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    Les Cabinets de curiosités dauphinois dans les origines scientifiques du Muséum d'histoire naturelle de Grenoble (XVIII e -XIX e siècles)

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    Les actes du colloque de Poitiers concernant les cabinets de curiosités seront déposés sur le site web www.curiositas.org, site européen dédié aux cabinets de curiosités (Université de Poitiers).Le Cabinet d'histoire naturelle de Grenoble, ancêtre du Muséum actuel, a été créé en 1773. Un premier historique de la fin du XVIIIe siècle mentionne les trois principaux cabinets d'où il était issu : un cabinet dauphinois - celui des Antonins - et deux cabinets grenoblois - celui du négociant grenoblois Raby l'Américain et celui d'un franciscain, le père Ducros, premier garde du Cabinet d'histoire naturelle de Grenoble. Après une brève présentation de ces trois principaux cabinets, nous traiterons de leur place dans l'histoire des sciences et des institutions muséales scientifiques grenobloises. Nous mesurerons l'influence de ces cabinets de curiosités sur l'orientation des collections de l'actuel Muséum d'histoire naturelle de Grenoble

    Du Cabinet de curiosités au Muséum : les origines scientifiques du Muséum d'histoire naturelle de Grenoble (1773-1855)

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    Travail non problématisé sur le Muséum, l'état de nos travaux en 2002 ne permettant pas de le faire. Cet ouvrage, première monographie sur le Muséum et ouvrage de vulgarisation scientifique, sert aux échanges du Muséum de Grenoble et se trouve à la boutique du musée.Sur les origines scientifiques du Muséum de Grenoble, à travers ses principaux personnages et dans les différentes formes de son évolution : cabinets de curiosités, Cabinet d'histoire naturelle et enfin Muséum

    " Introduction " au catalogue de l'exposition L'Europe des Merveilles au temps de la Curiosité "

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    En Dauphiné, le cabinet de curiosités de l'abbaye de Saint-Antoine s'inscrit à la croisée de deux types d'influences : les influences italiennes et les influences germaniques, moins connues pour ces dernières. A la fin du 18e et tout au long du 19e siècle en effet, les savants étrangers qui visitent le Cabinet d'histoire naturelle de Grenoble, héritier des spécimens scientifiques du cabinet de curiosités de l'abbaye de Saint-Antoine, viennent essentiellement des états allemands. Nous nous sommes donc intéressés aux " Schatzkammern ", aux " Kunst- und Wunderkammern " de la maison de Habsbourg en Autriche et de la maison de Saxe à Dresde en Allemagne. Les cabinets germaniques ont largement influencé les cabinets de curiosités européens, si bien que l'on peut voir en eux l'origine de nombreux musées d'art mais aussi de nos institutions scientifiques muséales actuelles. Les cabinets de curiosités des princes en Europe sont une manifestation du lignage : au 16e siècle, les rois d'Espagne de la maison de Habsbourg envoient à leurs parents, les empereurs ou archiducs d'Autriche, les curiosités issues de leurs possessions dans le Nouveau Monde : ainsi s'enrichissent en spécimens exotiques les premières collections de la cour d'Ambras au Tyrol, celles de la cour de Graz ou de la cour de Vienne en Autriche et celles du cabinet de Rodolphe de Habsbourg à Prague en Bohême. D'autres cabinets de curiosités germaniques sont quant à eux le reflet des richesses minières locales exploitées par les princes : c'est le cas du cabinet du prince électeur de Saxe, Auguste le Fort, à Dresde. Du 18e au 19e siècle, les institutions savantes se modifient, de nouvelles disciplines apparaissent, telles la géologie, la géographie ou la zoologie. Progressivement, sur le tronc commun de l'humanisme, les sciences se détachent des lettres et des arts ; dans le même temps, les cabinets de curiosités se transforment en cabinets d'histoire naturelle. On assiste à cette époque à la relégation et à l'élimination de certains spécimens bizarres des cabinets de curiosités, jugés indignes de figurer dans la nomenclature en vigueur, celle de Buffon au Jardin du roi à Paris. Au milieu du 19e siècle, les cabinets d'histoire naturelle vont cependant se mouvoir à leur tour et se transformer en muséums d'histoire naturelle. Avec cette dernière étape de l'évolution de la curiosité, on redécouvre les collections exotiques des anciens cabinets de curiosités, on les intègre et les augmente de façon considérable avec l'arrivée massive des collections zoologiques exotiques. On réhabilite même d'anciennes collections qui vont figurer désormais parmi les collections anthropologiques de nos musées. Les études historiques conduites aujourd'hui sur les cabinets de curiosités montrent l'immense lieu de stockage qu'ils constituèrent pour les institutions muséales actuelles

