13 research outputs found

    Cryptococcosis in people living with HIV in Kinshasa (DRC): Epidemiological and molecular study

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    Cryptococcose chez les personnes vivant avec le VIH à Kinshasa : contribution à l'étude épidémiologique et moléculair

    Correlation of antifungal susceptibility and sequence types within Cryptococcus neoformans VNI from HIV patients, and ERG11 gene polymorphism.

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    peer reviewed[en] INTRODUCTION: Here we tested the correlation between minimum inhibitory concentrations (MICs) of major antifungal agents and sequence types (STs) within Cryptococcus neoformans VNI isolates, and explored the ERG11 gene of included strains. MATERIALS AND METHODS: We analysed 23 C. neoformans strains categorised into two groups according to the distribution of the ST profile in Kinshasa clinics (Democratic Republic of Congo): major ST [ST93 (n = 15)], and less common STs [ST659 (n = 2), ST5 (n = 2), ST4 (n = 1), ST 53 (n = 1), ST31 (n = 1), and ST69 (n = 1)]. The MICs of the major antifungal agents [amphotericin B (AMB), 5-fluorocytosine (5FC) and fluconazole (FCZ)] were determined following EUCAST guidelines. ERG11 gene sequences were extracted from whole genome sequence of the isolates and compared with the wild-type gene sequence of the C. neoformans VNI. RESULTS: Although major ST isolates appeared to have lower median MICs for AMB and 5FU than less common ST isolates (0.50 vs. 0.75 mg/L for AMB, 2 vs. 4 mg/L for 5FU, respectively), FCZ susceptibility was similar in both groups (4 mg/L) (p-value >0.05). The susceptibility profile of C. neoformans strains separately considered did not significantly affect the patients' clinical outcomes (p-value >0.05). Furthermore, two structural modalities of the ERG11 gene were observed: (1) that of the reference gene, and (2) that containing two exonic silent point substitutions, and one intronic point substitution located in a sequence potentially involved in pre-mRNA splicing (c.337-22C > T); with no association with the MICs of the isolates (p-value >0.05). CONCLUSIONS: The lack of association/correlation found in this study calls for further investigations to better understand the mechanisms of C. neoformans resistance to antifungal agents

    Analyse de la sensibilité aux antifongiques des souches de Cryptococcus spp. provenant de Kinshasa (RDC), substitution intronique du gène ERG11 dans une des souches résistantes au fluconazole

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    Background The management of cryptococcal meningitis (CM) remains a real challenge specifically in the context of antifungal resistant strains emergence, mainly against fluconazole which is the most widely administered antifungal in poor world regions. Objective We focused here on the common used antifungal susceptibility testing of Cryptococcus spp. from people living with HIV (PLHIV) with CM. Moreover, the sterol 14-α-demethylase gene (ERG11) substitutions that would underlie the fluconazole high minimum inhibitory concentrations (MICs) were explored in the relevant strains. Methods Twenty-three strains of Cryptococcus neoformans (VNI), five strains of C. curvatus, and one strain of C. laurentii were analysed. MICs were determined according to the EUCAST E.Def 7.3.1 protocol. The ERG11 gene sequence was extracted from the cryptococcal genome NGS data and then analysed in comparison to the wild-type sequence of the C. neoformans ERG11 gene. Results Among the included strains, only C. laurentii was resistant to amphotericin B. Strains with high MICs values to 5-flucytosine were identified in 6.8% of cases (2/29), including the single C. laurentii and one C. neoformans isolates. Regarding the strains’ susceptibility to fluconazole, 13.8% (4/29) exhibited high MICs values (16-32 mg/L), among them, two of five (40%) C. curvatus strains and two of 23 (8.7%) C. neoformans strains. No statistical difference of mean MICs values was found comparing the major sequence type (ST)-MLST of C. neoformans strains (ST93) and the less common ST-MLST (ST53, ST31, ST5, ST4, ST659, and ST69). One of the two Cryptococcus neoformans strains showing high MICs to fluconazole wore three ERG11 gene substitutions, including two exonic silent point substitutions and one intronic point substitution located within a potential sequence involved in the splicing of the pre-mRNA (g.315C > T), which is suspected to be the underlying mechanism to this high MIC. The ERG11 gene sequence of Cryptococcus curvatus with high MIC to fluconazole was not analysed due to a lack of her wild-type gene sequence in NCBI database. Conclusions While slight disparities in antifungal susceptibility were found between Cryptococcus species, no significant differences were observed within C. neoformans strains with different ST-MLST. We suspect that an intronic point substitution in a sequence that may be involved in the pre-mRNA splicing of the ERG11 gene could be responsible for fluconazole resistance of C. neoformans. We consider that more elaborate and in-depth investigations to draw definitive conclusions are needed.Cryptococcose chez les personnes vivant avec le VIH à Kinshasa : contribution à l'étude épidémiologique et moléculaire3. Good health and well-bein

