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Pancreatic Allograft Thrombosis: Implementation of the CPAT-Grading System in a Retrospective Series of Simultaneous Pancreas-Kidney Transplantation
Pancreatic graft thrombosis (PAT) is a major surgical complication, potentially leading to graft loss. The recently proposed Cambridge Pancreas Allograft Thrombosis (CPAT) grading system provides diagnostic, prognostic and therapeutic recommendations. The aim of the present study was to retrospectively assess computed tomography angiography (CTA) examinations performed routinely in simultaneous pancreas-kidney (SPK) recipients to implement the CPAT grading system and to study its association with the recipients' outcomes. We retrospectively studied 319 SPK transplant recipients, who underwent a routine CTA within the first 7 postoperative days. Analysis of the CTA scans revealed PAT in 215 patients (106 grade 1, 85 grade 2, 24 grade 3), while 104 showed no signs. Demographic data of the patients with and without PAT (thrombosis and non-thrombosis group) were not significantly different, except for the higher number of male donors in the thrombosis group. Pancreatic graft survival was significantly shorter in the thrombosis group. Graft loss due to PAT was significantly associated with grade 2 and 3 thrombosis, while it did not differ for recipients with grade 0 or grade 1 thrombosis. In conclusion, the CPAT grading system was successfully implemented in a large series of SPK transplant recipients and proved applicable in clinical practice
Prevalence of and Predictive Factors for Burnout Among French Urologists in Training
The burnout rate among young doctors currently seems to be increasing [1]. It is essential to be able to diagnose and prevent this condition to better take care of young caregivers. Burnout is defined as a “feeling of intense exhaustion, loss of control and inability to achieve concrete results at work” according to the World Health Organisation. The assessment questionnaire used most often is the Maslach Burnout Inventory (MBI), which covers (1) emotional exhaustion, (2) depersonalisation, and (3) personal accomplishment [2]
Valeur pronostique de l’index de résistance lors de la conservation rénale pulsatile hypothermique des greffons prélevés à partir de donneurs décédés après arrêt cardiaque
International audienceObjectifsLa pénurie d’organe a conduit à utiliser des reins de plus en plus marginaux comme ceux issus des Donneurs Décédés par Arrêt Cardiaque (DDAC). L’évaluation de ces greffons est basée sur l’analyse des caractéristiques du donneur et des paramètres de perfusion. Le but de notre étude est de vérifier l’intérêt de l’utilisation de l’Index de Résistance (IR) pour l’évaluation de la viabilité des greffons.MéthodesDepuis 2006, 54 greffons ont été prélevés puis perfusés par la machine RM3 (Waters Medical®). Les donneurs respectaient les critères du protocole national de DDAC. Les greffons étaient perfusés avant extraction par sonde de Gillot (SG) ou par Circulation Régionale Normothermique (CRN). Une bi-greffe était réalisée si les IR étaient compris entre 0,35 et 0,5 mmHg/ml/min. Une étude que nous avons publiée montrait des résultats fonctionnels similaires entre des bi-greffes réalisées avec un IR compris entre 0,35 et 0,5 et des mono-greffes. Nous avons étudié le rôle des IR par rapport aux caractéristiques des donneurs et aux résultats fonctionnels post-transplantation.RésultatsEntre 2006 et 2013, 46 patients ont été transplantés à partir de DDAC. Huit greffons n’ont pas été transplantés du fait de mauvais paramètres de perfusion (IR > 0,40 mmHg/ml/min). Six patients ont eu une bi-greffe. Dix-sept greffes ont été réalisées après CRN et 29 après SG. Le suivi médian a été de 59,7 ± 34,6 mois. Il n’y a eu aucune Non Fonction Primaire (NFP). 86,9 % des patients ont eu une Reprise Retardée de Fonction. La clairance calculée moyenne à 12 mois est de 41,5 ml/min/1,73m2. Les IR des greffons conservés par Gillot ou par CRN étaient statistiquement différents. Le sexe, le taux de créatinine du donneur, les temps d’ischémie chaude, de low-flow, et les durées entre le début de CRN ou GILLOT et le prélèvement impactaient significativement sur les IR.ConclusionL’absence de NFP et les bons résultats fonctionnels permettent de valider notre stratégie d’acceptation des greffons en fonction de l’analyse des IR. Les IR sont corrélés au degré d’agression tissulaire subi par le greffon pendant la phase critique de l’arrêt cardiocirculatoire au prélèvement
Temporary urethral stents ALLIUM BUS "BULBAR URETHRAL STENT" for the treatment of detrusor sphincter dyssynergia
