique et militaire ? Il s’agit d’analyser les effets d’une politique impulsée par l’Etat sous la pression des bailleurs de fonds. L’objectif est de dresser le bilan de la politique de décentralisation dans le processus de développement local à partir des exemples de gestion communale d’Alépé, de Taabo et de Yopougon. La méthode d’investigation a été essentiellement qualitative mais, elle a fait appel par moments à des données quantitatives et à l’inventaire des investissements communaux pour faciliter la compréhension. Ce choix a été guidé par le souci de cerner l’existant afin de faciliter une approche contributive dans l’amélioration des conditions et du cadre de vie des populations. Pour une bonne visibilité dans le travail, nous avons constitué des équipes de travail pour réaliser l’enquête d’opinion sur le terrain. L’enquête a porté sur 810 chefs de ménage (RGPH-98), choisis sur la base des critères du nombre d’année de résidence dans la commune (au minimum 5ans) ; l’âge du chef de ménage (30 ans au moins) ; l’exercice d’une profession de manière permanente sur le périmètre communal.Les résultats obtenus ont été consignés dans des tableaux, puis transcrits sous forme de cartes et de graphiques. Les tableaux obtenus donnent un aperçu des investissements dans les domaines d’interventions des acteurs du développement communal et proposent une classification desdits investissements par ordre de priorité. L’analyse des résultats a permis de mettre en évidence les besoins exprimés par les populations par ordre de priorité. Après trente trois ans de mise en œuvre de la politique de décentralisation, les maires et leurs partenaires ont créé de nombreux équipements et des infrastructures dans les communes d’Alépé, de Taabo et de Yopougon. Les domaines qui ont fait l’objet d’investissements communaux sont l’éducation, la santé, les réseaux divers et la voirie, l’électrification, l’adduction d’eau, les sports et loisirs, la sécurité, l’urbanisme, la promotion humaine, et le domaine socio-économique. Toutefois, les populations estiment que ces réalisations ne prennent pas suffisamment en compte leurs préoccupations. Ce qui explique leur déception. Les défis à relever sont énormes et concernent tout aussi bien le dysfonctionnement institutionnel et juridique, l’ineffectivité des mesures d’accompagnement, la formation des acteurs locaux, le déficit de communication entre élus et administrés, la défaillance des systèmes de gestion des ordures ménagères, les interminables confits de foncier urbain, l’amenuisement des ressources financières et surtout une tutelle trop étouffante ; etc. On peut finalement affirmer que le bilan de la politique de décentralisation est mitigé. Toutefois l’efficacité de cette politique passe par le renforcement de la capacité institutionnelle des communes, la cohérence des initiatives locales, l’effectivité du transfert des compétences, l’émergence de l’économie locale, l’adaptation des modes d’intervention des bailleurs de fonds et la promotion de la coopération décentralisée, etc
IMPACT DES INVESTISSEMENTS COMMUNAUX DANS LA DYNAMIQUE DU DEVELOPPEMENT LOCAL A ALEPE
Since 1980, municipalities are in the center of decentralization policy in Côte d'Ivoire. More than thirty years later, the elected representatives are still in search of strategy to satisfy needs for the populations. In spite of the difficulties of financing, investments were realized. These boosted the local development to Alépé through the metamorphosis of the urban landscape, the dynamism of economic activities, the increase of infrastructures and equipments, etc. But, they do not take into account concerns of the populations. Where from their disappointment.Depuis 1980, les communes ivoiriennes sont au centre de la décentralisation. Plus de trente ans après, les élus sont encore à la recherche de stratégie pour satisfaire les besoins des populations. Malgré les difficultés de financement, des investissements ont été réalisés. Ceux-ci ont boosté le développement local à Alépé à travers la métamorphose du paysage urbain, le dynamisme des activités économiques, l'augmentation des infrastructures et équipements, etc. Mais, ils ne tiennent pas compte des préoccupations des populations. D'où leur déception
FINANCEMENT DES ACTIONS DE DEVELOPPEMENT LOCAL PAR LA COOPERATION DECENTRALISEE A YOPOUGON (COTE D’IVOIRE)