    Clinical epidemiology and molecular characterisation of Cryptococcus spp. isolates infecting PLHIV in Kinshasa, DRC

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    Contexte Au cours de l’infection à VIH, la cryptococcose neuro-méningée (CNM) représente l’une des infections opportunistes ayant une morbi-mortalité la plus élevée. L’identification des espèces de cryptocoques en cause est d’une grande importance dans la surveillance épidémiologique et une condition de succès thérapeutique. Objectifs La présente étude s'est concentrée sur la caractérisation moléculaire d’isolats de Cryptococcus spp. obtenus auprès de personnes vivant avec le VIH (PVVIH) à Kinshasa (RDC), et a examiné l’association possible entre les facteurs de gravité de la CNM et les profils de typage des séquences multilocus (MLST) de Cryptococcus neoformans. Méthodes Le liquide céphalo-spinal (LCS) a été collecté auprès de PVVIH présentant un syndrome méningé, et cultivé sur milieu de Sabouraud (dextrose agar). Les isolats ont été caractérisés par PCR multiplex de sérotypage, MALDI-TOF MS, séquençage de la région ITS et analyse MLST des séquences extraites des données de séquençage de nouvelle génération (NGS). Les facteurs de gravité de la CNM, tels que l'hypoglycorrhachie (30 cm d'eau), et l'issue péjorative des patients ont été comparés en fonction des séquences type (ST) du MLST. Résultats Vingt-trois des 29 isolats de Cryptococcus spp. ont été identifiés comme étant de sérotype A par PCR multiplexe de sérotypage (79,3% ; 95% IC : 65,5-93,1), alors que six (20,7% ; 95% IC : 6,9-34,5) n'étaient pas sérotypables à l’aide de cette technique. Tous les 29 isolats ont été identifiés par séquençage ITS comme suit : Cryptococcus neoformans (79,3%), Cryptococcus curvatus (17,2%), et Cryptococcus laurentii (3,5%). Les 23 isolats de C. neoformans ont tous été identifiés comme étant de type moléculaire (MT) VNI en utilisant le schéma consensuel du groupe Cryptococcus neoformans/C. gattii MLST ISHAM, incluant sept ST différentes : ST93 (n=15), ST5 (n=2), ST53 (n=1), ST31 (n=1), ST4 (n=1), ST69 (n=1), et une nouvelle ST identifié pour la première fois dans le présent travail et assignée comme ST659 (n=2). Parmi les facteurs de gravité de la CNM considérés dans cette étude, seule l'issue péjorative de patients était associée aux infections causées par les ST minoritaires (87,5%, p=0,02) (ST53, ST31, ST5, ST4, ST659 et ST69). Conclusions L'analyse moléculaire des isolats de Cryptococcus spp. a montré une grande diversité d'espèces et une hétérogénéité génétique au sein du seul type moléculaire identifié, VNI. En outre, les infections dues à des ST minoritaires ont été associées à une issue plus péjorative que celles dues à la principale ST (ST93). Recommandations Les présents résultats devront inciter le Programme de Lutte contre le Sida ainsi que les prestataires de soins à, effectivement intégrer dans le cadre de la prise en charge de routine, la possibilité d'une telle diversité d'espèces de cryptocoques et d'une telle hétérogénéité de Cryptococcus neoformans au sein d'une même population et la nécessité d'une caractérisation moléculaire plus avancée des souches pour la surveillance épidémiologique et clinique. En effet, les profils biologique et clinique, y compris la sensibilité aux antifongiques et les résultats d’analyses microbiologiques de routine, varie d'une espèce à l'autre et même d'une séquence type à l'autre.Cryptococcose chez les personnes vivant avec le VIH à Kinshasa : contribution à l'étude épidémiologique et moléculaire3. Good health and well-bein

