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    Risque de récidive des manifestations cliniques indésirables survenant après la vaccination

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    La vaccination est un outil important et très efficace dans la prévention des maladies. Cependant, pour que la vaccination soit pleinement efficace, chaque individu doit recevoir toutes les doses de vaccins nécessaires à l’établissement et au maintien d’une immunité protectrice. Les personnes ayant eu une manifestation clinique indésirable après une vaccination (MCIV) précédente sont parfois enclines à arrêter ou retarder leur série vaccinale par crainte d’une récidive (potentiellement plus sévère) de la MCIV s’ils reçoivent les prochaines doses du vaccin. Lors de la prise en charge de ces patients, le médecin doit évaluer la MCIV et déterminer s’il est sécuritaire pour le patient de recevoir les prochaines doses de vaccin. Cette dernière étape est souvent difficile car la majorité des études de sécurité vaccinale décrivent la fréquence des MCIV dans la population générale mais rapportent rarement le risque de récidive et les facteurs influençant ces récidives. L’objectif de cette thèse était d’évaluer le risque de récidive des MCIV et d’identifier les facteurs qui influencent ce risque de récidive. Afin de répondre à cet objectif, quatre études ont été menées : 1) L’étude 1 est une revue systématique avec méta-analyse qui a permis de synthétiser la littérature disponible sur le risque de récidive des MCIV. 2) L’étude 2 est une analyse rétrospective qui avait pour but d’estimer le risque de récidive des MCIV à partir des données recueillies par le système de surveillance passive du Québec entre 1998 et 2016. 3) L’étude 3 est une analyse rétrospective de dossiers médicaux qui avait pour but d’estimer le risque de récidive des MCIV d’allure allergique et comparer la prise en charge des patients ayant eu une MCIV d’allure allergique aux recommandations de pratique du Joint Task Force on Practice Parameters (JTFPP), un groupe d’experts américains. 4) L’étude 4 était une analyse secondaire des données de réactogénicité recueillies lors de trois essais cliniques menés en Europe entre 2004 et 2010 auprès de 5026 enfants âgés de moins de 2 ans. Elle avait pour but d’estimer le risque de récidive des MCIV et l’interaction résultant de la coadministration du vaccin à 4 composantes contre le méningocoque de sérogroupe B (4CMenB, Bexsero™, GSK) et des vaccins de routine sur l’occurrence, la récidive et la sévérité des MCIV. Ce travail a montré qu’à ce jour, très peu d’études ont évalué le risque de récidive des MCIV. La revaccination est sécuritaire chez la majorité des patients avec une MCIV légère ou modérée. Pour les patients avec des MCIV graves les données semblent aussi aller dans la même direction mais sont moins robustes car ces patients étaient moins souvent revaccinés. La majorité des MCIV d’allure allergique ne sont pas suggestives d’anaphylaxie mais sont prises en charge comme si elles en étaient. La définition de l’anaphylaxie du JTFPP est non spécifique et nécessiterait probablement une révision. Limiter les précautions (tests cutanés et la revaccination en doses graduées) aux patients ayant eu une MCIV d’allure allergique débutant ≤ 1 heure suivant la vaccination (compatible avec une réaction IgE médiée) et à ceux rencontrant les critères spécifiques de l’anaphylaxie (quel que soit le délai de survenue) semble suffisamment sensible et prudent pour prévenir les anaphylaxies lors de la revaccination. Comparé à l’administration à des visites séparées, la coadministration du 4CMenB et des vaccins de routine réduit le risque de MCIV de 4% à 49% (interaction négative) selon la MCIV avec une réduction plus importante chez les enfants ayant eu des MCIV lors des vaccinations antérieures. Comparé aux enfants sans antécédents de MCIV, les enfants avec des antécédents sont plus à risque de présenter la même MCIV lors des vaccinations ultérieures mais les récidives ne sont généralement pas plus sévères que les MCIV antérieures. En conclusion, la majorité des personnes ayant eu une MCIV lors de vaccination(s) précédente(s) peuvent être revaccinées de manière sécuritaire. Pour fournir une base scientifique robuste aux cliniciens prenant en charge les patients ayant eu des MCIV, il serait utile que les futures études cliniques présentent non seulement le risque global de MCIV mais aussi leur risque de récidive.Immunization is an important and very effective tool in the prevention of diseases. However, for immunization to be fully effective, each individual must receive all the vaccine doses needed to establish and maintain a protective immunity. People who have had a previous adverse event following immunization (AEFI) are sometimes inclined to stop or delay their vaccination series by fear of a potentially more severe recurrence of the AEFI if they receive the next doses of vaccine. When managing these patients, physicians should evaluate the AEFI and determine if it is safe for the patient to receive the next doses of vaccine. This last step is often difficult because most vaccine safety studies describe AEFI frequency in the general population but rarely report their risk of recurrence and the factors influencing these recurrences. The objective of this thesis was to assess the risk of AEFI recurrence and to identify the factors influencing it. To meet this objective, four studies were conducted: 1) Study 1 is a systematic review with meta-analysis that synthesized the available literature on the risk of AEFI recurrence. 2) Study 2 is a retrospective analysis aimed at estimating the risk of AEFI recurrence using the data collected by the Quebec passive surveillance system between 1998 and 2016. 3) Study 3 is a retrospective analysis of medical records that aimed at estimating the risk of recurrence of allergic-like AEFIs and comparing the management of patients who had an allergic-like AEFI with the practice guidelines of the Joint Task Force on Practice Parameters (JTFPP), a group of American experts. 4) Study 4 was a secondary analysis of reactogenicity data collected in three European randomized controlled clinical trials conducted between 2004 and 2010 among 5026 children aged less than 2 years. The purpose of this study was to estimate the risk of AEFI recurrence and the interaction resulting from the co-administration of the 4-component meningococcal serogroup B vaccine (4CMenB, Bexsero ™, GSK) and routine vaccines on the occurrence, recurrence and severity of AEFIs. This work has shown that to date, very few studies have evaluated the risk of AEFI recurrence. Re-immunization is safe in most patients with mild or moderate AEFIs. For patients with serious AEFIs, the data appear to be in the same direction but are less robust as these patients were less often re-immunized. Most allergic-like AEFIs are not suggestive of anaphylaxis but are treated as if they were. The JTFPP definition of anaphylaxis is nonspecific and may require revision. Limiting precautions (skin tests and revaccination in graduated doses) to patients who have had an allergic-like AEFI starting ≤ 1 hour following vaccination (compatible with an IgE-mediated reaction) and those meeting the specific criteria of anaphylaxis (whatever their delay of onset) seems sufficiently sensitive and careful to prevent anaphylaxis during re-immunization. Compared to separate visits, co-administration of 4CMenB and routine vaccines reduces the risk of AEFI from 4% to 49% (negative interaction) depending on the AEFI with a greater reduction in children who have had an AEFI at previous immunizations. Compared to children without a history of AEFI, children who have had a previous AEFI are at higher risk of presenting the same AEFI at subsequent immunizations but recurrences are generally not more severe than previous events. In conclusion, the majority of people who have had an AEFI during previous immunization(s) can be safely re-immunized. To provide a robust scientific basis to clinicians caring for patients with AEFIs, it would be useful for future clinical studies to present not only the overall risk of AEFI but also their risk of recurrence

