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    Typologie Des Gites Larvaires Et Sensibilite D’anopheles Gambiae S.L. Aux Insecticides En Zone Urbaine, Peri-Urbaine Et Rurale A Oyem (Nord Du Gabon)

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    Contexte : Les gîtes de développement des moustiques vecteurs et leur niveau de sensibilité aux insecticides ne sont pas connus à Oyem. Objectif : Caractériser les gîtes de reproduction des populations de moustiques d‘Oyem et évaluer leur sensibilité aux insecticides utilisés en santé publique. Matériel et méthodes : Des prospections et des collectes larvaires ont été menées en juillet 2020 (saison sèche) et de mi-novembre à mi-décembre 2020 (saison pluvieuse) dans la localité d’Oyem suivant un gradient d’anthropisation. De plus, les moustiques obtenus après émergence ont été testés au DDT 4%, à la Deltaméthrine 0,05%, à la Perméthrine 0,75%, à la Lambdacyalothrine 0,05%, à la Cyfluthrine 0,15%, au Bendiocarb 0,1% et au Malathion 5% selon le protocole standardisé de l’OMS de 2017. Résultats : Un total de 498 gîtes larvaires a été identifié dans la région d’Oyem. Ces gîtes étaient constitués de 24,9% de récipients domestiques (fûts, seaux, bidons, bassines, etc.), de pneus usés (18,2%), de marécages (9,4%), de flaques d’eau (42,2%), de lacs (1,4%), de rivières (1,6%), de caniveaux (1,4%) et de fosses septiques (1%). Près de 21 217 larves ont été collectées dont 59% appartenaient au genre Culex, 35% à Anopheles et 9% à Aedes. Dans la zone urbaine, les larves de Culex étaient les plus fréquentes (84,9%) et celles d’Aedes les moins rencontrées (4,5%). Cependant, dans la zone péri-urbaine, ce sont les larves d’Anopheles qui étaient les mieux représentées (64%) et les larves d’Aedes les moins collectées (2,9%). Enfin, dans la zone rurale, ce sont les larves de Culex qui ont été les plus récoltées (45,3%) et celles d’Aedes les moins observées (12,7%). Les résultats des bioéssais ont révélé que les populations d’Anopheles gambiae s.l. de la région d’Oyem sont résistantes au DDT, à la Deltaméthrine, à la Perméthrine, à la Lambdacyalothrine et à la Cyfluthrine, mais, sensibles au Bendiocarb et au Malathion. Conclusion : Bien que les anophèles d’Oyem soient déjà résistants aux Organochlorés et Pyréthrinoïdes, ils demeurent encore sensibles aux Carbamates et Organophosphorés. Ces deux familles d‘insecticides pourraient être utilisées en pulvérisation intradomiciliaire à Oyem. Toutefois, la recherche des mécanismes à l’origine de ces résistances constatées chez les moustiques d‘Oyem est nécessaire pour confirmer ou infirmer les résultats obtenus au cours des bioessais. Background: The development sites of mosquito vectors and their sensitivity level to insecticides are not known in Oyem. Objective: To characterize the mosquito breeding sites in Oyem and to assess their sensitivity to insecticides used in public health. Materials and methods: Larval surveys and collections were conducted in July 2020 (dry season) and from mid-November to mid-December 2020 (rainy season) in the locality of Oyem following an anthropization gradient. Moreover, mosquitoes obtained after emergence were tested with DDT 4%, Deltamethrin 0.05%, Permethrin 0.75%, Lambdacyalothrin 0.05%, Cyfluthrin 0.15%, Bendiocarb 0.1% and Malathion 5% according to the 2017 WHO standardized protocol. Results: A total of 498 breeding sites was identified in the Oyem region. These larval habitats consisted of 24.9% of domestic containers (barrels, buckets, cans, basins, etc.), used tires (18.2%), swamps (9.4%), puddles (42.2%), lakes (1.4%), rivers (1.6%), gutters (1.4%) and septic tanks (1%). About 21,217 larvae were collected, 59% of which belonged to the genus Culex, 35% to Anopheles and 9% to Aedes. In urban area, Culex larvae were the most frequent (84.9%) and Aedes larvae were the least encountered (4.5%). However, in the peri-urban area, Anopheles larvae were the best represented (64%) and Aedes larvae were the least collected (2.9%). Finally, in the rural area, Culex larvae were the most harvested (45.3%) and Aedes larvae the least observed (12.7%). The results of the bioassays revealed that populations of Anopheles gambiae s.l. in the Oyem region are resistant to DDT, Deltamethrin, Permethrin, Lambdacyalothrin and Cyfluthrin. Conclusion: Although Anopheles in Oyem are already resistant to Organochlorines and Pyrethrinoids, they are still sensitive to Carbamates and Organophosphates. These two families of insecticides could be used for indoor residual spraying in Oyem. However, research into the mechanisms behind the resistance observed in mosquitoes from Oyem is necessary to confirm or refute the bioassay results