    Comparison of clinical and biological characteristics of PLHIV with Cryptococcus neoformans versus C. curvatus/C. laurentii meningitis

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    Contexte La méningite cryptococcique est principalement causée par le complexe d’espèces Cryptococcus neoformans/C. gattii, aussi bien chez les immunodéprimés que chez les immunocompétents. Objectifs Dans ce travail, nous avons comparé les caractéristiques cliniques, biologiques voire le profil de sensibilité aux antifongiques des souches chez les personnes vivant avec le VIH (PVVIH) présentant une méningite à Cryptococcus neoformans (Cn) versus Cryptococcus curvatus/C. laurentii (Cc/Cl). Méthodes Une étude analytique comparative a été menée. Outre les données cliniques des patients, les analyses suivantes ont été réalisées et les résultats ont été comparés dans les deux groupes : examen biochimique, test d'antigène cryptococcique, coloration directe à l'encre de Chine et culture sur Sabouraud Dextrose Agar-Chloramphénicol, tous sur le liquide céphalo-spinal (LCS) ; l’identification des souches par spectrométrie de masse (MALDI TOF MS), séquençage ITS, PCR multiplexe de sérotypage et le test de sensibilité aux antifongiques. La principale variable des résultats était « l'espèce de Cryptococcus identifiée », qui a été comparée à d'autres variables du même type à l'aide du test de Chi carré de Pearson ou du test exact de Fisher. Résultats Au total, 23 (79,3 %) cas de méningite à Cn contre 6 (20,7 %) cas de méningite à Cc/Cl ont été retenus. La méningite à Cn était plus fréquemment associée à des céphalées (100 % vs 50 %, p  = 0,005) que la méningite à Cc/Cl et les signes méningés étaient plus fréquents chez les patients infectés par Cn. Biologiquement, l'hypoglycorrachie et le faible nombre de CD4 ont été plus observés dans le groupe Cn (90 % contre 20 % des patients, p  = 0,01 ; 45,6 contre 129,8 cellules/µL, p  = 0,02, respectivement). Une proportion plus élevée des Cn (91,3 %) ont montré une faible concentration minimale inhibitrice (CMI) (< 8 mg/L) pour le fluconazole par rapport aux souches Cc/Cl (66,7 %). En plus, des souches de Cc/Cl résistantes à la 5-flucytosine et à l'amphotéricine B ont été retrouvées dans 16,7 % des cas pour chacun des deux antifongiques. La détection de Cryptococcus par les analyses de routine (encre de Chine, culture et antigènes) était meilleure pour les échantillons de Cn que pour Cc/Cl. À l'exception du séquençage ITS qui a identifié toutes les souches des deux groupes, la spectrométrie de masse et la PCR multiplexe de sérotypage ont mieux identifié les souches de Cn que Cc/Cl (100 % vs 80 %, p  = 0,1 ; 100 % vs 0 %, p < 0,0001, respectivement). Après traitement par amphotéricine B, 5-flucytosine et fluconazole dans les deux groupes, l’issue thérapeutique était plus péjorative dans le groupe de Cn que dans Cc/Cl (56,5 % vs 16,7 %, p = 0,1). Conclusion La présentation clinique de la méningite à Cn est certainement plus sévère que celle de la méningite à Cc/Cl, mais l'infection à Cc/Cl devrait être considérée dans la prise en charge des PVVIH atteintes de syndrome méningé en raison de la difficulté diagnostique et des CMI élevées des agents antifongiques nécessaires au traitement de la méningite due à ces espèces cryptococciques. Recommandations Dans sa lutte contre le VIH, le Programme National de Lutte contre le Sida devra accompagner les structures de prise en charge dans le renforcement de leur plateau technique pour les diagnostics distinctifs des infections opportunistes.Cryptococcose chez les personnes vivant avec le VIH à Kinshasa : contribution à l'étude épidémiologique et moléculaire3. Good health and well-bein

