9 research outputs found

    The Irony of American History. Reinhold Niebuhr and the American Experience

    No full text
    Trois années après la fin de la Deuxième Guerre mondiale, le 2 mars 1948, le magazine hebdomadaire TIME célébrait son vingt-cinquième anniversaire. Sur la page de couverture de l’édition publiée à l’occasion de cet anniversaire se trouvait une photographie de Reinhold Niebuhr (1892-1971) avec pour légende « L’histoire de l’homme n’est pas celle d’une réussite ». Cette expression faisait allusion aux principes théologiques de Niebuhr, à sa critique de la société en général et plus particulièrement de l’expérience américaine. Les éditeurs du Time voyaient dans la doctrine théologique de Niebuhr une force capable d’affronter les crises de l’histoire de l’humanité. Ainsi pouvait-on saisir l’autorité conférée par Niebuhr au sein de la sphère des intellectuels américains de l’époque. Pendant près de trente ans, Niebuhr a exercé une influence incontestable sur la pensée américaine par ses prises de position dictées par une série d’événements qui a vivement affecté sa génération : la Grande Guerre et la désillusion qui en suivit ; la Grande Dépression ; le durcissement de l’isolationnisme américain ; la Deuxième Guerre mondiale puis la Guerre froide ; l’émergence de l’âge nucléaire et la tragédie du Vietnam, symbole s’il en est de l’impérialisme américain. Cet article s’attachera à étudier « l’ironie de l’histoire américaine » vue par Niebuhr, tout au long du XXe siècle, selon des perspectives sociales, politiques et théologiques éclairées par les ironies et les paradoxes qu’incarne cet homme prolifique

    A Psychological Inquiry into Totalitarianism: Erich Fromm’s Escape from Freedom

    No full text

    Erich Auerbach and His "Figura": An Apology for the Old Testament in an Age of Aryan Philology

    No full text
    Auerbach’s goal in writing “Figura” and Mimesis was the rejection of Aryan philology and Nazi barbarism, based on racism, chauvinism and the mythologies of Blood, Volk and Soil, which eliminated the Old Testament from the Christian canon and hence from European culture and civilization. Following the Nazi Revolution of 1933 and the triumph of Aryan philology, Auerbach began writing “Figura,” published in 1938, where he provided an apology for the Old Testament’s validity and credibility, striving to prove that the Jewish Bible was inseparable from the New Testament contrary to the claims of Aryan philology and Nazi historiography. Auerbach’s “Figura” should be considered not merely as a philological study but also, and more importantly, as a crucial stage in his response to the crisis of German philology with Mimesis, in turn, seen as his affirmation, against Aryan philology’s Nazi racist and völkish views, of the humanist, Judeo-Christian foundation of European civilization
    corecore