    Chorologie des Familles de Cochenilles (Hemiptera) dans la Parcelle Permanente de Rabi (Sud – ouest Gabon)

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    Au Gabon, les connaissances portant sur les cochenilles demeurent encore fragmentaires et mal connues. Pourtant ces insectes, en raison de leur phytophagie représentent un fléau majeur pour la préservation des espèces végétales. C’est dans ce cadre qu’une étude entomologique transversale a été conduite dans la parcelle permanente de Rabi, province de l’Ogooué-Maritime, en juillet 2015 (saison sèche), afin de connaître les familles de cochenilles auxquelles sont exposés les arbres. Pour ce faire, deux techniques d’échantillonnage ont été utilisées : la collecte manuelle et la collecte à l’aide d’un élagueur. Au total 366 cochenilles ont été récoltées sur les 249 espèces d’arbres reparties en 45 familles et examinées dans cette parcelle. Les résultats obtenus ont montré que trois familles de cochenilles parasites les arbres prospectés ; il s’agit des Diaspididae : 297 (81,15%), des Coccidae : 62 (16,94 %) et des Pseudococcidae : 7 (1,91 %). Les Diaspididae ont été statistiquement la famille des cochenilles la plus abondante dans cette parcelle forestière (statistic=246,96; p-value = 2,35e-54). Par ailleurs, les familles d’arbres les plus infestées statistiquement par les cochenilles étaient les familles des Euphorbiaceae (statistic=57,9; p-value=0,015), des Fabaceae (statistic=111,98; p-value=1,8e-09) et celle des Rubiaceae (statistic=109,2; p-value=4,72e-09). Au niveau de l’espèce, la famille des Fabaceae n’a pas été statistiquement infestées par les cochenilles contrairement aux espèces des famille des Euphorbiaceae et des Rubiaceae, avec respectivement Klaineanthus gaboniae (statistic=15,37; p-value=0,008), Synsepalum cf. stipulatum (statistic=56,41; p-value=6,67e-11), Pausinystalia macroceras (statistic=67,71; p-value=4,27e-07) et Beilschmiedia pierreana (statistic=31,53; p-value=0,035). Ces niveaux d’infestation enregistrés chez les espèces arborées de Rabi mettent en exergue la nécessité de tenir compte des cochenilles dans le processus de conservation des forêts gabonaises.   In Gabon, knowledge about cochineals is still fragmentary and poorly known. Yet these insects, because of their phytophagy, represent a major scourge for the preservation of plant species. It is within this framework that a cross-sectional entomological study was conducted in the permanent plot of Rabi, Ogooue-Maritime province, in July 2015 (dry season), in order to know the families of cochineals to which the trees are exposed. To do this, two sampling techniques were used: manual collection and collection with a pruner. A total of 366 scale insects were collected from the 249 tree species divided into 45 families and examined in this plot. The results obtained showed that three families of scale insects parasitize the surveyed trees: Diaspididae: 297 (81.15%), Coccidae: 62 (16.94%) and Pseudococcidae: 7 (1.91%). Diaspididae was statistically the most abundant cochineal family in this forest plot (statistic=246.96; p-value=2.35e-54). On the other hand, the tree families statistically most infested with mealybugs were Euphorbiaceae (statistic=57.9; p-value=0.015), Fabaceae (statistic=111.98; p-value=1.8e-09) and Rubiaceae (statistic=109.2; p-value=4.72e-09). At the species level, the Fabaceae family was not statistically infested by cochineals unlike the species of the Euphorbiaceae and Rubiaceae families, with Klaineanthus gaboniae (statistic=15.37; p-value=0.008), Synsepalum cf. stipulatum (statistic=56.41; p-value=6.67e-11), Pausinystalia macroceras (statistic=67.71; p-value=4.27e-07) and Beilschmiedia pierreana (statistic=31.53; p-value=0.035) respectively. These levels of infestation recorded in Rabi tree species highlight the need to consider scale insects in the conservation process of Gabonese forests

