31 research outputs found

    Victims’ rights are human rights: The importance of recognizing victims as persons

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    In this paper the author argues that victims’ rights are human rights. Criminal law typically views victims as witnesses to a crime against the state, thus shutting them out of the criminal justice process and only allowing them in when they are needed to testify. This is a major source of dissatisfaction for victims who seek validation in the criminal justice system. Victims are persons with rights and privileges. Crimes constitute violations of their rights as well as acts against society or the state. While human rights instruments, such as the Universal Declaration of Human Rights, do not mention crime victims specifically, a number of rights are identified, which can be viewed from the victim’s perspective. As individuals with dignity, victims have the right to recognition as persons before the law. However, such rights are only meaningful if they can be enforced

    La médiation et les victimes d'actes criminels

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    « La médiation et les victimes d’actes criminels » présente les actes d’une journée d’étude tenue à l’Université de Montréal ayant pour but d’explorer la question de la participation des victimes d’actes criminels dans un processus de médiation. Dans le cadre de cette journée, des chercheurs et étudiants ont présenté les résultats de leurs projets de recherche portant sur les types de délits référés en médiation, les besoins des victimes dans l’application des mesures de réparation, la satisfaction des victimes à travers le processus de médiation, les facteurs impliqués dans le rétablissement des victimes d’abus sexuel et, les effets thérapeutiques et anti-thérapeutiques de la médiation.Fonds d’aide aux victimes du ministère de la Justice du CanadaIntroduction, p. 1 I - Les types de délits référés en médiation aux organismes de justice alternative du Québec, Romilda Martire, p. 3 II - Répondre aux besoins des victimes de violence dans l’application de la justice réparatrice, Martin Denis, p. 14 III- Les facteurs favorisant la satisfaction et le rétablissement des victimes qui participent à une médiation, Katie Cyr, Danielle Paquette et Jo-Anne Wemmers, p. 36 IV- Trajectoire de rétablissement des victimes d’abus sexuel résilientes, Magali Dufour et Louise Nadeau, p. 68 V - La médiation peut-elle avoir des effets thérapeutiques sur les victimes d’actes criminels? Une évaluation de l’expérience des victimes dans la médiation avec des jeunes contrevenants, Jo-Anne Wemmers et Katie Cyr, p. 92 VI- Résumé des ateliers simultanés, p. 11

    8. L’indemnisation publique

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    Déjà en 1955, l’activiste britannique pour la reforme du système pénal, Margery Fry, a constaté que les tribunaux civils, qui permettent aux victimes d’obtenir une indemnisation de la part du contrevenant, ne sont pas un remède efficace pour les victimes d’actes criminels (Drapkin et Viano, 1974). Les victimes d’actes criminels peuvent souffrir de problèmes financiers importants à la suite de leur victimisation : perte de revenu, frais médicaux, perte financière liée au remplacement des objet..

    4. L’impact du crime

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    Dès 1950, l’Américaine Rhoda Milliken réclame qu’une attention particulière soit apportée aux séquelles laissées par le crime sur la victime. Toutefois, à cette époque, la victimologie est dominée par les typologies. Ce n’est qu’au cours des années 1960 que l’objet de la recherche victimologique passe graduellement du rôle joué par la victime dans sa victimisation à l’impact qu’a le crime sur la victime. Les premières recherches menées en ce sens sont surtout des études cliniques auprès de vi..

    7. La victimisation multiple

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    Une erreur fréquente est de considérer le nombre de crimes commis comme seul indicateur du nombre de victimes. Or, lorsque l’Enquête sociale générale (ESG) de 1999 dénombre 4,5 millions de crimes contre la personne, cela ne signifie pas que ces crimes ont fait 4,5 millions de victimes, puisque certaines personnes ont été victimisées plusieurs fois. On parle alors de victimisation multiple ou de victime à répétition. probabilités de la victimisation multiple ..

    Introduction

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    La victimologie est une science jeune. Depuis sa naissance, il y a environ 50 ans, elle a attiré l’attention des criminologues, des psychologues et des juristes du monde entier. En dépit de cet intérêt pour les questions concernant les victimes, peu de livres ont été écrits à son sujet. Ceux qui sont disponibles en Amérique du Nord font surtout référence au système américain et sont donc moins appropriés pour saisir les particularités québécoises et canadiennes. Les quelques livres en victimo..

    18. Les victimes ont-elles toutes les mêmes droits ?

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    À ses débuts, le mouvement en faveur des victimes s’attachait presque exclusivement aux victimes directes de la criminalité. Ces dernières années, on observe une tendance à l’élargissement de la définition. Ainsi, au Québec, la Loi sur l’indemnisation des victimes d’actes criminels a été modifiée en 2006 pour y inclure un certain nombre de services aux proches des victimes (les co-victimes). On note aussi un plus grand intérêt pour les victimes de violation massive des droits de la personne et aux victimes de crimes de guerre

    10. La justice réparatrice

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    La justice réparatrice est une « nouvelle » approche du crime et de la justice. Ce terme est également connu dans la littérature sous l’appellation de justice restauratrice. Nous utiliserons les deux termes de façon interchangeable. D’origine anglo-saxonne, le terme de justice restauratrice ne se limite pas à une méthode concrète, un programme ou une technique ; elle est un processus dans lequel toutes les parties ayant un intérêt sont impliquées, participent et cherchent ensemble une solutio..

    Introduction

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    La victimologie naît dans le système pénal moderne dans lequel la victime ne joue qu'un rôle de témoin. L'objectif de cette nouvelle science était de mieux comprendre le crime et ses conséquences pour la victime. Jo-Anne Wemmers retrace la naissance de la victimologie comme science, les premiers intérêts européens pour la victime tout en dévoilant les relations entre la victime, l'État et l'accusé à travers les siècles et les continents. Cette introduction historique permet de comprendre les différentes définitions de la victimologie et les conséquences d'une victimisation - les effets psychologiques, les répercussions sociales ou financières pour les victimes et les solutions qui existent de nos jours, que ce soit au Canada ou dans d'autres pays. Le transfert de la théorie à la pratique est assuré par les résultats des sondages et des recherches à propos des victimes et de la victimisation. Le lecteur peut ainsi évaluer l'importance et l'efficacité de la législation en place. L'auteur réussit brillamment à analyser et à expliquer les politiques, la participation de la victime dans la procédure pénale ainsi que la justice réparatrice aux niveaux québécois, canadien et international. La victimologie dispose enfin de son manuel de base
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