7 research outputs found

    Le vol magique de Messire Torello dans l’édition illustrée du Décaméron (1492, Venise, Gregorio e Giovanni de Gregori)

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    Dans l’avant-dernier récit du Décaméron, Dioneo conte la fabuleuse aventure de messire Torello di Stra da Pavia. Avant de s’enrôler dans les troupes de la chrétienté pour la troisième guerre sainte, messire Torello fait promettre à son épouse de se remarier s’il ne revient pas des combats d’ici un an, un mois et un jour. Lors d’une bataille, le croisé est fait prisonnier par les troupes de Saladin. Il est reconnu par le sultan comme celui qui si courtoisement lui avait offert le gîte et le co..

    Le « breve », entre fiction et réalité. Les représentations d’une amulette dans les écrits religieux et les nouvelles en Toscane au xive et au xve siècle

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    Une importante catégorie de documents dont la fonction première n’est pas celle de transmettre une pensée ou une parole humaine nous est parvenue de l’époque médiévale. Il s’agit de sources où prime l’aspect matériel et auxquelles est attribuée une efficacité liée à un contenu de nature religieuse et profane. Jean-Claude Poulin distingue ces documents en trois familles : les échanges épistolaires avec l’Au-delà, les sortes sanctorum et les écrits qui provoquent des prodiges. Cette troisième f..

    « Per arte nigromantica » : la magie orientale dans la nouvelle de messire Torello (Decameron X, 9)

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    Notre enquête se propose d’étudier la représentation de la nécromancie dans la nouvelle X, 9 du Decameron de Giovanni Boccaccio. Il s’agit de considérer les caractéristiques et les significations de cette pratique de matrice orientale grâce à laquelle messire Torello parcourt en une nuit la distance entre la cour du sultan Saladin à Alexandrie et Pavie, sa ville natale. Le vol spectaculaire a pour but déclaré de permettre au croisé d’empêcher les secondes noces de son épouse qui le croit mort. Mais il permet aussi à Torello de révéler à la cité qu’il n’est pas mort et de déclarer tout son amour à sa compagne. Le but poursuivi de notre étude est de montrer que la magie dans la nouvelle X, 9 est bien plus qu’un simple expédient narratif et que le choix de la nécromancie est porteur de sens dans la mesure où à l’époque médiévale, celle-ci peut être entendue sous deux acceptions. La première fait de la nécromancie un synonyme de magie et indique de manière générale un ensemble vaste de pratiques qui, grâce au concours du surnaturel, permettent à l’homme de réaliser des actions et d’accéder à des savoirs qui lui sont hors de portée avec ses seules capacités humaines. La seconde fait de la nécromancie une pratique divinatoire par laquelle les morts quittent l’outre-tombe pour révéler aux vivants une vérité. Notre enquête permet enfin d’étudier les rapports entre la fiction et la réalité dans un genre profondément marqué par le réalisme, comme celui de la nouvelle.La nostra indagine propone di studiare la rappresentazione della necromanzia nella novella X, 9 del Decameron di Giovanni Boccaccio. Si tratta di considerare le caratteristiche ed i significati di questa pratica di matrice orientale grazie alla quale messer Torello percorre nell’arco di una sola notte la distanza tra la corte del sultano Saladino ad Alessandria e Pavia, la sua città natale. Il volo spettacolare ha per fine dichiarato di permettere al crociato d’impedire le seconde nozze di sua moglie la quale lo crede morto. Permette inoltre a Torello di rivelare alla città che è ancora vivo e di dichiarare tutto il suo amore alla sua sposa. Lo scopo di questo studio è di mostrare che la magia nella novella X, 9 è molto di più che un semplice espediente narrativo e che la scelta della necromanzia risulta significativa nella misura in cui nel periodo medievale, poteva essere interpretata in due modi. Il primo fa della necromanzia sinonimo di magia ed indica in senso generale un vasto insieme di pratiche che, grazie all’intervento del soprannaturale, permettono all’uomo di realizzare azioni ed accedere a saperi che sono fuori dalla portata delle sue capacità umane. Il secondo modo fa della necromanzia una pratica divinatoria grazie alla quale i defunti lasciano il regno d’oltretomba per rivelare ai vivi una verità. La nostra indagine permette infine di studiare i rapporti fra finzione e realtà in un genere profondamente segnato dal realismo, come quello della novellistica

    De l’attente du jugement divin aux bûchers : le stéréotype de la sorcière dans la prédication en langue vulgaire de Bernardin de Sienne