    Évaluation de la composition spécifique des glossines, vectrices de la Trypanosomose Humaine Africaine, dans la région de Ndendé au sud du Gabon

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    Objectifs: Afin d’évaluer la composition spécifique des glossines dans les biotopes savanicoles et forestiers, une étude entomologique a été réalisée sur ces insectes dans la région de Ndendé (province de la Ngounié), ancien foyer de la Trypanosomose Humaine Africaine (THA) pour identifier les sites potentiels de transmission de cette parasitose.Méthodologie et résultats: Un total de 14 pièges vavoua a été utilisé dont 7 pièges placés le long des cours d’eau présents dans la galerie forestière et 7 autres en savane proche des villages, du 23 octobre au 7 novembre 2015. Au total, 697 glossines ont été capturées (DAP=3,32 glossines/piège/jour). La plus forte abondance des glossines a été obtenue en forêt avec 678 spécimens. Cependant, ces glossines ont été faiblement capturées en savane (19 spécimens). Ces glossines se répartissent en quatre espèces dont Glossina fuscipes fuscipes, Glossina frezili, Glossina nashi et Glossina palpalis palpalis. G. fuscipes fuscipes (95%) a été l’espèce la plus abondante alors que G. frezili (1%), G. nashi (2%) et G. palpalis palpalis (2%) ont été très faiblement capturées.Conclusion et application: Cette étude a permis d’identifier dans la région de Ndendé, quatre espèces de glossines qui vivent en sympatrie. Par ailleurs, la forte abondance de G. fuscipes fuscipes et la présence de G. palpalis palpalis, vecteurs de la THA dans les différents biotopes prospectés, avec une forte prédominance enforêt, suggèrent une existence probable d’un risque de transmission des trypanosomes dans la région de Ndendé. Par conséquent, le biotope forestier serait une zone prioritaire pour une lutte antivectorielle afin de limiter les risques de transmission de cette parasitose. Aussi, ces résultats invitent à la réalisation des travaux plus détaillés visant à identifier la dynamique spatio-temporelle des glossines et leur rôle dans la transmission éventuelle de la THA dans la région de Ndendé au sud du Gabon.Mots-clés: Trypanosomose humaine africaine, glossine, composition spécifique, savane, forêt, GabonEnglish AbstractObjectives: In order to assess the species composition of tsetse flies among savannah and forested biotopes, an entomological survey was conducted on these insects in the Ndende region (province of Ngounié), ancient focus of Human African Trypanosomiasis (HAT) for identifying the potential sites of the HAT transmission.Methodology and results: A total of 14 Vavoua traps was used with 7 traps installed along the rivers present in the forest gallery and 7 others in the savannah near the villages. The study was done from 23rd October to 7th November 2015. In total, 697 tsetse flies were captured (ADT=3.32 tsetse flies/trap/day). The highest abundance of tsetse flies was found in the forest with 678 specimens, while the lowest abundance was observed in the savannah with 19 specimens. The identified tsetse flies are G. fuscipes fuscipes, G. nashi, G. frezili and G. palpalis palpalis. G. fuscipes fuscipes (95%) was the most abundant species. Conversely, G. frezili (1%), G. nashi (2%) and G. palpalis palpalis (2%) were less in number.Conclusion and application: The results of this study showed the presence of four tsetse flies species, biological vectors of HAT, in the Ndendé region. The high abundance of G. fuscipes fuscipes and the presence of G. palpalis palpalis, vectors of HAT, in different savannah and forested biotopes, with strong predominance inforest, suggest a probable risk of transmission of trypanosomes in the Ndende region. Thus, the forested biotope would be the priority areas for implementing a vector control in order to limit the risks of HAT transmission. Therefore, these results require studies aiming at identifying spatial and temporal dynamics of tsetse flies and their role in the eventual transmission of HAT in the Ndendé region, southern of Gabon.Keywords: Human African trypanosomiasis, tsetse fly, species composition, savannah, forest, Gabo