    Cryptococcosis in the Democratic Republic of Congo from 1953 to 2021: A systematic review and meta-analysis

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    Contexte La cryptococcose est l’une des infections opportunistes les plus courantes et les plus incriminées dans la morbidité et mortalité associées à l'infection par le VIH. Dans sa forme neuro-méningée, la cryptococcose est responsable de 15% de décès au cours du VIH dans le monde. Elle est principalement causée par le complexe d’espèces Cryptococcus neoformans/ C. gattii. En République démocratique du Congo (RDC), l'infection par le VIH reste un problème menaçant, ce, dans un environnement de santé publique fragile et précaire. Objectifs La présente revue systématique examine les aspects cliniques et biologiques de la cryptococcose en RDC, et en estime le fardeau dans la population séropositive immunodéprimée à haut risque d’infections opportunistes. Méthodes En utilisant les directives PRISMA (Preferred Reporting Items for Systematic Reviews and Meta-Analysis), nous avons recherché dans les bases de données en ligne et dans la littérature grise des publications disponibles sur la cryptococcose et Cryptococcus spp. en RDC. Les études ont été considérées sans aucune restriction linguistique et une méta-analyse a été réalisée pour estimer les données regroupées et les intervalles de confiance correspondants (IC) à 95%. Le fardeau de la cryptococcose neuro-méningée (CNM) a ensuite été estimé sur la base de (1) la prévalence moyenne de la CNM dans la population à VIH et (2) du nombre d’adultes vivant avec le VIH en RDC tel qu’estimé par ONUSIDA en 2020, tout en ne considérant que la population à haut risque. Bien que les personnes vivant avec le VIH (PVVIH) considérées dans la présente étude soient celles qui connaissent leur statut VIH, les critères de haut risque appliqués ici sont : le taux de CD4 < 200 cellules/µL, l'absence du traitement antirétroviral (ARV), l'échec du traitement ARV et la perte de vue dans le suivi. Résultats Au total, 30 articles de recherche ont été inclus dans la présente revue. Ils ont globalement inclus 1.018 patients atteints de cryptococcose, dont 80,8% avec une forme neuro-méningée et majoritairement immunodéprimés par le VIH/SIDA (97,6%). La prévalence moyenne de la CNM a été estimée à 9,63% (IC 95% : [5,99 - 14,07]), infectant principalement des patients de sexe féminin (51,7%), mariés (52%) et d'un âge médian de 35 (28 - 41) ans. Le taux médian de CD4 des patients était de 161 (98-499) cellules/µL et le procédé diagnostique le plus utilisé était la coloration directe à l'encre de Chine (264 sur 357). Plus d'un patient sur deux (52,7%) sont décédés parmi les patients traités. Le traitement de la cryptococcose a consisté principalement en une monothérapie au fluconazole (80,6 %). Par ailleurs, nous estimons qu'environ 9.265 (IC 95 % : 5.763 – 13.537) PVVIH ont été atteintes de CNM en 2020, parmi lesquelles 4.883 (IC 95 % : 3.037 – 7.134) seraient décédées la même année. Dans l’ensemble, en RDC, 74 isolats de Cryptococcus spp. ont été isolés et caractérisés, dont 82,4% de Cryptococcus neoformans, exclusivement de sérotype A et de types moléculaires VNI et VNII ; et 17,6% de Cryptococcus gattii, exclusivement de sérotype B et de type moléculaire VGI. Il est par ailleurs est noté que la plupart de ces types moléculaires ont également été isolés dans les pays voisins de la RDC. Conclusions Au fil des années, en RDC, la cryptococcose est restée fréquente avec un taux de mortalité inacceptablement élevé. En 2020, le nombre de PVVIH infectées et décédées de suite de la cryptococcose démontre son lourd fardeau chez les PVVIH congolaises. Recommandations Il est donc important d'améliorer la lutte contre le VIH-Sida en implémentant, effectivement, la stratégie test and treat et en encourageant le dépistage volontaire, notamment par les populations-clés. La mise en place d'un programme national de lutte contre les mycoses peut soutenir ces effortsCryptococcose chez les personnes vivant avec le VIH à Kinshasa : contribution à l'étude épidémiologique et moléculaire3. Good health and well-bein