International audienceINTRODUCTION: The temporary prosthetic sphincterotomy is a possible treatment for neurologic detrusor sphincter dyssynergia (DSD). The purpose of the study was to verify the feasibility and effectiveness of the urethral stent (US) Temporary ALLIUM BUS "BULBAR URETHRAL STENT". PATIENTS AND METHODS: A prospective, non-comparative, single-center starting in 2015 was conducted. Were included patients over 18 years, with a neurologic DSD proved urodynamically for which medical treatment was not indicated or failed. The primary endpoint was the percentage of patients who had a voiding method considered as improved or much improved at 1 month and the feasibility of the procedure. RESULTS: From January to June 2015, 7 patients, (mean age 47.9 years [24-76 years]) were prospectively enrolled. One patient was lost to sight at one month and therefore excluded. The median follow-up was 8.1 months (1-10 months). All procedures were technically successful. At 1 month, there were 57% of grade 2 complications (Clavien-Dindo), 1 of 6 patients had a migration of the US. At one month, quality of life and the urologic situation was considered good in 3 patients, unchanged in 2 patients and decreased in 1 patient. The study was stopped after the inclusion of seven patients. At the date of the latest news, 5 of 6 patients had a migrated or an explanted US. CONCLUSION: The temporary urethral stent ALLIUM BUS does not seem to be a possible surgical alternative for the treatment of detrusor sphincter dyssynergia. LEVEL OF EVIDENCE:
Caractérisation des cellules souches mésenchymateuses du tissu adipeux porcin et de leurs effets sur la reprise de fonction des greffons rénaux dans un modèle préclinique porcin d’auto-transplantation mimant les conditions des donneurs décédés après arrêt
International audienceObjectifsLe phénomène d’ischémie-reperfusion (IR) est un processus central impliqué dans la dysfonction aiguë et chronique du greffon rénal. L’objectif de cette étude était de caractériser les cellules souches mésenchymateuses du tissu adipeux (TA) porcin (pASC) et leurs capacités à améliorer la reprise de fonction des greffons dans des conditions mimant la situation des donneurs décédés après arrêt cardiaque (DDAC).MéthodesLa morphologie, la prolifération, le phénotype en cytométrie de flux et le profil métabolique en résonance magnétique nucléaire (RMN) des pASC ont été déterminés. Leur résistance à une séquence d’hypoxie-réoxygénation (HR) a été évaluée en analysant leur viabilité cellulaire et leur profil métabolique en RMN. La faisabilité, les résultats fonctionnels et histologiques d’une injection autologue de 106 pASC/kg dans l’artère rénale de 3 greffons rénaux autotransplantés (après 1 h d’ischémie chaude et 24 h de conservation à 4 °C dans la solution UW et néphrectomie controlatérale – groupe pASC-AUTO) ont été comparés à un groupe de porcs autotransplantés sans injection de pASC – groupe AUTO-T.RésultatsLa technique d’extraction cellulaire est reproductible et permet d’obtenir suffisamment de pASC ayant les caractéristiques de cellules souches mésenchymateuses. Leur profil métabolique en RMN n’était pas modifié avec les passages, caractérisant la stabilité des lignées. Leur viabilité après HR était supérieure à 70 %. L’injection de 106 pASC/kg est réalisable 15 jours après le prélèvement du TA. À j7, la créatininémie moyenne du groupe pASC-AUTO était de 298 ± 33,8 versus 997,6 ± 170,6 μmol/L pour le groupe AUTO-T (p = 0,04). La reprise de fonction était significativement améliorée et les lésions histologiques réduites dans le groupe pASC-AUTO.ConclusionL’injection de pASC à la reperfusion des greffons dans un modèle porcin mimant la situation des DDAC semble améliorer la reprise de fonction et limiter les lésions tubulaires liées à l’ischémie-reperfusion des greffons à j7. Ces potentialités thérapeutiques devront être confirmées par des études complémentaires à la fin du suivi de 6 animaux à 3 mois
Transplantation rénale pédiatrique
International audienceAIMS:To describe indications, surgical aspects, results and outcomes of kidney transplantation in children.MATERIAL AND METHODS:An exhaustive systematic review of the scientific literature was performed in the Medline database (http://www.ncbi.nlm.nih.gov) and Embase (http://www.embase.com) using different associations of the following keywords (MESH): "kidney transplantation", "pediatric", "children", "outcomes". Publications obtained were selected based on methodology, language, date of publication (last 10 years) and relevance. Prospective and retrospective studies, in English or French, review articles; meta-analysis and guidelines were selected and analyzed. This search found 2608 articles. After reading titles and abstracts, 18 were included in the text based on their relevance.RESULTS:Kidney transplantation is the gold-standard treatment for end stage renal kidney disease in children. The surgical procedure is well standardized with a retroperitoneal approach when child and kidney size allow it or a transperitoneal approach in child less than 15 kg and big size kidney graft. Anastomosis sites include iliac vessels in the retroperitoneal approach, and inferior vena cava and aorta in case of transperitoneal procedure. Ureteral reimplantation used most of the time a Campos Freire technique. Sometimes, particular conditions in the recipient (such as vena cava thrombosis) required procedure adaptation.CONCLUSION:Graft survival dramatically increased over the past few years and is now superior to those observed in adult kidney transplantation, particularly in experienced team with microsurgery skills. Immunosuppressive treatments are similar to adults. Viral infections and post-transplant lymphoproliferative disorder are the main complications of renal transplantation in children and may lead to lethal outcomes. An increase graft loss is observed during boyhood due to immunosuppressive drugs uncompliance