    Chorologie des Familles de Cochenilles (Hemiptera: Coccoidea) dans la Parcelle Permanente de Rabi (Sud-ouest Gabon)

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    Au Gabon, les connaissances portant sur les cochenilles (Hemiptera: Coccoidea) demeurent encore insuffisantes. Pourtant, ces insectes, en raison de leur phytophagie représentent un fléau majeur pour la préservation des espèces végétales. C’est dans ce cadre qu’une enquête entomologique a été conduite à Rabi, province de l’Ogooué-Maritime, en juillet 2015 (saison sèche), afin de connaître les familles de cochenilles auxquelles sont exposés les arbres. Toutes les cochenilles ont été collectées directement à la main ou en s‘aidant d’un élagueur. Au total 366 cochenilles ont été récoltées sur les 249 espèces d’arbres reparties en 45 familles et examinées dans cette parcelle. Les résultats obtenus ont montré que trois familles de cochenilles parasitent les arbres prospectés ; il s’agit des Diaspididae: 297 (81,15%), des Coccidae: 62 (16,94 %) et des Pseudococcidae: 7 (1,91 %). Les Diaspididae ont été statistiquement la famille des cochenilles la plus abondante dans cette parcelle permanente (p<0,05). Par ailleurs, les familles d’arbres les plus infestées statistiquement par les cochenilles étaient les familles d‘Euphorbiaceae (p<0,05), de Fabaceae (p<0,05) et celle de Rubiaceae (p<0,05). Au niveau de l’espèce, la famille de Fabaceae n’a pas été statistiquement infestée par les cochenilles (p>0,05) contrairement aux espèces de famille d‘Euphorbiaceae et de Rubiaceae, avec respectivement Klaineanthus gaboniae ( p<0,05), Synsepalum cf. stipulatum (p<0,05), Pausinystalia macroceras (p<0,05) et Beilschmiedia pierreana (p<0,05). Ces niveaux d’infestation enregistrés chez les espèces arborées de Rabi mettent en exergue la nécessité de tenir compte des cochenilles dans le processus de conservation des forêts gabonaises. In Gabon, knowledge of scale insects (Hemiptera: Coccoidea) is still insufficient. However, these insects, because of their phytophagy, represent a major scourge for the preservation of plant species. It is in this context that an entomological survey was carried out in Rabi, Ogooué-Maritime province, in July 2015 (dry season), in order to know the families of scale insects to which the trees are exposed. All scale insects were collected directly by hand or using pruning shears. A total of 366 scale insect were collected from 249 tree species divided into 45 families. The results obtained showed that three families of scale insects parasitize the surveyed trees; these are Diaspididae: 297 (81.15%), Coccidae: 62 (16.94%) and Pseudococcidae: 7 (1.91%). Diaspididae were statistically the most abundant scale insect family in this forest plot (p<0.05). In addition, tree families most statistically infested by scale insects were Euphorbiaceae (p<0.05), Fabaceae (p<0.05) and Rubiaceae (p<0.05) families. At the specific level, the Fabaceae family is statistically not infested by scale insects (p>0.05) unlike the species of Euphorbiaceae and Rubiaceae families, with respectively Klaineanthus gaboniae (p<0.05), Synsepalum cf. stipulatum (p<0.05), Pausinystalia macroceras (p<0.05) and Beilschmiedia pierreana (p<0.05). These levels of infestation recorded in Rabi tree species underline the need to take scale insects into account in the conservation process of Gabonese forests

    Chorologie des Familles de Cochenilles (Hemiptera) dans la Parcelle Permanente de Rabi (Sud – ouest Gabon)