    Épidémiologie clinique et grande diversité génétique parmi les isolats de Cryptococcus spp. infectant les personnes vivant avec le VIH à Kinshasa, République démocratique du Congo

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    Neuromeningeal cryptococcosis (NMC) is a life-threatening opportunistic infection in advanced HIV disease patients (AHDP). It is caused by Cryptococcus spp. complexes and mainly occurs in sub-Saharan Africa. In this study, we performed molecular characterization and antifungal susceptibility profiling of Cryptococcus isolates from AHDP in Kinshasa (DRC). Additionally, we investigated a possible association between NMC severity factors and the Cryptococcus neoformans (Cn) multilocus sequence typing (MLST) profiles. We characterized the isolates using PCR serotyping, MALDI-TOF MS, internal transcribed spacer (ITS) sequencing, and MLST. Susceptibility testing for the major antifungal drugs was performed according to the EUCAST guidelines. Parameters associated with NMC severity, such as hypoglycorrhachia ( 30 cm H2O), and poor therapeutic outcome were compared with the Cn MLST sequences type (ST). Twenty-three out of 29 Cryptococcus isolates were identified as serotype A using PCR serotyping (79.3%; 95% IC: 65.5-93.1), while six (20.7%; 95% IC: 6.9-34.5) were not serotypable. The 29 isolates were identified by ITS sequencing as follows: Cryptococcus neoformans (23/29, 79.3%), Cutaneotrichosporon curvatus (previously called Cryptococcus curvatus) (5/29, 17.2%), and Papiliotrema laurentii (Cryptococcus laurentii) (1/29, 3.5%). Using the ISHAM MLST scheme, all Cn isolates were identified as molecular type VNI. These comprised seven different STs: ST93 (n = 15), ST5 (n = 2), ST53 (n = 1), ST31 (n = 1), ST4 (n = 1), ST69 (n = 1), and one novel ST that has not yet been reported from other parts of the world and was subsequently assigned as ST659 (n = 2). Of the included strains, only Papiliotrema laurentii was resistant to amphoterin B (1/29, 3.5%), 6.8% (2/29) were resistant to 5-flucytosine (the single Papiliotrema laurentii strain and one Cryptococcus neoformans isolate), and 13.8% (4/29) to fluconazole, including two of five (40%) Cutaneotrichosporon curvatus and two of 23 (8.7%) C. neoformans strains. We found a significative association between poor therapeutic outcome and a non-ST93 sequence type of causative strains (these concerned the less common sequence types: ST53, ST31, ST5, ST4, ST659, and ST69) (87.5% versus 40%, p = 0.02). Molecular analysis of Cryptococcus spp. isolates showed a wide species diversity and genetic heterogenicity of Cn within the VNI molecular type. Furthermore, it is worrying that among included strains we found resistances to several of the commonly used antifungals.Cryptococcose chez les personnes vivant avec le VIH à Kinshasa : étude épidémiologique et moléculaire3. Good health and well-bein