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    À travers le sondage des prédications en langue vulgaire de Bernardin de Sienne (Florence 1424-1425 et Sienne 1425-1427), cet article propose de reconstruire les différents stéréotypes de la sorcière à l’aube des grandes chasses européennes. Il s’agit de déterminer les activités qui caractérisent cette officiante en art occulte, puis de montrer que la question de l’existence réelle de cette dernière et de ses méfaits divise la société toscane des années 20 du xve siècle. Cette enquête montre que le stéréotype de la sorcière moderne apparaît déjà dans une forme consolidée auprès du peuple, et que le prédicateur franciscain reste fidèle aux enseignements du Canon Episcopi, même s’il sanctionne à partir de 1427 des femmes accusées de sorcellerie de la même manière qu’elles le seront à l’époque moderne.Attraverso il censimento delle predicazioni in lingua volgare di Bernardino da Siena (Firenze 1424-1425 e Siena 1425-1427), l’articolo si propone di ricostruire i differenti stereotipi della strega all’alba delle grandi cacce europee. Si tratta di determinare le attività che caratterizzano questa figura e di mostrare che la questione dell’esistenza sua e dei suoi crimini divide la società toscana degli anni ’20 del xvo secolo. L’indagine mostra che lo stereotipo della strega moderna appare già consolidato a livello popolare, e che il predicatore francescano rimane fedele agli insegnamenti del Canon Episcopi, pure condannando, a partire dal 1427, le donne accusate di stregoneria nello stesso modo in cui esse lo saranno in epoca moderna.Through the analysis of Bernardino da Siena’s preachers in italian vulgar (Florence 1424–1425 and Siena 1425–1427), the present paper aims at piecing together the various stereotypes of the witch at the dawn of the big European persecutions. For this purpose, I identified the activities characterizing the witch and I showed that the existence of this figure and of her crimes caused divisions in the Tuscan society during the 20s of the xvth century. This research illustrate that the stereotype of the modern witch appears already well-established in the popular belief and that the Franciscan preacher remains faithful to the precepts of the Canon Episcopi, even though, from 1427, he condemns the women accused of witchcraft, expressing judgements analogous to those which will be used in the modern age

    Nouvelle et roman

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    Les études réunies dans ce volume abordent la question des rapports entre la nouvelle et le roman dans un laps de temps qui va du haut du Moyen Âge à l'époque romantique et dans un espace culturel qui comprend l'Italie, la France et l'Allemagne

    Texte et image dans la culture italienne

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    Ce volume s'adresse aux spécialistes de différentes disciplines allant de la littérature, à l’histoire de l’art jusqu’à des formes artistiques plus proches de notre époque comme la photographie et la bande dessinée. Le fil rouge qui relie les différentes contributions est non seulement l’intérêt constant que toutes les époques traversées ont porté à cette interaction, mais également le lien entre passé et présent que le couple texte et image parvient à établir (voir par exemple le cas du dessinateur Vincent Vanoli qui, en 2000, réalise une bande dessinée à partir du Décaméron de Boccace). Ce sujet a été choisi parce qu'il traverse plusieurs périodes et plusieurs genres de la culture italienne. Il a donc été intéressant de voir comment chaque époque a abordé cette question. D'un point de vue strictement méthodologique, quatre sont les principaux points forts du volume : 1) le croisement des regards et des approches de spécialistes de divers horizons et formations (littéraires, historiens de l’art, photographes, auteurs de bandes dessinées) ; 2) le choix d’étudier le rapport entre textes et images sur une ample période qui va de Dante à l’époque contemporaine, en passant par le Quattrocento et la Renaissance ; 3) le fait d’avoir considéré le terme image tant d’un point de vue figuratif que littéraire ; 4) l’absence d’un cadre théorique prédéterminé de référence. Les coordinatrices du volume ont en effet privilégié une approche historique laissant aux contributeurs la liberté de s’exprimer sur la base de leurs connaissances. Ce qui ne veut pas dire que l’ouvrage n’ait pas une cohérence intrinsèque, comme le souligne par ailleurs la présentation. L’ouvrage se structure en deux grandes parties (« De Dante à Cellini » ; « Expériences contemporaines »), reliées entre elles par une « Note d’histoire de l’art » consacrée à une œuvre d’Antonello de Messine qui, par ses déviations par rapport à la règle de la perspective, renouvelle la jouissance de l’œuvre d’art et donc la perception que le spectateur a de l’image artistique

    L’Italie et l’Orient : échanges, enjeux, regards croisés

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    Le rapport à l’Orient est, dans bien des textes italiens produits entre le Moyen Âge et le XVIIe siècle, tour à tour présenté de façon extrêmement ambiguë, tantôt sous la forme d’une menace imminente susceptible de bouleverser la société occidentale et chrétienne jusque dans ses bases, tantôt sous forme d’une circulation et d’une appropriation d’un héritage de savoirs anciens et raffinés. Les articles réunis dans ce premier volume entendent précisément explorer différentes facettes de ces relations du point de vue italien, dans une perspective chronologique élargie afin d’appréhender ce phénomène sur un laps de temps important. L’Orient est, en effet, dans les textes Italiens de cette période, une entité floue et fantasmée, jusque dans les critères mêmes de sa définition. Le point de départ de la réflexion menée dans ce volume pourrait alors être exprimée par les questions suivantes : qu’est-ce que l’Orient ? Où commence-t-il ? Quels sont ses traits saillants ? S’agit-il d’une simple expression géographique ou aussi du résultat d’une identité culturelle bien définie
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