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    Au Gabon, les connaissances portant sur les cochenilles demeurent encore fragmentaires et mal connues. Pourtant ces insectes, en raison de leur phytophagie représentent un fléau majeur pour la préservation des espèces végétales. C’est dans ce cadre qu’une étude entomologique transversale a été conduite dans la parcelle permanente de Rabi, province de l’Ogooué-Maritime, en juillet 2015 (saison sèche), afin de connaître les familles de cochenilles auxquelles sont exposés les arbres. Pour ce faire, deux techniques d’échantillonnage ont été utilisées : la collecte manuelle et la collecte à l’aide d’un élagueur. Au total 366 cochenilles ont été récoltées sur les 249 espèces d’arbres reparties en 45 familles et examinées dans cette parcelle. Les résultats obtenus ont montré que trois familles de cochenilles parasites les arbres prospectés ; il s’agit des Diaspididae : 297 (81,15%), des Coccidae : 62 (16,94 %) et des Pseudococcidae : 7 (1,91 %). Les Diaspididae ont été statistiquement la famille des cochenilles la plus abondante dans cette parcelle forestière (statistic=246,96; p-value = 2,35e-54). Par ailleurs, les familles d’arbres les plus infestées statistiquement par les cochenilles étaient les familles des Euphorbiaceae (statistic=57,9; p-value=0,015), des Fabaceae (statistic=111,98; p-value=1,8e-09) et celle des Rubiaceae (statistic=109,2; p-value=4,72e-09). Au niveau de l’espèce, la famille des Fabaceae n’a pas été statistiquement infestées par les cochenilles contrairement aux espèces des famille des Euphorbiaceae et des Rubiaceae, avec respectivement Klaineanthus gaboniae (statistic=15,37; p-value=0,008), Synsepalum cf. stipulatum (statistic=56,41; p-value=6,67e-11), Pausinystalia macroceras (statistic=67,71; p-value=4,27e-07) et Beilschmiedia pierreana (statistic=31,53; p-value=0,035). Ces niveaux d’infestation enregistrés chez les espèces arborées de Rabi mettent en exergue la nécessité de tenir compte des cochenilles dans le processus de conservation des forêts gabonaises.   In Gabon, knowledge about cochineals is still fragmentary and poorly known. Yet these insects, because of their phytophagy, represent a major scourge for the preservation of plant species. It is within this framework that a cross-sectional entomological study was conducted in the permanent plot of Rabi, Ogooue-Maritime province, in July 2015 (dry season), in order to know the families of cochineals to which the trees are exposed. To do this, two sampling techniques were used: manual collection and collection with a pruner. A total of 366 scale insects were collected from the 249 tree species divided into 45 families and examined in this plot. The results obtained showed that three families of scale insects parasitize the surveyed trees: Diaspididae: 297 (81.15%), Coccidae: 62 (16.94%) and Pseudococcidae: 7 (1.91%). Diaspididae was statistically the most abundant cochineal family in this forest plot (statistic=246.96; p-value=2.35e-54). On the other hand, the tree families statistically most infested with mealybugs were Euphorbiaceae (statistic=57.9; p-value=0.015), Fabaceae (statistic=111.98; p-value=1.8e-09) and Rubiaceae (statistic=109.2; p-value=4.72e-09). At the species level, the Fabaceae family was not statistically infested by cochineals unlike the species of the Euphorbiaceae and Rubiaceae families, with Klaineanthus gaboniae (statistic=15.37; p-value=0.008), Synsepalum cf. stipulatum (statistic=56.41; p-value=6.67e-11), Pausinystalia macroceras (statistic=67.71; p-value=4.27e-07) and Beilschmiedia pierreana (statistic=31.53; p-value=0.035) respectively. These levels of infestation recorded in Rabi tree species highlight the need to consider scale insects in the conservation process of Gabonese forests

    Repartition Des Glossines Dans La Province De L’ogooue Ivindo Ancien Foyer De Trypanosomose Humaine Africaine

