Apport du SIG comme outil et méthode de traitement et d’interprétation des données liées aux minéralisations aurifères du hoggar

91 p. ; ill. ; 30 cmFace au développement rapide des technologies de l'information et les acquisitions croissantes de données géologiques numérisées ou analogiques, le SIG est devenu actuellement une technologie à part entière dans le domaine de la gestion numérique de l'information géologique. Dans cette optique, le travail que nous présentons s'inscrit dans une démarche méthodologique d'analyse et de traitement des données sur la métallogénie de l'Or du Hoggar. Ainsi, le système d'information géographique résultant nous a permis l'élaboration d'une banque de données " Or-Hoggar-Géodatabase ", structurée selon plusieurs catégories d'information (gisements, indices et points minéralisés, les formations géologiques, la tectonique, le réseau hydrographique et la topographie) et selon plusieurs classes : La classe " List_Gis_Indc_PtM " qui renferme tous les renseignements techniques (ex : les coordonnées, l'encaissant, nom de la feuille…etc.). Le jeu de classes " Géologie " formé de plusieurs classes d'entités, représentant l'aspect géologique du Hoggar (stratigraphie et magmatisme). Une classe " Tectonique " qui elle renferme toutes les failles qui affectent le Hoggar. Une classe " Réseau hydrographique " Un Fichier Raster " Cartes topographiques " Cet ensemble structuré d'informations, permet à l'aide du support Arcgis la conception et la combinaison de plusieurs cartes thématiques à différentes échelles du Hoggar, notamment la carte structurale, la carte géologique (avec une option de représentation des indices aurifères) et la carte hydrographique. L'intégration du système d'information géographique devient donc indispensable en raison de sa capacité de stockage, de la possibilité d'organisation, du traitement, de l'analyse et de l'extraction d'informations utiles. Ce système permet une meilleure vision de la répartition des minéralisations aurifères du Hoggar, aide à la prise de décision, l'orientation des explorations futures et enfin un gain considérable dans les délais et donc une diminution des coût

Les minéralisations associées aux formations volcaniques du damrane (chaines d’ougarta-Algérie)

Le Damrane, partie SO de l'Ougarta (Algérie), est une boutonnière à coeur de Précambrien volcanique et volcano-sédimentaire qui constitue un jalon entre le Précambrien de l'Anti-Atlas marocain et celui du Hoggar. Le Précambrien du Damrane est impliqué dans une structure anticlonoriale souple, de faible amplitude, de direction NI30/140, rattachée à l'orogenèse hercynienne. Les tectogenèses plus anciennes, connues ailleurs dans le Précambrien africain, ne sont pas marquées ici. La succession lithologique du Précambrien du Damrane, de bas en haut, en accordance montre : une séquence silteuse localement terminée par des grauwackes et des roches volcanosédimentaires, une séquence andésito-basaltique, une séquence rhyolitique couronnée par des volcanoclastites acides et par des grés. La séquence andésito-basaltique est constituée par un empilement de coulées plus ou moins bréchiques et vacuolaires, de basaltes et d'andésites recoupés par des corps mafiques intrusifs (sills et dykes). La séquence rhyolitique est formée par un empilement de nappes ignimbritiques recoupées par des corps intrusifs (stocks, dykes, filons). Du point de vue pétrologique, les roches mafiques et felsiques ne procèdent pas d'une suite unique évolutive. Les roches mafiques sont calco-alcalines alors que les roches felsiques sont aussi calco-alcalines mais proviennent d'une souche différente (Remichi, 1987). Les critères sédimentologiques et pétrographiques permettent de reconstituer une paléogéographie de type continental ou bordure continentale. Les minéralisations de l'Oued Damrane (Chaîne d'Ougarta), non économiques, sont représentées par deux types paragénétiques et associées exclusivement aux roches mafiques précambriennes. L'un à cuivre natif disséminé, lié à des basaltes vacuolaires et amygdalaires; ce type serait à rapprocher du modèle « Lac Supérieur (U.S.A)». L'autre est à sulfures (Cu, Pb, Zn) disséminés surtout dans les basaltes que dans les andésites et serait à rapprocher plutôt des « Mantos chiliens ». Toutes ces minéralisations sont tardi-à post- volcaniques et en relation avec un hydrothermalisme qui les précède, les accompagne et les suit. Cet hydrothermalisme se manifeste par des paragénèses secondaires à épidote, carbonates, zéolithes