    Cryptococcosis in people living with HIV in Kinshasa, Democratic Republic of Congo: Epidemiological, clinical, biological and genetic study

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    Contexte : La cryptococcose est une mycose systémique et opportuniste faisant suite à une dysimmunité lymphocytaire, due principalement à l’infection par le VIH. Bien que le VIH et les espèces cryptococciques aient une coexistence historique en République démocratique du Congo (RDC), les données sur cette co-infection potentiellement mortelle restent rares. Dans cette thèse, nous avons analysé les profils épidémiologique, clinique, biologique et génétique de la cryptococcose chez les personnes vivant avec le VIH (PVVIH) à Kinshasa. Matériels et méthodes : Une revue systématique et méta-analyse, deux études transversales dans trois cliniques de Kinshasa et une étude environnementale ont été réalisées entre 2019 et 2021. En plus des données cliniques et biologiques recueillies auprès des patients, nous avons caractérisé les souches de Cryptococcus en utilisant la PCR multiplex de sérotypage, le séquençage ITS et le Multi-Locus Sequence Typing (MLST). Le MALDI-TOF MS a été utilisé pour l'identification des isolats et la technique de microdilution en bouillon, selon le protocole EUCAST E. Def 7.3.1, a servi à déterminer la sensibilité des souches aux principaux agents antifongiques. Résultats : La prévalence hospitalière de la cryptococcose neuro-méningée (CNM) a été estimée à 8,8 % dans la période précédant l'adoption de l'approche " Test and Treat " dans la prise en charge du VIH, avec un taux de mortalité de 34,8 %. À l’ère actuelle de consolidation de la disponibilité des thérapies antirétrovirales hautement actives, une prévalence plus élevée à 23,7 % a été évaluée dans les cliniques de Kinshasa. Trois espèces différentes de Cryptococcus ont été impliquées dans la CNM chez les PVVIH à Kinshasa, à savoir Cryptococcus neoformans (Cn) (79,3 %), Cryptococcus/Cutaneotrichosporon curvatus (Cc) (17,2 %) et Cryptococcus/Papiliotrema laurentii (Cl) (3,5 %). En comparant les espèces, la présentation clinique des patients était plus sévère dans la méningite à Cn que dans celle causée par Cc/Cl. La sensibilité des tests diagnostiques conventionnels sur le liquide céphalorachidien (LCR) [la coloration à l'encre de Chine et la détection des antigènes cryptococciques (CrAg)] était plus élevée pour la détection de Cn versus Cc/Cl. Parmi les Cn identifiés, sept sequences type (ST) différentes ont été distinguées par MLST, dont une ST (ST659) non encore identifiée dans le monde [ST93 (n = 15), ST5 (n = 2), ST53 (n = 1), ST31 (n = 1), ST4 (n = 1), ST69 (n = 1) et ST659 (n = 2)]. Bien que la majorité des patients aient reçu une trithérapie antifongique, l'issue médicale était péjorative dans 31,8 % des cas, sans différence entre les infections à Cn versus Cc/Cl. Globalement, seule la souche Cl était résistante à l'amphotéricine B et à la 5-fluorocytosine (5FC), une souche de Cn était résistante à la 5FC, et deux souches de Cc et deux de Cn étaient résistantes au FCZ. Parmi les patients asymptomatiques avec moins de 200 CD4/μL testés pour les CrAg, environ 18 % étaient positifs dans le sérum, et 7,2 % (de tous les patients inclus) étaient positifs dans le LCR. La comparaison génotypique des isolats provenant de patients CNM symptomatiques versus asymptomatiques a montré que dans les deux présentations cliniques, la ST93 prédomine dans notre contexte, bien qu'une ST réputée de pathogénicité relativement faible, ait été identifié chez un patient asymptomatique. Nous n'avons pas pu démontrer l’association entre les souches environnementales de Cryptococcus (isolées dans et - près du domicile des patients) et les isolats impliqués dans les infections cliniques, en raison de l'absence d'isolement de Cryptococcus dans ces environnements. Conclusion : Le fardeau ainsi que les particularités de la cryptococcose chez les PVVIH congolaises tels que décrits dans ce travail constituent une base