    Emile Gueymard et le Muséum d'histoire naturelle de Grenoble

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    Article cité dans la thèse de Nathalie Cayla.National audienceEmile GUEYMARD (1788-1869), ingénieur en chef des Mines, né à Corps (Isère), premier doyen de la Faculté des Sciences de Grenoble ; légataire au Muséum d'histoire naturelle de Grenoble d'une collection minéralogique unique en Europe. Cette collection exceptionnelle des minéraux du Dauphiné et de la chaîne des Alpes valut au Muséum de Grenoble en 1954 d'appartenir aux deux seuls muséums classés de France

    Curiosité et momies : la part de l'égyptologie dans les cabinets dauphinois (XVIIIe-XIXe siècles)

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    Né dans la deuxième partie du XIXe siècle, le Muséum d'histoire naturelle de Grenoble est l'héritier des cabinets de curiosités rassemblés au XVIIIe siècle par les Dauphinois puis du Cabinet d'histoire naturelle de Grenoble qui leur succéda en 1773. Si les collections du Muséum témoignent aujourd'hui du double intérêt manifesté par les Dauphinois des siècles précédents pour les collections alpines et pour les collections exotiques tout à la fois, elles révèlent également une constante qui traverse à Grenoble la longue genèse du Muséum de 1773 à 1855 : l'intérêt majeur des Grenoblois pour l'Egypte. Car de l'égyptophilie à l'égyptologie, l'intérêt pour l'Egypte à Grenoble a constitué un élément moteur sans lequel l'histoire de l'actuel Muséum de Grenoble ne s'écrirait point. Il a puisé ses racines dans l'héritage des cabinets de curiosités et a servi de propulseur dans la poursuite de la constitution de collections exotiques. Il est l'un des éléments qui auront permis à l'institution grenobloise d'évoluer d'un cabinet d'histoire naturelle en un muséum. Il lui aura permis d'aboutir en 1851 à la construction des bâtiments du nouveau Muséum d'histoire naturelle de Grenoble, tel que nous le connaissons aujourd'hui. Ces bâtiments ont servi à abriter les collections étrangères affluées en masse tout au long du XIXe siècle, dont les collections égyptiennes du chirurgien d'origine grenobloise Clot-Bey. Les nombreuses collections exotiques du XIXe siècle ne sont en effet pas parvenues de abrupto au Muséum d'histoire naturelle de Grenoble. Elles ont pris la suite d'une longue tradition grenobloise qui puisait son inspiration en Orient : l'intérêt manifesté par les Antonins pour l'Egypte, terre d'où avaient été rapportées les reliques de saint Antoine, le legs de leur cabinet de curiosités, les associations au Caire et à Alexandrie de l'Académie delphinale, les travaux des égyptologues Fourier et Jean-François Champollion, enfin les envois de Clot-Bey pour le cabinet d'histoire naturelle de sa ville. Elles furent à l'origine des collections égyptiennes du Muséum d'histoire naturelle de Grenoble. A l'avènement du Muséum en 1850 et ce jusqu'en 1889, les différents conservateurs en charge du muséum leur adjoignirent avec profit les nombreuses collections arrivées en dons à partir de 1837. Concernant les sources qui ont nourri ces travaux, l'étude du riche Fonds Champollion déposé aux Archives Départementales de l'Isère permet d'établir que des liens avaient été tissés dès 1810 à Grenoble entre naturalistes et « égyptologues », confirmant ainsi l'influence de l'égyptologie sur les collections du muséum, l'institution muséale grenobloise consacrée aux sciences naturelles

