8 research outputs found

    Fraude et inégalité en situation transfrontalière. La frontière appropriée, une ressource? exemples africains

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    La présente communication se base sur les résultats de la première collecte des données effectuée à la frontière entre le Cameroun, le Gabon et la Guinée équatoriale d’une part, et ceux d’une étude menée à la frontière entre le Sénégal et la Guinée Conakry. Il en ressort que le passage à la frontière allie légalité et illégalité, le contrôle aboutit à des règles connues mais non légales, acceptées de tous, le passage à la frontière entraine des inégalités entre acteurs, la position de contrôle entraine une rente individuelle et une rente collective (Etat), la frontière semi-ouverte créée des asymétries

    Le Mvett, ressource patrimoniale des peuples Fang vivant au Cameroun, au Gabon, en Guinée équatoriale et au Congo

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    La communication porte sur les peuples Fang repartis aujourd'hui au Cameroun, au Gabon, en Guinée équatoriale et au Congo. Ces peuples ont en commun un héritage dénommé Mvett, institution de parole, d'écriture et de renouvellement des épistèmes. Un processus de coordination des acteurs privés et publics des quatre pays permet aux Fang de mobiliser le Mvett pour répondre à des usages utiles à la construction des territoires. Au-delà de la volonté par ces peuples de préserver les savoirs locaux, le Mvett permet l'obtention d'une rente produit et d'une rente patrimoniale

    Risque, frontière et résilience des populations vivant dans les localités transfrontalières de Kyé-ossi (Cameroun), Bitam (Gabon) et Ebebiyin (Guinée Equatoriale) en Afrique centrale

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    La présente analyse s'inscrit dans la perspective de compréhension des enjeux de la fermeture des frontières pour les pratiques des populations. Meme si ces enjeux ne sont pas comparables à ceux de catastrophes, ils peuvent sans aucun doute entraîner des situations de vulnérabilités. L'analyse se base sur une réalité non conflictuelle mais peu stable du fait des politiques de chaque Etat à savoir le Cameroun, le Gabon et la Guinée Equatoriale en Afrique centrale. Elle se pose deux questions à savoir quels sont les risques liés à la fermeture des frontières pour les pratiques des populations locales et quelles sont les actions de résilience éventuellement mises en place par les acteurs locaux pour faire face aux contrôles et à la fermeture des frontières. Au terme de l'étude, il ressort que les risques liés à la fermeture des frontières entre ces trois Etats découlent des politiques qui régissent les flux transfrontalières, qui ne permettent pas aux acteurs à la frontière et particulièrement aux populations locales de bénéficier des différentiels frontaliers. D'autre part, ces politiques renforcent les attitudes de xénophobie à l'égard des "frères" de la sous-région. Pour faire face aux contrôles et à la fermeture des frontières, les populations locales ont développé une action de résilience qui consiste à s'exprimer en langue locale quand elles se trouvent au niveau des postes frontières. Cette stratégie leur permet d’être facilement identifiées comme membre de l'ethnie locale (Fang) et traverser la frontière
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