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    In Gabon, the situation of Human African Trypanosomosis (HAT) remains unclear. In addition, several historical foci existing in many provinces have not been explored for over 15 years. Yet many studies have shown that this country has to offer favorable ecosystems for the development of tsetse major vectors of HAT. To verify a risk of transmission of sleeping sickness, a tsetse inventory was conducted in the province of Ogooué Ivindo historic home of HAT. Vavoua and Nzi traps were placed in four characteristic habitats of the province: National Park Ivindo, Zadié Village, Forest of Zadié and baï (clearing) of Momba. A total of 2383 flies were captured: 1680 flies in the clearing of Momba, 437 flies in the primary forest Zadié, 139 in the National Park Ivindo and 12 in Zadié village. Moreover, these flies were divided into 7 species Glossina frezili, Glossina fusca congolensis, Glossina nashi, Glossina palpalis palpalis, Glossina tabaniformis, Glossina fuscipes fuscipes and Glossina tachinoides. Glossina palpalis palpalis (46%) was the most abundant species followed by Glossina fusca congolensis (21%) and Glossina nashi (16%). Glossina fuscipes fuscipes (6%), Glossina frezili (4%), Glossina tabaniformis (4%) and Glossina tachinoides (3%) were the least caught species. These results have shown that the province of Ogooué Ivindo still remains infested by tsetse flies. Also, further study monitoring these insects is essential to clarify the epidemiological importance of these vectors on human health in this province

    Evaluation of the role of Guenons and Mangabeys in seed dispersal in Moukalaba-Doudou National Park, Gabon

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    In order to gain knowledge on the quantity of seed dispersed and the contribution of small diurnal primates in the ecosystem, a preliminary study  on four species of monkeys was carried out in the northeastern part of the Moukalaba-Doudou National Park in Gabon. The aim was to identify the  species of fruits which are dispersed and the animal biomass in two large groups of monkeys namely mangabeys (Cercocebus torquatus and  Lophocebus albigena) and guenons (Cercopithecus cephus and Cercopithecus nictitans). Using the reconnaissance walking method, we followed old  tracks and dung piles were collected after direct observation of the little monkeys and in the sleeping site. The dung piles were washed, and the  seeds collected were identified. A total of 104 fecal samples from the four species of monkeys were collected. Seeds from 19 species of plants  were found in the dung piles. The majority of the seeds found in droppings were seeds of Cissus dinklagei and Musanga cecropioides.  Cercopithecus nictitans dispersed seeds of more plant species than the others. All the results obtained show that the monkeys disperse an average  of 1,114 seeds per day. In this study guenons disperses more fruit than the mangabeys who have a more varied diet. These results suggest that  monkeys of Moukalaba-Doudou disperse fewer seeds compared to monkeys in other sites in Africa.   Afin d’avoir une connaissance sur la quantité de graine dispersée et la contribution des petits primates diurnes dans l’écosystème, une étude  préliminaire sur quatre espèces de singes a été réalisée dans la partie nord-est du Parc National de Moukalaba-Doudou au Gabon. L’objectif était de  connaître les espèces de fruits dispersées et la biomasse animale chez deux grands groupes de singes à savoir les mangabeys (Cercocebus  torquatus et Lophocebus albigena) et les guenons (Cercopithecus cephus et Cercopithecus nictitans). En utilisant la méthode de la marche de  reconnaissance, nous avons suivi d’anciennes pistes et les tas de fumier ont été ramassés après observation directe des petits singes et dans les  dortoirs. Les crottes ont été lavées et les graines récoltées ont été identifiées. Un total de 104 échantillons fécaux des quatre espèces de singes a été  collectés. Les graines de 19 espèces de plantes ont été trouvées dans les excréments. Cercopithecus nictitans a dispersé plus d’espèces de  graines que les autres. La majorité des graines trouvées dans les déjections étaient des graines de Cissus dinklagei et Musanga cecropioides.  L’ensemble des résultats obtenus montre que les singes dispersent en moyenne 1114 graines par jour. Dans cette étude les guenons dispersent plus  de fruits que les mangabeys qui ont une alimentation plus variée. Ces résultats suggèrent que les singes de Moukalaba-Doudou dispersent  peu de graines en comparaison aux singes d’autres sites en Afrique.&nbsp

    Etude de la Relation entre l’abondance des grands mammifères frugivores et celle des fruits dans le Parc National de Moukalaba-Doudou, Gabon

