6 research outputs found
Le Hacking : un projet de justice sociale cloisonné
Introduction Le hacking accompagne l’informatisation de nos sociétés et la croissance rapide de l’économie du numérique. Le hacker prend parfois des airs de passager clandestin et les grands médias en ont dressé un portrait peu flatteur (Skibel, 2002), où sa figure se confond avec celle du pirate informatique. Si l’on remonte aux origines – et à l’étymologie –, le terme hacking est dérivé du verbe to hack, signifiant « tailler en pièces ». Il se définit en pratique dans un rapport pragmatique..
L’identité projetée des DRH
Swiss Human Resources Managers’ identity is paradoxal: although they are managers with a high level of assessment, they can hardly define their professional role inside their enterprise. Their collegiality is weak, their social intermediation role is not perceived as an equitable one by workers, RH assessment is not legitimate in every Executive Board, and RH wiser colleagues are skeptical about technical tools and promote face to face relations. If the myth of social progress is more and more old fashioned, HRM do not give up the idea of a prestigious past and produce a double narrative about collective professionalization and personal promotion. Living in a context of economical pressure and fast adaptation, where social matters less than commercial and financial aspects, they try to escape from skepticism, by imaging a strategic role of Boss counseling or by networking strong and light external ties, all together for instrumental, affective and symbolic purposes
L’identité projetée des DRH
L’identitĂ© professionnelle des DRH suisses repose sur un paradoxe : bien que dans une posture dirigeante, bĂ©nĂ©ficiant de compĂ©tences techniques cumulĂ©es et diversifiĂ©es, ils ont du mal Ă se dĂ©finir au sein de leur entreprise de rattachement. Leur collectif professionnel RH est certes faible, leur rĂ´le d’intermĂ©diation n’est pas ressenti comme bilatĂ©ral par les salariĂ©s et leur position dirigeante n’est pas souvent Ă©tablie, tandis que l’expertise dans l’outillage technique laisse sceptiques les plus avisĂ©s d’entre eux, plutĂ´t dĂ©fenseurs du « face Ă face ». Le mythe du progrès social dans l’entreprise a certes perdu de sa splendeur, mais les DRH ne renoncent pas complètement Ă l’idĂ©e d’un passĂ© glorieux, au double rĂ©cit collectif et individuel de l’avènement d’une profession Ă part entière et d’une rĂ©ussite personnelle. Vivant une forte injonction Ă l’adaptation de court terme, dans des contextes Ă©conomiques mouvants oĂą le char du social est fortement arrimĂ© Ă la direction financière, ils tentent de fuir le scepticisme par l’imaginaire, se projetant stratège occulte/conseiller du prince, ou encore dans la culture de rĂ©seaux externes plus tangibles, dont la portĂ©e est affective et symbolique autant qu’instrumentale.Swiss Human Resources Managers’ identity is paradoxal: although they are managers with a high level of assessment, they can hardly define their professional role inside their enterprise. Their collegiality is weak, their social intermediation role is not perceived as an equitable one by workers, RH assessment is not legitimate in every Executive Board, and RH wiser colleagues are skeptical about technical tools and promote face to face relations. If the myth of social progress is more and more old fashioned, HRM do not give up the idea of a prestigious past and produce a double narrative about collective professionalization and personal promotion. Living in a context of economical pressure and fast adaptation, where social matters less than commercial and financial aspects, they try to escape from skepticism, by imaging a strategic role of Boss counseling or by networking strong and light external ties, all together for instrumental, affective and symbolic purposes.La identidad imaginaria de los DRH en Suiza. El caso de la banca y de la elojerĂaLa identidad de los profesionales suizos en las direcciones de recursos humanos (DRH) descansa en una paradoja: aunque son directivos que cuentan con competencias tĂ©cnicas cumuladas y diversificadas, tienen dificultades para definir su propio lugar dentro de la empresa. El colectivo profesional de RH es dĂ©bil, los empleados no consideran que el papel de intermediaciĂłn que desempeñan sea bilateral, y su posiciĂłn como dirigente no está claramente establecida, mientras que el uso del peritaje en cuanto herramienta tĂ©cnica deja escĂ©pticos a los más entendidos, quienes prefieren el “cara a cara”. El mito del progreso social en la empresa ha perdido terreno, pero los DRH no renuncian completamente a la idea de un pasado glorioso, a travĂ©s de un relato colectivo e individual acerca del auge de una profesiĂłn hecha y derecha y del Ă©xito personal. Deben adaptarse a corto plazo, en contextos econĂłmicos en movimiento donde lo social es fuertemente estibado a la direcciĂłn financiera, e intentan huir el escepticismo por el imaginario, de tal manera que se proyectan como estratega oculto-consejero del prĂncipe, o en la cultura de las redes externas más tangibles, cuyo el alcance se revela afectivo y simbĂłlico como instrumental
6. La sociabilité politique entre travail et hors travail. Enquête sur la socialisation politique d’agriculteurs, d’ingénieurs et de directeurs de ressources humaines exerçant en Suisse
Comment s’articulent sociologiquement appartenances professionnelles et production des opinions politiques, ou socialisation professionnelle et socialisation politique ? Dans le contexte actuel de fortes transformations des univers de travail, il nous semble intéressant de revisiter cette interrogation récurrente en sciences politiques. S’il est théoriquement admis que le travail en tant que sphère d’activité peut avoir pour la population active un rôle de socialisation au-delà de la seule fo..
L’Ordinaire du Politique
Quels sont les liens ordinaires des Français à la politique ? Les études réunies dans ce volume reprennent cette question classique en montrant tout à la fois ce que la politique signifie dans les situations routinières et quotidiennes des citoyens, en quoi les rapports au politique sont inscrits dans des trajectoires biographiques autant individuelles que collectives, et finalement ce qu'est le « cours ordinaire » de nos sociétés démocratiques. L’analyse de ces rapports profanes au politique est conduite à partir de terrains très variés, depuis les lieux d’habitation ou de travail jusqu’aux rares situations de contact avec les élus, en passant par la reconstitution détaillée du lien qu’un seul individu entretient avec la politique le temps d’une campagne présidentielle.This book aims to interrogate, via fifteen studies based on qualitative methods, the ordinary face of politics. Ranging from talks to occupations, the scope of the studies helps to better understand what politics means in French people’s everyday life
Où est passée la justice sociale ?
Où est passée la justice sociale ? Face à l’accroissement des inégalités en France et dans le monde, cette question devient brûlante. À l’aide de données d’enquête en France comme dans les points « chauds » du globe, ce livre analyse l’ampleur de la crise des modèles de justice et singulièrement du principe d’égalité. En partant des acteurs ordinaires, des mouvements sociaux, des contextes concrets, il dessine le kaléidoscope des tâtonnements et réinventions en cours autour de ces enjeux. Il permet ainsi d’interroger les fondements quotidiens de la démocratie sociale et politique de notre temps.Where is gone social justice? As inequalities are growing everywhere in the world, this is a key question. This book undertakes to answer it, using survey and qualitative data in France and in “hot” points on the globe. Starting from ordinary actors, social movements, concrete contexts, he draws the kaleidoscope of the current trials, tribulations and reinventions around this issue