    Consommation d’antipsychotiques chez les sujets atteints de maladie d’Alzheimer et maladies apparentées de la cohorte PACA-Alz 2010

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    Objectifs. Notre étude identifie et caractérise les patients atteints de la maladie d’Alzheimer et maladies apparentées (MAMA) en décrivant leur exposition aux antipsychotiques et aux autres médicaments psychotropes. Méthodes. Cette étude a été réalisée en 2010 à partir de la cohorte Paca-Alz constituée de patients atteints de MAMA, bénéficiant d’une affection de longue durée (ALD) 15 et/ou ayant eu au moins une délivrance de traitement spécifique anti-Alzheimer et affiliés au régime général de l’Assurance maladie de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA)-Corse. Les psychotropes ont été identifiés par leur code anatomique thérapeutique et chimique (ATC). Une consommation chronique d’antipsychotiques a été définie par plus de 3 remboursements consécutifs. Résultats. En 2010, parmi les 34 696 patients inclus, 26,9 % étaient des hommes et 69 % avaient 80 ans et plus. Parmi eux, 26 % ont reçu ≥1 antipsychotique avec 61,3 % de consommation chronique. Cette exposition est en 3e position après les antidépresseurs (47 %) et les anxiolytiques (45,3 %). L’antipsychotique le plus utilisé était la rispéridone (11,2 %). Le recours aux soins (hospitalisations, infirmiers, consultations médicales) était significativement plus important chez les patients sous antipsychotiques. Conclusion. La consommation d’antipsychotiques chez les patients déments reste importante. Le suivi de cette cohorte permettra d’identifier si les pratiques de prescription et de prise en charge s’améliorent avec les successives recommandations