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    Au Gabon, les travaux portant sur les relations plantes animaux demeurent encore très lacunaires. Pourtant, cette connaissance est indispensable dans la compréhension des fonctionnements des écosystèmes forestiers, mais aussi sur le comportement alimentaire des mammifères. C’est dans ce cadre qu’une étude sur l’abondance des mammifères frugivores et celles des fruits a été conduite dans le Parc National de Moukalaba Doudou. Les données sur l’abondance des mammifères ont été recueillies à l’aide des caméras pièges, le long de 11 transects de janvier 2012 à janvier 2014. Quant aux fruits, ils ont été récoltés le long de ces transects sur une bande de 1 m de large de part et d’autre du transect. Au total, 2492 fruits repartis en 100 espèces ont été recensés au cours de cette étude. Le nombre de fruits recensés a varié en fonction des biotopes prospectés et des mois. Les caméras pièges ont permis d’identifier dix espèces de mammifères frugivores présents dans cette zone. Le test de corrélation P de Pearson (R= 0,2 ; df= 10, P= 0,5) a montré que la variation entre l’abondance des mammifères et celle des fruits reste indépendante.Mots clés : Abondance, fruits, mammifères, Parc National Moukalaba-Doudou, caméra piège, Gabon

    Identification et caractérisation de la dynamique de la grande faune dans le baï de Momba (nord-est Gabon)

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    Les baïs sont des clairières marécageuses localisées généralement au coeur des forêts du Bassin du Congo. Ce sont des écosystèmes particulièrement riches en espèces animales et végétales. Si les connaissances portant sur l’origine de ces milieux sont bien documentées, les espèces de la faune sauvage (éléphants, buffles, sitatungas, etc.) colonisant ces écosystèmes demeurent encore mal connues. Par ailleurs, les informations qui existent sur ces espèces fauniques restent fragmentaires. C’est pour ces raisons qu’une étude basée sur les méthodes d’observation de la faune (scan sampling et animal focal) a été conduite dans le baï de Momba durant 33 jours. Ce travail visait l’identification de la macrofaune présente dans ce type de milieux et l’analyse de la dynamique de cette faune. Au total, 969 animaux ont été observés. Ces animaux ont été représentés majoritairement par les sitatungas (Tragelaphus spekei), les éléphants (Loxodonta africana cyclotis), les buffles (Syncerus caffer nanus) et les colobes (Colobus guereza). En termes de fréquence d’observation, les sitatungas (27%) ont été le groupe le plus abondant, suivis par les éléphants (8%) et les buffles (7%). Les autres animaux ont été faiblement observés avec une fréquence de moins de 2%. La fréquentation du baï de Momba par ces espèces témoigne du rôle crucial que pourrait jouer les zones humides dans la gestion durable de la biodiversité dans le Bassin du Congo. Aussi, il apparaît nécessaire que des mesures de protection et de suivi de la dynamique de ces peuplements soient rapidement entreprises afin de protéger la biodiversité faunique de cemilieu.Mots clés : Loxodonta africana cyclotis, Syncerus caffer nanus, Tragelaphus spekei,Colobus guereza, baï de Momba, Gabon

    Ecological Aspects of Tabanids (Diptera: Tabanidae) in a Gabonese Cattle Ranch

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    To embark on an anti-vectorial fight against mechanical vectors of animal trypanosomosis, investigations were undertaken in order to determine the abundance, species diversity and daily activity of tabanids in a cattle ranch in Gabon. The nzi and vavoua traps were used to catch tabanids in three divisions of this ranch. In this study, 616 tabanids were captured: 349 (56.66%) in Division 1, 226 (36.69%) in Division 2 and 41 (6.66%) in Division 3. In the first Division, T. taeniola was the most abundant species with an Apparent Density (ADT) of 2.2, followed by H. pluvialis (ADT = 1.05). In the second Division, H. pluvialis was most abundant with ADT of 1.6, followed by T. taeniola (ADT = 0.38). In the last Division, the most abundant species was H. pluvialis (ADT = 0.15). Comparing the relative abundance of catches with sites (Divisions), we realized that there was no statistically significant difference in catches with trapping sites. It was noticed that Division 3 recorded the highest diversity index values. We realized that the nzi trap recorded higher tabanid catches than the vavoua trap. The diurnal activity rhythm of the most frequent species encountered slightly differed with prospection sites
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