considérable pour la meilleure compréhension et l’amélioration de la prise en charge de cette mycose opportuniste. De plus, ces données suggèrent la nécessité d’études couvrant toute la RDC et l’organisation d’un programme national de prise en charge des maladies fongiques invasives.Background: Cryptococcosis is a systemic and opportunistic mycosis. Decreased lymphocytic immunity, as may result from HIV infection, is the main risk factor. Although HIV and cryptococcal species have historically coexisted in the Democratic Republic of Congo (DRC), data on this potentially lethal coinfection remain scarce. In this thesis, we analyse the epidemiological, clinical, biological and genetic profiles of cryptococcosis in people living with HIV (PLHIV) in Kinshasa. Materials and methods: A systematic review and meta-analysis, two cross-sectional studies in three Kinshasa clinics, and an environmental study were conducted between 2019 and 2021. In addition to collecting clinical and biological data from the patients, we characterised Cryptococcus strains using multiplex serotyping PCR, ITS sequencing and Multi-Locus Sequence Typing (MLST). MALDI-TOF MS was used for isolate identification and the broth microdilution technique (according to the EUCAST E. Def 7.3.1 protocol) was used to determine the strains’ susceptibility to common antifungal agents. Results: The hospital prevalence of neuromeningeal cryptococcosis (NMC) is estimated at 8.8% in the period prior to the adoption of the “Test and Treat” approach to HIV management, with a mortality rate of 34.8%. In the current era of consolidation of the availability of highly active antiretroviral therapies, a higher prevalence of 23.7% was evaluated in the Kinhasa clinics supported by Médecins Sans Frontières (MSF). Three different cryptococcal species are implicated in NMC in PLHIV in Kinshasa, namely Cryptococcus neoformans (Cn) (79.3%), Cryptococcus/Cutaneotrichosporon curvatus (Cc) (17.2%) and Cryptococcus/Papiliotrema laurentii (Cl) (3.5%). When comparing species, the clinical presentation of patients was more severe in Cn meningitis than in Cc/Cl. Sensitivity of conventional diasgnostic tests on cerebrospinal fluid (CSF) [Indian ink staining and detection of cryptococcal antigens (CrAg)] was higher for detecting Cn than for Cc/Cl. Of the Cn identified, seven different sequences type (ST) were distinguished by MLST, including one ST (ST659) not previously identified [ST93 (n = 15), ST5 (n = 2), ST53 (n = 1), ST31 (n = 1), ST4 (n = 1), ST69 (n = 1), and ST659 (n = 2)]. Although the majority of patients received triple antifungal therapy, the medical outcome was poor in 31.8% of cases, with no difference between Cn and Cc/Cl infection. Overall, only the Cl strain was resistant to amphotericin B and 5-flucytosine (5FC), a Cn sample was resistant to 5FC, and two Cc and two Cn strains were resistant to FCZ. Among asymptomatic patients with less than 200 CD4/μL tested for CrAg, approximately 18% were positive in serum, and 7.2% (of all included patients) were positive in CSF. Genotypic comparison of isolates from symptomatic and asymptomatic NMC patients showed that in both presentations, ST93 predominates in our setting, although a relatively less pathogenic ST was identified in one asymptomatic patient. We could not demonstrate an association between environmental Cryptococcus strains (isolated in and near patient’s homes) and the isolates involved in clinical infections, due to the lack of Cryptococcus isolation from these environments. Conclusions: The burden and characteristics of cryptococcosis in Congolese PLHIV as described in this study provide a basis for better understanding and managing this opportunistic fungal disease. Furthermore, these data suggest the need for studies covering the whole of the DRC and the organisation of a national invasive fungal diseases’ management programme.Cryptococcose chez les personnes vivant avec le VIH à Kinshasa : étude épidémiologique et génétique3. Good health and well-bein