    The Clinical and Bacteriogical Spectrum of Neonatal Sepsis in a Tertiary Hospital in Yaounde, Cameroon

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    Objective: Sepsis is an important cause of morbidity and mortality in neonates especially in developing countries where identification of the germs and treatment is often unsatisfactory. The aim of the study was to assess the clinical presentation, and bacteriological profile of neonatal infections, and the sensitivity of the causative germs to antibiotics. Methods: We carried out a prospective analytic study in the Yaounde Gynaeco-Obstetric and Pediatric Hospital in Cameroon over a 6 months period from 18th November 2008 to 18th May 2009. On the basis of history and/or clinical findings and paraclinical investigations, 218 neonates out of a total of 628 admissions were investigated and managed for neonatal infection. Findings: The most frequent symptoms were fever (44.95%), refusal to feed/irritability (32.11%), and respiratory distress/cough (28.90%). Premature birth and prolonged rupture of membranes were the most frequent risk factors. Klebsiella spp, Escherichia coli and Enterobacter spp were the most frequent germs identified in respectively 28.6%, 21.4% and 14.3% of the positive samples. Overall sensitivity of the cultures to ampicillin, netilmicin and gentamycin was poor at 29.4%, 31.4% and 18.9% respectively, whereas imipenem, ofloxacin, ciprofloxacin and ceftazidime had the best sensitivities in 91.7%, 90%, 85.3% and 69.4% of the cultures respectively. The mortality rate was 22%, and low birth weight, premature birth and septicemia were significant risk factors for death. Conclusion: Mortality from neonatal sepsis in this context is still high and there is an upsurge of multi-resistant germs to currently used antibiotics, calling for the need for rational use of antibiotics in the management of these infections

    Physician vaccination practices in mild to moderate inborn errors of immunity and retrospective review of vaccine completeness in IEI: results from the Canadian Immunization Research Network

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    Background and objectives Safety and effectiveness concerns may preclude physicians from recommending vaccination in mild/moderate inborn errors of immunity (IEI). This study describes attitudes and practices regarding vaccination among physicians who care for patients with mild/moderate B cell or mild/moderate combined immunodeficiencies (CID) and vaccination completeness among patients diagnosed with IEIs. Methods Canadian physicians caring for children with IEI were surveyed about attitudes and practices regarding vaccination in mild/moderate IEI. Following informed consent, immunization records of pediatric patients with IEI evaluated before 7 years of age were reviewed. Vaccine completeness was defined at age 2 years as 4 doses of diphtheria-tetanus-pertussis (DTaP), 3 doses pneumococcal conjugate (PCV), and 1 dose measles-mumps-rubella (MMR) vaccines. At 7 years 5 doses of DTP and 2 doses MMR were required. Results Forty-five physicians from 8 provinces completed the survey. Most recommended inactivated vaccines for B cell deficiency: (84% (38/45) and CID (73% (33/45). Fewer recommended live attenuated vaccines (B cell: 53% (24/45), CID 31% (14/45)). Of 96 patients with IEI recruited across 7 centers, vaccination completeness at age 2 was 25/43 (58%) for predominantly antibody, 3/13 (23%) for CID, 7/35 (20%) for CID with syndromic features, and 4/4 (100%) for innate/phagocyte defects. Completeness at age 7 was 15%, 17%, 5%, and 33%, respectively. Conclusion Most physicians surveyed recommended inactivated vaccines in children with mild to moderate IEI. Vaccine completeness for all IEI was low, particularly at age 7. Further studies should address the reasons for low vaccine uptake among children with IEI and whether those with mild-moderate IEI, where vaccination is recommended, eventually receive all indicated vaccines.Medicine, Faculty ofNon UBCPediatrics, Department ofReviewedFacultyResearche
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