    De la curiosité aux sciences

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    En Dauphiné, le cabinet de curiosités de l'abbaye de Saint-Antoine s'inscrit à la croisée de deux types d'influences : les influences italiennes et les influences germaniques, moins connues pour ces dernières. A la fin du 18e et tout au long du 19e siècle en effet, les savants étrangers qui visitent le Cabinet d'histoire naturelle de Grenoble, héritier des spécimens scientifiques du cabinet de curiosités de l'abbaye de Saint-Antoine, viennent essentiellement des états allemands. Nous nous sommes donc intéressés aux " Schatzkammern ", aux " Kunst- und Wunderkammern " de la maison de Habsbourg en Autriche et de la maison de Saxe à Dresde en Allemagne. Les cabinets germaniques ont largement influencé les cabinets de curiosités européens, si bien que l'on peut voir en eux l'origine de nombreux musées d'art mais aussi de nos institutions scientifiques muséales actuelles. Les cabinets de curiosités des princes en Europe sont une manifestation du lignage : au 16e siècle, les rois d'Espagne de la maison de Habsbourg envoient à leurs parents, les empereurs ou archiducs d'Autriche, les curiosités issues de leurs possessions dans le Nouveau Monde : ainsi s'enrichissent en spécimens exotiques les premières collections de la cour d'Ambras au Tyrol, celles de la cour de Graz ou de la cour de Vienne en Autriche et celles du cabinet de Rodolphe de Habsbourg à Prague en Bohême. D'autres cabinets de curiosités germaniques sont quant à eux le reflet des richesses minières locales exploitées par les princes : c'est le cas du cabinet du prince électeur de Saxe, Auguste le Fort, à Dresde. Du 18e au 19e siècle, les institutions savantes se modifient, de nouvelles disciplines apparaissent, telles la géologie, la géographie ou la zoologie. Progressivement, sur le tronc commun de l'humanisme, les sciences se détachent des lettres et des arts ; dans le même temps, les cabinets de curiosités se transforment en cabinets d'histoire naturelle. On assiste à cette époque à la relégation et à l'élimination de certains spécimens bizarres des cabinets de curiosités, jugés indignes de figurer dans la nomenclature en vigueur, celle de Buffon au Jardin du roi à Paris. Au milieu du 19e siècle, les cabinets d'histoire naturelle vont cependant se mouvoir à leur tour et se transformer en muséums d'histoire naturelle. Avec cette dernière étape de l'évolution de la curiosité, on redécouvre les collections exotiques des anciens cabinets de curiosités, on les intègre et les augmente de façon considérable avec l'arrivée massive des collections zoologiques exotiques. On réhabilite même d'anciennes collections qui vont figurer désormais parmi les collections anthropologiques de nos musées. Les études historiques conduites aujourd'hui sur les cabinets de curiosités montrent l'immense lieu de stockage qu'ils constituèrent pour les institutions muséales actuelles

    Origines scientifiques des muséums de Grenoble et de Nantes (18e-20e siècles) : similitudes et différences

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    De par l'importance de leurs collections, deux muséums en France peuvent être comparés : celui de Nantes et celui de Grenoble. Sur le plan historique cependant, le rapprochement entre les deux musées ne dépasse guère le constat de l'existence de jardins botaniques favorables à leur naissance et de collections rassemblées par des amateurs éclairés. Le propos de cette communication sera alors de donner d'autres similitudes historiques rapprochant les deux muséums, mais aussi de développer dans un deuxième temps les points en lesquels les deux muséums diffèrent : leur naissance même en constituera la différence principale, naissance liée au Muséum national dans le cas de Nantes et naissance autonome dans le cas de Grenoble. Cette communication est issue d'une thèse en histoire sur les origines scientifiques du Muséum de Grenoble et intitulée : « Du Cabinet de curiosités au Muséum : les origines scientifiques du Muséum d'histoire naturelle de Grenoble (1773-1855) »

    Une cartographie de l’Europe minière à l’époque des premières collections de minéralogie. Minéralogie alpine, dollars et cabinets de curiosités

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    Minéralogie alpine, dollars et cabinets de curiosités : Deux zones géo­gra­phiques en Europe ont révélé l’existence de mines : la chaîne des Alpes tout le long de l’arc alpin qui va de Gre­noble en France à Lju­bl­jana en Slo­vé­nie d’une part, et la Saxe dans les états alle­mands d’autre part.....

    Encarts au catalogue d'exposition "L'Europe des Merveilles au temps de la Curiosité"

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    Noms savoureux des spécimens de coquillages contenus dans les collections grenobloises de la fin du 18e siècle et dont certains ont disparu " ; suivi de " Restitutions olfactives et reconstitution visuelle pour une immersion sensorielle " ; suivi de " Liste des naturalia et des exotica contenues dans le cabinet de curiosités des Antonins " ou " Liste des suspensions de Grenoble " : encarts au catalogue d'exposition L'Europe des Merveilles au temps de la Curiosité

    La Kunstkammer de Charles II d'Autriche-Styrie

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    Au 16e siècle, le jeu des filiations au sein de la Maison de Habsbourg a largement favorisé la création de cabinets de curiosités en Autriche et en Bohême. Les objets exotiques contenus dans les cabinets de ces pays montrent les rapports constants qu'entretenaient la cour de Madrid et les cours autrichiennes ainsi que l'influence espagnole dans la constitution des collections de l'Europe danubienne
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