    Comparaison des caractéristiques cliniques et biologiques des patients infectés par le VIH présentant une méningite à Cryptococcus neorformans versus C. curvatus /C. laurentii

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    Clinical presentation of Cn meningitis is certainly more severe than that of Cc/Cl meningitis, but Cc/Cl infection should be considered in the management of HIVIP with meningeal syndrome because of the diagnostic difficulty and the high MICs of antifungal agents required for the treatment of meningitis due to these cryptococcal species.Cryptococcose chez les personnes vivant avec le VIH à Kinshasa (RDC) : Etude épidémiologique et moléculair

    Comparaison des caractéristiques cliniques et biologiques des personnes vivant avec le VIH présentant une méningite à Cryptococcus neoformans versus C. curvatus/C. laurentii

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    Background: Cryptococcal meningitis is mainly caused by Cryptococcus neoformans/C. gattii complex. We compared the clinical, biological, and antifungal susceptibility profiles of isolates from HIV‑Infected Patients (HIVIP) with C. neoformans (Cn) versus C. curvatus/C. laurentii (Cc/Cl) meningitis. Methods: Comparative analytical study were conducted. Apart from patients’ clinical data, the following analysis were performed and the results were compared in both groups: biochemical examination, cryptococcal antigen test, India ink staining, and culture on Cerebral Spinal Fluid (CSF), strains identification by mass spectrometry, ITS sequencing, PCR serotyping and antifungal susceptibility. The main outcome variable was the “species of Cryptococcus identified”, which was compared to other variables of the same type using the Pearson Chi‑square test or the Fisher exact test. Results: A total of 23 (79.3%) Cn meningitis cases versus 6 (20.7%) Cc/Cl meningitis were retained. Cn meningitis was more frequently associated with headache (100% vs 50%, p = 0.005) than Cc/Cl meningitis and meningeal signs were more frequent in Cn infected patients. Biologically, hypoglycorrhachia and low CD4 count were more observed in Cn group (90% vs 20% of patients, p = 0.01; 45.6 vs 129.8 cells/µL, p = 0.02, respectively). A higher proportion of Cn strains (91.3%) showed a low Minimum Inhibitory Concentration (MIC) (< 8 mg/L) for fluconazole compared to Cc/Cl strains (66.7%). Also, Cc/Cl strains resistant to 5‑flucytosine and amphotericin B were found in 16.7% of cases for each of the two antifungal agents. Cryptococcus detection by routine analysis (India ink, culture, and antigens) was better for Cn samples than Cc/Cl. Except ITS sequencing, which identified all strains of both groups, mass spectrometry and serotyping PCR identified Cn strains better than Cc/Cl (100% vs 80%, p = 0.1; 100% vs 0%, p < 0.0001, respectively). After treatment with amphotericin B, 5‑flucytosine, and fluconazole in both groups, the outcome was similar. Conclusions: Clinical presentation of Cn meningitis is certainly more severe than that of Cc/Cl meningitis, but Cc/ Cl infection should be considered in the management of HIVIP with meningeal syndrome because of the diagnostic difficulty and the high MICs of antifungal agents required for the treatment of meningitis due to these cryptococcal species.Cryptococcose chez les personnes vivant avec le VIH à Kinshasa (RDC): étude épidémiologique et moléculair
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