International audienceBetween 2000 and 2011, the military-political and civil crises undermined the implementation of various local development projects in Côte d'Ivoire. After crises, funding difficulties became even more acute. Decentralized communities, which have already been faced with shrinking budgets since 1980, are struggling to meet the needs expressed by local people. Faced with such a reality, decentralized cooperation would seem to be an effective and appropriate approach. However, this approach remains unknown and unexplored by the majority of elected officials in Côte d'Ivoire. The objective of the article is to show that in the Abidjan District Municipality of Yopougon, decentralized cooperation has made it possible to finance and implement development projects at the local level.Entre 2000 et 2011, les crises militaro-politiques et civiles ont mis à mal l’exécution de divers projets de développement local en Côte d’Ivoire. Après les crises, les difficultés de financement se sont renforcées davantage. Les collectivités décentralisées, déjà confrontés à l’amenuisement de budget depuis 1980, peinent à répondre aux besoins exprimés par les populations locales. Face à une telle réalité, la coopération décentralisée semble être une adéquation efficace. Toutefois, cette approche demeure méconnue et inexplorée par les élus en Côte d’Ivoire. L’objectif de l’article est de montrer que dans la commune du District d’Abidjan qu’est Yopougon, la coopération décentralisée a permis de financer et réaliser des projets de développement au plan local
LA REPONSE DE LA DECENTRALISATION FACE A LA DEMANDE SOCIALE : LE CAS DES INVESTISSEMENTS COMMUNAUX A TAABO DE 1995 A 2011 (CĂ´te d'Ivoire)
Since 1995, the elected representatives are the main actors of the local development to Taabo. The mayors who followed one another began (undertook) investments in diverse domains : town planning and housing environment, education public road network (garbage dump)and networks miscellaneous, health, purification and healthiness, the economic domain, etc. However, these investments are far from satisfying the population. The deficit of communication between elected representatives and population is the main cause. The consequences are thus enormous in the implementation of the decentralization to Taabo.Depuis 1995, les élus sont les principaux acteurs du développement local à Taabo. Les Maires qui se sont succédé ont entrepris des investissements dans divers domaines : urbanisme et habitat, éducation, voirie et réseaux divers, santé, assainissement et la salubrité, le domaine économique, etc. Toutefois, ces investissements sont loin de satisfaire la population. Le déficit de communication entre élus et population en est la principale cause. Les conséquences sont donc énormes dans la mise en œuvre de la décentralisation à Taabo.
Décentralisation et Développement local : Impact des investissements communaux dans la dynamique du développement à Alépé de 1980 à 2011
International audienceSince 1980, municipalities are in the center of decentralization policy in Côte d’Ivoire. More than thirty years later, the elected representatives are still in search of strategy to satisfy needs for the populations in spite of the municipal investments realized. These boosted the local development to Alépé through the metamorphosis of the urban landscape, the dynamism of economic activities, the increase of infrastructures and équipments, etc. But, they do not take into account concerns of the populations. Where from their disappointment.Depuis 1980, les communes ivoiriennes sont au centre de la décentralisation. Plus de trente ans après, les élus sont encore à la recherche de stratégie pour satisfaire les besoins des populations malgré les investissements communaux réalisés. Ceux-ci ont boosté le développement local à Alépé à travers la métamorphose du paysage urbain, le dynamisme des activités économiques, l'augmentation des infrastructures et équipements, etc. Mais, ils ne tiennent pas compte des préoccupations des populations. D'où leur déception
Les collectivités décentralisées face aux désordres urbains à Abidjan. Cas de la Riviera-Bonoumin dans la commune de Cocody (Côte d’Ivoire)
International audienceSituated in the " chic " municipality of Cocody, Riviera-Bonoumin as all the districts of the District of Abidjan, does not escape the phenomenon of the urban disorder. Faced with this unsightly landscape-level of modern times, operations of forced displacement of spaces illegally busy, works of drainage and healthiness, unexpected police visits on public domains illegally busy and in a anarchy way, takeoff of posters and wild advertising hoardings, etc. are actions carried out by the municipality with the support of The Ministry of the Urban Healthiness. These actions can be effective, if the citizens are associated as mechanism of follow-up and control in the process.Situé dans la commune « chic » de Cocody, la Riviera-Bonoumin comme tous les quartiers du District d’Abidjan n’échappe pas au phénomène du désordre urbain. Face à cette inesthétique paysagère des temps modernes, des opérations de deguerpissement, des travaux de drainage et de salubrité, des visites policières inopinées sur les domaines publics illégalement occupés et de manière anarchique, le décollage des affiches et panneaux publicitaires sauvages, etc. sont des actions accomplies par la municipalité avec l’appui du ministère de la salubrité urbaine. Ces actions peuvent-être efficaces, si les administrés sont associés comme mécanisme de suivi et de contrôle dans le processus